ARLEQUIN de la Commedia dell’arte
Publié le 08/10/2017
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Fausse Suivante (1724), reprendra ses lazzi légers et amoureux, ses gambades, ses cabrioles, qui font rire ce parterre qui vient, en somme, pour lui, dont il est la coqueluche et
qu’il ne faut pas décevoir. L’Arlequin du Jeu de l’amour et du hasardé) (1730) a pris le costume de son maître, mais il le porte drôlement, s’embarrasse dans l’épée et devient une vraie satire de la noblesse, à bon compte. Allons ! Saute, Marquis ! Toujours plein de verve, mais de moins en moins vulgaire, il doit se battre un peu les flancs pour rester dans son personnage, son « zani » primitif. Ah ! s’il osait tout dire, tout ce qu’il ht dans la cervelle de monsieur de Marivaux, impitoyable observateur de cette société si raffinée, qu’il aime mais dont il pressent le destin. Carlin (Charles-Antoine Bertinazzi 1717-1783), délicieux arlequin pour grandes dames, finira par poétiser tout à fait le personnage. Il est temps de lui enlever sa casaque, de le revêtir de l’habit d’un Lubin ou d’un Maître Blaise, en attendant de le revêtir d’un costume espagnol qui lui permettra de tout dire. C’est en vain que ce bon monsieur de Florian va essayer de le rajeunir dans ses Comédies (1784)... il aura vécu ! Après la Révolution on le retrouvera, affadi, sous les traits de Jeannot ou d’un funambule de Deburau.
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