ARCIHPEL LENOIR (L') SALACROU. Comédie en deux parties - résumé de l'oeuvre

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)ARCHIPEL LENOIR (L') ou Il ne faut pas toucher aux choses in1.n1.obiles.

Pièce en deux parties publiée en 1947 par l'écri­ vain français Armand Salacrou (né en 1899).

Une première version en un acte avait été publiée en 1945.

Avec des éléments empruntés au réel, l'auteur a su recomposer un univers étrange.

Le cadre évoqué est retranché par des murs opaques et des fenêtres closes de la terre des bommes.

Salacrou nous dit que cela se passe en Normandie dans la demeure familiale des tout­ puissants Lenoir.

Localisation presque inutile.

Les neuf personnages appartiennent à une huma­ nité simiesque qui n'a ni province ni patrie.

Pen­ dant une heure, les neuf monstres ne quittent pas la scène.

Ils tiennent un conseil de famille.

Paul­ Albert, le grand-père.

s'est rendu coupable d'ou­ trage à la pudeur sur la personne d'une petite ouvrière de l'entreprise.

Le père de la victime a saisi la justice.

Le vieux Lenoir va être arrêté.

traduit en Cour d'Assise, condamné à la prison ou au bagne.

Le conseil délibère donc à la recherche d'une voie de salut, découvre celle qui conduirait le patriarche libidineux à l'éternel repos, et s'em­ ploie, une heure durant.

à le persuader.

Le vieux se débat comme un animal traqué, puis faiblit.

Les assistants s'éloignent; seul un gendre reste, chargé de présider à ce hara-kiri.

Paul-Albert, armé du revolver, se révolte une dernière fois, menace son partenaire.

Un coup de feu claque tandis que le rideau tombe : on ne sait si le grand­ père s'est tué ou s'il a tué son gendre.

Thème d'une cruauté presque insoutenable, traité avec une rigueur verbale qui ne se relâche pas un instant.

Il n'y a pas une réplique gratuite, pas une qui fasse diversion.

Environnées par le néant, les marionnettes s'animent d,une vie étrange, seconde.

Au-delà du psychique, Salacrou aborde le méta­ psychique.

La pièce fut créée en novembre 1947, par Charles Dullin, grâce à Gaston Baty et Mar­ guerite Jarnois.. »