Apocalypse - résumé.

« Dürer (Albrecht), page de titre de l'ApocalypseInfluencé par l'art du graveur Martin Schongauer, Albrecht Dürer finance et réalise personnellement en 1498 un ouvrage d'aprèsl'Apocalypse de saint Jean l'Évangéliste, ouvrage qu'il illustre de quinze xylographies.

Premier livre conçu et publié par un artiste,l'Apocalypse est éditée à Nuremberg dans deux versions, allemande et latine.

Le caractère typographique utilisé par Dürer est unetrès belle illustration de l'écriture gothique en usage en Allemagne depuis le XII e siècle.Albrecht Dürer, page de titre de l'Apocalypse,1498.

Gravure sur bois.

Collection particulière.Private Collection/Bridgeman Art Library, London/New York Le livre de l'Apocalypse clôture le Nouveau Testament et l'ensemble de la Bible chrétienne.

Sa rédaction a été effectivement parmi les plus tardives, et l'Apocalypse a misaussi beaucoup de temps à être reconnue comme faisant partie du Nouveau Testament.

Sa conclusion, qui peut servir de conclusion à l'ensemble de la Bible : « Je l'attesteà quiconque entend les paroles prophétiques de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre.

Et si quelqu'un retranche aux paroles de celivre prophétique, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la cité sainte.

» (XXII, 18-19), indique la clôture du canon des Écritures ( voir Deutérocanoniques, livres) : le texte est fixé définitivement.

On ne peut plus rien ajouter ou retrancher à ce qui a été écrit.

Il ne reste plus qu'à comprendre et à interpréter. 6 POSTÉRITÉ Dürer (Albrecht), les Quatre CavaliersDans l'Apocalypse, Albrecht Dürer utilise, avec une maîtrise exceptionnelle, la gravure comme une interprétation du récitapocalyptique de saint Jean.« Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval blanc ;celui qui le montait tenait un arc ;on lui donna unecouronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore.

[...] Alors surgit un autre cheval, rouge feu ;celui qui le montait, on luidonna de bannir la paix hors de la Terre, et de faire que l'on s'entr'égorgeât ;on lui donna une grande épée.

[...] Et voici qu'apparut àmes yeux un cheval noir ;celui qui le montait tenait à la main une balance, et j'entendis comme une voix, du milieu des quatreVivants, qui disait : « Un litre de blé pour un denier, trois litre d'orge pour un denier ! Quant à l'huile et au vin, ne les gâchepas ! » [...] Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval verdâtre ;celui qui le montait, on le nomme : la Mort ;et Hadès le suivait.

Alors,on leur donna pouvoir sur le quart de la Terre, pour exterminer par l'épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la Terre.

»(Apocalypse, VI, 2-8).Albrecht Dürer, les Quatre Cavaliers, plaque du cycle de l'Apocalypse, 1498.

Gravure sur bois.Foto Marburg/Art Resource, NY La postérité de l'Apocalypse fut immense : dans l'art (notamment médiéval), en musique (jusque chez le compositeur contemporain chrétien Olivier Messiaen).

Interprétéeallégoriquement, elle fut le support de nombreuses prophéties et la matière de diatribes religieuses, notamment à la Réforme ; interprétée de façon littérale, elle fut perçuecomme l'annonce concrète de la fin des temps, et servit de support à toute l'eschatologie chrétienne. Voir aussi Christianisme ; Judaïsme. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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