ANTHROPOLOGIE STRUCTURALE, Claude Lévi-Strauss

Le premier volume réunit dix-sept des cent textes écrits par Lévi-Strauss de 1927 à 1958. L'ouvrage s’ouvre sur une introduction mettant face à face histoire et ethnologie, pour constater que la sociologie dans des branches telles que l’ethnographie et l’ethnologie a beaucoup évolué par rapport à l’histoire. Et les anciennes différences se sont estompées, car les deux disciplines cheminent ensemble dans le même sens. C’est ensuite une confrontation de l’anthro-

Le champ de l’anthropologie sociale compte un grand nombre de systèmes de signes. L’anthropologie sociale a donc un objet symbolique. Elle ne sépare pas culture matérielle et culture spirituelle. L’anthropologie — qui est une conversation de l’homme avec l’homme (selon le sens dans lequel Aristote a employé le mot grec) — voit partout symboles et signes, posés en intermédiaires entre deux sujets qui communiquent. Claude Lévi-Strauss revient, dans ce volume, sur les questions d’organisation sociale. Il médite sur des questions d’humanisme et d’humanités. Le livre se termine par l’article «Race et histoire» (1952). Lévi-Strauss est le véritable inspirateur du structuralisme.

Édition: Anthropologie structurale, coll. «Agora», Presses Pocket, 1985.

Étude: J.-M. Benoist, Dictionnaire des philosophes, P.U.F., 1984.

pologie avec la linguistique qui permet d’évaluer les rapports entre langage et parenté comme entre langage et société. Lévi-Strauss remarque que les systèmes de parenté indo-européens comportent l’utilisation de peu de termes, et que ceux-ci s’organisent dans une perspective subjective. Parfois, au contraire, les systèmes de parenté comportent un grand nombre