André Malraux: La Condition humaine (Fiche de lecture)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
Roman métaphysique, La Condition hautaine campe des personnages face à leur destin.
Quoique dérisoire, l'action vaut comme une arme contre la tragique limitation de l'être humain.
Résumé de l'oeuvre
Le Parti communiste contre Tchang Kaï-chek
A Shanghai, le 21 mars 1927, Tchen tue, en pleine nuit, un trafiquant pour lui subtiliser un document de livraisond'armes.
Après un bref moment d'angoisse, il retrouve le chef de l'insurrection communiste, Kyo, Japonais par samère et fils d'un professeur d'université, et le Russe Katow, révolutionnaire de profession entré autrefois en luttecontre les tsars.
Dans la boutique du disquaire Hemmelrich, acquis à leur cause, tous organisent la lutte.
Katow vachercher du renfort pour prendre d'assaut le bateau où se trouvent les armes du trafiquant mort.
Au Black Cat, Kyoretrouve Clappique, un marginal grotesque et vicieux, pour négocier l'achat prétendu des fameuses armes.
Chez son père, Gisors, Kyo médite sur l'action.
Sa femme, May, lui avoue qu'elle l'a trompé.
En dépit de sonprogressisme affiché, il ne peut se défendre d'éprouver une jalousie, qu'il analyse.
Clappique lui apporte le documenten échange d'une somme d'argent.
Katow arrive ensuite.
Demeuré seul, Gisors médite sur l'intemporalité de la Chine.Alors survient son ancien élève Tchen, qui lui avoue ses incertitudes.
Le professeur recourt à l'opium.
Le lendemain, Ferral, président de la Chambre de commerce française et du Consortium franco-asiatique, choisitTchang Kaï-chek contre la révolution.
Face à la foule en grève, il éprouve quelques inquiétudes, aggravées par uneexpérience amoureuse malheureuse.
Ce capitaliste endurci ne supporte pas qu'une femme manifeste quelqueindépendance.
Tchen et ses hommes prennent un poste de police et s'emparent des armes.
Ils attaquent un poste central.
Endépit de la fraternité de l'action, Kyo se sent seul, abandonné.
Le 23 mars, l'insurrection réussit, mais les troupes deTchang Kaï-chek se dirigent vers la ville.
Le Comité central veut tenter la conciliation.
La solitude du groupe de Kyo
Le 29 mars, à Han-Kéou, ville communiste, Vologuine, délégué de l'Internationale, refuse la lutte ouverte contreTchang Kaï-chek.
Il rejette la proposition de Tchen, que le meurtre fascine désormais, de perpétrer un attentatcontre Tchang.
Mais Tchen réaffirme sa décision inébranlable devant Kyo.
Celui-ci s'éprouve isolé dans son action.Faudra-t-il renoncer?
Nous revenons alors à Shanghai.
Le 11 avril, Clappique apprend l'imminence de son arrestation, ainsi que celle deKyo.
Cependant, Tchen manque un premier attentat et il repart, avec ses deux acolytes, chez Hemmelrich,désespéré par la maladie de l'enfant qu'il a eu avec une Chinoise.
Il refuse de les recueillir parce que ses craintespour sa famille paralysent son action, mais il ne peut se défendre de se repentir de son attentisme.
Tchen fait deses compagnons des émules de son action terroriste.
Il envisage de sacrifier sa vie à la lutte et leur demande depoursuivre le combat après sa disparition.
Venu avertir Kyo, Clappique évoque, avec Gisors et son beau-frère, le peintre japonais Kama, les rapports de l'Orientet de l'Occident, leur art et leur philosophie.
En Asie, l'homme se rapproche du monde dont l'Européen s'exclut, c'estla thèse que défendait déjà Malraux dans La Tentation de l'Occident.
Encore une fois, à l'action succède la méditation sur le sens de l'engagement mais, plus encore, sur la condition de l'homme tout entière.
Or, le Comité central donne l'ordre d'enterrer les armes et de renoncer à l'action.
Kyo refuse à May la permission del'accompagner au Comité.
Il s'y rend avec Katow.
Entre-temps, Ferral apprend le résultat de ses négociations :Tchang va faire fusiller les chefs communistes.
Ferrat pense triompher mais sa maîtresse, Valérie, lui inflige unenouvelle humiliation.
Déprimé, il discute du sens de la vie avec Gisors.
Comme elle lui semble insupportable, il ne voitcomme solution que d'égaler Dieu.
Tchen, lui, se jette sur la voiture de Tchang : il connaît l'extase en expirant, maisle général n'était même pas dans son automobile...
L'arrestation, l'emprisonnement et la torture
Le 12 avril, Clappique perd au jeu l'argent qui lui aurait permis de se sauver en Europe.
C'est une forme de suicidequ'il semble accepter.
Mais il perd aussi Kyo à qui il devait communiquer des informations importantes : pris par sapassion, il a oublié le rendez-vous.
Celui-ci l'attend vainement au Black Cat avec May.
Sur le chemin du retour, Kyoest brutalement arrêté par la police.
Tchang ne cesse de progresser et ses hommes exécutent les communistes.
La femme et l'enfant d'Hemmelrich ontété massacrés au cours du nettoyage de sa maison.
Il peut dès lors agir et affirmer sa liberté devant la mort.
Ilrejoint Katow à la permanence.
Gisors tente un ultime recours : il demande à Clappique d'intervenir en faveur de Kyo auprès de König, chef de lapolice de Tchang.
Mais celui-ci refuse d'accorder sa grâce.
Il veut exterminer les communistes pour se venger deshumiliations qu'il a subies lui-même pendant la révolution russe.
Plus tard, il propose à Kyo de rejoindre son camp.Mais Kyo ne veut pas trahir son parti et travailler pour les nationalistes.
Le Kuomintang investit la permanencecommuniste : seul Hemmelrich parvient à s'échapper..
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