Analyse linéaire : L'Ennemi de Baudelaire

« L'ennemi Baudelaire Comment Baudelaire représente t-il le temps qui passe comme l'ennemi, créant une angoisse destructrice et menaçant son inspiration ? 1 er Mvmt v 1 à 4 : Baudelaire introduit le thème de la fuite du temps en présentant sa jeunesse = été v 1 : Présenter sa jeunesse comme étant révolue.

Tout d'abord négation restrictive : “ne fut” appuyée par la métaphore “ténébreux orage” (compare à un orage) montrent qu'il n'a pas pu en profiter, austère, dénuée de joie , poids du spleen V2: expression adverbiale “ça et là”, les verbes au passé simple : “ne fut” et au passé composé: “ ont fait” , rapidité de l'action , achevée.

Autre métaphore : “brillants soleils” , heureux , inspiré. Jeunesse est présentée comme une alternance d'ombres et de lumières : “ténébreux orage” / “brillants soleils”.

Métaphoriquement représente l'espoir et le désespoir , élans vers l'idéal et le poids du spleen. V 3 : spleen renforcé par l'adverbe d'intensité “tel” + prop.

de conséquence “Qu'il”, bilan décourageant , résultat d'une jeunesse orageuse. Opposition entre singulier et pluriel orage / soleils et ravage/ fruits, déchirement interne , les moments de joie, d'inspiration poètique durent peu de temps et sont plus rares et éphémères, autres sont omniprésents v 4 : 2 métaphores : “mon jardin” / son esprit et “fruits vermeils” oeuvres du poète, peu d'inspiration , adverbe peu. Champ lexical de la dépression climatique “ orage” “tonnerre”, “pluie” + présence des det possessifs: “mon” et “ma” démontrant le lyrisme = tableau pathétique du je ,subi sa jeunesse, victoire des ténèbres , temps , forme allégorique des intempéries. 2 ème Mvmt v 5 à 8 : Le poète parle de la période actuelle de sa vie = automne v 1 Adverbe voilà , présent , rupture avec le passé, métaphore “automne des idées”, montre qu'il n'a plus d'inspiraton, vieillesse , ni de fruits car automne.

Métaphore filée des saisons , avant été mtn automne v2 ; “pelle et les râteaux” , outils du jardinier , métaphore du poète jardinier , en automne on enlève les feuilles mortes , pour que jardin retrouve de sa beauté .

“Il faut” expression impersonnelle = nécessité d'agir .

Travail titanesque v3: “terres inondées” menacées d'asphyxie, symbolisent le manque d'inspiration V4: eau conçue comme une force de destruction, de mort , elle est personnifiée : “creuse”, “trous” , “indondées” .

N'apporte plus la vie mais la mort , idée renforcée par la comparaison “comme des tombeaux”, hyperbole , conséquence.... »