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Analyse d'un ouvrage " les ouvrières " de Danièle Kergoat

Publié le 10/11/2012

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La première partie : Les femmes ouvrières et leurs conditions de travail. L'auteur a essayé d'expliquer dans cette première partie les dimensions historiques de la structuration de l'emploi des femmes, ce dernier commençait autour des années 1850 et en générale dans le cadre traditionnel et plus précisément le textile, ouvrières de la soie, du coton, du lin...etc., toutes ces années là et jusqu'à la fin des années soixante, c'était le recours massif à la main d'oeuvre féminine avec l'émergence de l'exode rural. Mais ces modalités de la mise au travail des femmes ont changés disant avec la crise de 1880 vers le monde du machinisme dans l'industrie qui se développe, donc la famille a perdu sa fonction productive pour se contenter à la fonction reproductive, et comme il y avait une certaine séparation dans l'espace de production et de reproduction où la division sexuelle du travail se cristallise avec le statut de la femme qui restait reproductif et où la femme fut écartée de la production et que cette dernière fut considérée comme le travail de l'homme. Dès le début du XX siècle le taux de travail des femmes dans les industries plutôt commences et banques commençait à progresser, avec les nouvelles structurations des mouvements féministes, surtout la guerre de 14-18 qui laissait un vide de main d'...

« Il fallait attendre les années 60 où les femmes entraient dans les domaines des hommes (automobile, travaux des métaux, l’électricité… etc) parce qu’il y avait une opacité de la mécanisation, développement de l’automation qui demande plus de main d’œuvre même non qualifiées, ce qui a poussé le taux de la salarisation des femmes pour la première fois devant celui des hommes. Ensuite elle a expliqué comment la question du travail des femmes était opposée par les travailleurs hommes lorsqu’ils constataient que les femmes faisaient la concurrence, et qu’elles ont plus de chances au travail parce qu’elles sont payées moins, surtout ils voyaient le statut de la femme comme épouse et mère et que leur place est dans le travail domestique et l’élevage des enfants…etc en allant même parfois jusqu’à faire grève, et c’est pour ça la division sexuelle du travail s’est ancrée, induite par les stratégies patronales pour raison d’éviter toute promiscuité sexuelle, mais par la suite c’est une amorce vers la surexploitation des femmes en les plaçant dans des postes moins hauts que les hommes qui occupaient des postes bien placés même dans le domaine féminin. Le problème qui se cristallise dans cet ouvrage est bien le rapport de domination et rapport d’exploitation qui assigne aux ouvrières une place spécifique au sein de leur classe social, et pour faire face au capital et à leur situation d’oppression, les femmes dénonçaient ces inégalités de salaire et ces oppressions sexiste, en gros les conditions ouvrières dégradées. Et ces luttes des ouvrières n’ont pas basées juste sur l’explication de la surexploitation du capital, d’ailleurs les degrés de combativité s’élèvent avec la qualification encore plus nettement chez les ouvrières que chez les ouvriers.

Comme il est totalement erroné de séparer entre productive et reproductive, de même que les revendicateurs pour l’égalité entre hommes et femmes dans le travail et dans le militantisme pour indispensables qu’elles soient, ainsi que ces luttes portent une contestation radicale de l’organisation du travail et du système de valeur de la société industrielle d’une façon générale.. »

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