Devoir de Philosophie

Analyse du roman: L'Assommoir de Zola

Publié le 22/01/2020

Extrait du document

zola

Des ouvriers entrent dans le café. Deux «sublimes r» : Bibi-la-Grillade et Mes-Bottes. .

Coupeau fait la cour à Gervaise qui, se rappelant son aventure avec Lantier et songeant à ses deux enfants qu’elle doit élever seule désormais, refuse ses avances. Tous deux parlent de leur famille et de leur passé (hérédité alcoolique). Gervaise dit son rêvé de vie : « Travailler, manger du pain, avoir un trou à soi, élever ses enfants, mourir dans son lit », et ne pas être battue (p. 51). Mais elle insiste sur sa faiblesse, trait essentiel de sa psychologie sur lequel Zola revient trois fois dans le chapitre : ce sera une des raisons de la déchéance de la jeune femme.

Elle accompagne Coupeau qui doit passer chez son beau-frère et sa sœur, les Lorilleux, rue de là Goutte-d’Or. Description de la grande maison ouvrière.

A la fin de juin, Coupeau, qui ne supporte plus ses refus, lui propose le mariage. Elle finit par accepter. Il veut la présenter aux Lorilleux qui habitent au 6e étage dans la cour. Description de l’intérieur de la maison. Un ménage de petits artisans besogneux, méchants et cancaniers : ragots sur les autres locataires; description de leur travail de chaînistes.

Les Lorilleux effraient Gervaise. Bien que la noce soit fixée au 29 juillet et que son avenir semble heureux, elle quitte la maison avec une certaine angoisse : peur d’elle-même, peur des Lorilleux et de leur influence sur Coupeau, peur aussi de la maison...

Chapitre III

Une noce en « milieu ouvrier » (Co, Ro)

p. 75 à 109 = 35 pages

Samedi 29 juillet. Les préparatifs : Gervaise et Coupeau, voulant être « propres », doivent trouver de l’argent (travail supplémentaire, emprunts). Les quinze invités : chacun paiera son écot de 5 francs.

Malgré l’anticléricalisme de Coupeau, le mariage a lieu à l’église car « un mariage sans messe, on avait beau dire, ce n’était pas un mariage ».

Mais Coupeau, qui a repris son travail, boit de plus en plus, et Gervaise l’excuse, « habituée déjà à ses bordées », « ne voyant déjà plus de mal à ce qu’il pinçât, chez elle, les hanches des filles ». Elle devient elle-même gourmande.

Très bonne, elle prend chez elle Maman Coupeau, incapable de travailler et sans ressources. Quelques aperçus sur la vie de la maison et en particulier sur les bandes d’enfants que dirige Nana, déjà vicieuse.

Les Lorilleux jalousent le succès de Gervaise, mais le quartier l’estime pour son honnêteté et sa gentillesse. Trois ans passent vite.

zola

« Chapitre 1 L'abandon de Gervaise (Co, Tr, Ro) p.

9 à 40 = 32 pages Mai 1850 : Gervaise a vainement atteJ.ldu toute la nuit Auguste Lantier, le père de ses enfants, avec lequel elle vit depuis quinze jours à l'hôtel Boncœur.

Ils viennent d'arri­ ver de Plassans (Aix-en-Provence).

Description de la vie des ouvriers en garni, et; plus généralement, de celle du quartier ouvrier de la Goutte-d'Or.

Lantier revient enfin.

Une querelle brutale ·éclate.

Reproches mutuels sur lè passé et le présent devant les enfants apeurés.

Le jeune homme envoie Gervaise porter leurs dernières nippes au Mont-de-Piété et empoche les cent sous qu'elle a obtenus.

Gervaise part au lavoir.

Description du bâtiment et du travail des laveuses.

La jeune femme, tout en lavant son linge, parle à Mme Boche, concierge d'une maison voisine, de son passé, et de ses rapports avec Lantier.

Les deux enfants du couple, Claude et Étienne, viennent annoncer à leur mère que leur père est parti.

Désespoir de Gervaise.

Virginie, la sœur d'Adèle avec laquelle Lantier s'en est allé, la nargue.

Bataille entre "les deux femmes qui se _termine par une fessée que Gervaise administre à Virginie à grands coups de battoir.

Dernière image du chapitre : Gervaise se retrouve seule à Paris, abandonnée avec ses enfants, sans argent, sans meubles, sans habits, sans même les.

reconnaissances du Mont-de-Piété que Lantier a emportées.

Chapitre Il L'idylle de Gervaise et de Coupeau p.

41 à 73 = 33 pages Trois semaines plus tard, Gervaise travaille, depuis quinze jours, comme blanchisseuse chez Mm• Fauconnier.

C'est une bonne ouvrière, très courageuse et jolie.

Un ouvrier zingueur, Coupeau, l'invite à prendre une prune à l' Assom­ moir, le cabaret du père Colombe.

La rue à II h 30, au moment de la pause du déjeuner.

- 28 - _J. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles