Analyse du livre premier et second du Contrat Social de Rousseau

« mort, et les Rêve1·ies d'un promenew· solitai1·e.

En {777, le marqq.is de Girardin lui offrit: l'hospitalit é à Ermenon- ' ville; il y mourut le 2 juillet t 778.

II.

r..•œUVRE PHILOSOPHIQUE DE ROUSSEAU L'œuvre philosophique de Rousseau, telle que nous la donnent ses différents écrits, se présente à nous avec un caractère très marqué de liaison et d'unité.

Le principe qui lui sert de point de départ est que la nature a fait l'homme bon et heureux, mais la société le déprave et le rend misémble.

· Dans l'état de nature l'homme suit son instinct, puis- · qu'il né peul pas avoir d'autre règle.

Il est égoïste, mais il ne veut de mal à· personnr..

Le mal commence le jour où l'égoïsme naturel fait place à l'intérêt raisonné; parce que de là v~ent l'inégalité qui est le vice capital de la so­ ciété.

Tout le mal social vient de la pl'Opl ·iété.

Le remède à cet état est donc de revenir à la nature.

Mais J'homme ne peut pas rétrograder; il faut .chercher ·seule~ent à lui procurer la bonté et le bonheur de l'homme primitif.

Pour cela, il faut restaurer l'individu et il faut restau­ rer la société.

·· La restauration de l'individu se fera en élevant l'enftmt en dehors de l'influence de la société, et en se conformant à la nature.

· .

Par conséquent, développer dans l'enfant la partie pb~sique et instinctive, lui supprimerla littérature qui est.

'la grande corruptrice, et ne lui montrer que le Dieu connu par la nature, telles devront être les préoccupations des éducateurs, comme l'Erm'le.les suppose.

.

La restauration de la société se fera par le retour au Contrat social; ce n'est pas qu'il faille 4éLruire tout ce • qui existe, mais il fa~t tendre à tout rarrtenor au .

type. »