Devoir de Philosophie

ÂME ROMANTIQUE ET LE RÊVE (L') d'ALBERT Béguin (résumé et analyse)

Publié le 20/09/2018

Extrait du document

Cette oeuvre est une étude sur le romantisme allemand et la poésie française. Long de près dequatre cents pages, cet essai comprend deux parties, Le Rêve et la Nature et Le Rêve et la Poésie, parties elles-mêmes divisées, la première en trois livres (I-111), la seconde en deux livres (IV-Vl. Le livre I est consacré d’abord à une mise en valeur des rapports établis entre le romantisme allemand et le XVIIIe siècle, puis à une description des œuvres poétiques de Lichtenberg et de Moritz...

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)AME ROMANTIQUE ET LE R:Ë:VE (L').

Essai de l'écrivain suisse, d'expression fran­ caise, Albert Béguin (1901-1957).

Cette thèse de doctorat, soutenue devant la faculté des lettres de Genève sous le titre le Rê·ve ch,ez les romantiqttes alle­ mands et dans la poésie française moderne, parut d'abord (1937) en deux volumes et comportait, outre le texte, une immense bibliographie (plus de cinq cents titres); elle fut rééditée en un seul volume en 1939, sous une forme un peu plus condensée et allé­ gée.

L'homme qui rêve (il ne s'agit évidemment pas du sommeil, mais du rêve constructif des poètes), est, d'après Albert Béguin, celui qui vit deux existences parallèles, tout en attachant aux données de son rêve plus d'importance qu'il ne semble accorder à la vie réelle, à la vie de tous les jours.

C'est l'atti­ tude devant le rêve chez différents écrivains et poètes du XVIIIe siècle allemand qui a fourni à Béguin le fil conducteur qui lui permet de ratta­ cher les uns aux autres des esprits apparemment très divers et que rien n'autorisait à réunir avant d'avoir découvert ce dénominateur commun qu'est le rêve.

C'est dire que l'auteur n'accorde aucune importance aux questions d'écoles ou d'influences, mais uniquement aux affinités nées de la position de certains écrivains et poètes devant le rêve.

Le fait d'avoir recherché le premier ce dénominateur commun confère à Albert Béguin, suivant l'expres­ sion d'Edmond Jaloux, >.

Outre son intérêt général, le livre de Béguin se révèle très précieux à tous ceux qtli, ne connaissant pas la langue allemande, n'ont pu jusqu'à présent étudier les > peu connus même en Allemagne, tels que G.

H.

von Schubert, le pré­ bergsonien I.

V.

Troxler, Carl G.

Carus, ce médecin.

philosophe et peintre à la personnalité si atta­ chante, K.

Ph.

Moritz - chez lequel l'auteur trouve des points communs avec Proust et Maurice de Gué­ rin,- et quelques autres.

La seconde partie du livre étudie les rapports entre le rêve et la poésie, à tra­ vers Hôlderlin, Jean-Paul Richter, Novalis, Tieck, Arnim, Brentano et quelques autres.

Passant ensuite au domaine francais, Albert Béguin étudie - toujours du même point de vue - Senancour, Nodier, Nerval, Victor Hugo, Baudelaire, Mal­ larmé et Rimbaud.

On avait reproché à l'auteur de l'Âme romantique et le rêve de ne point avoir accordé une place suffisante aux symbolistes et de ne pas avoir mentionné Balzac et Claudel; l'avertissement à l'édition de 1939 explique cette lacune et répond à quelques autres critiques.

I~e livre d'Albert Béguin - véritable > d'érudition dans le domaine du romantisme allemand.

avec son uni­ vers fabuleux et son orientation très nette vers la métaphysique - séduit le lecteur par ses apercus originaux et ses analyses subtiles.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles