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Alexander POPE : La Boucle dérobée

Publié le 24/09/2012

Extrait du document

Il y deux Pope, en effet, fort différents l'un de l'autre, séparés par l'énorme labeur de la traduction poétique d'Homère. Le premier est tout lyrique, d'une fantaisie ailée et hardie, d' une passion vive et charmante ; le second, fort noble de pensée et de faculté d'observation fort originale, est tout didactique. Aucun des deux ne nous est bien étranger, mais le plus voisin de nous c'est le premier. C'est aussi le plus vrai, celui que la nature avait voulu former, qu 'elle avait pour ainsi dire décrété, et plus nous reli sons celuilà, plus il nous semble apercevoir en lui un poète en puissance bien autrement grand que celui que nous connaissons.

« Raymond Queneau.

Photo coll.

Viollet.

Le roman, contaminé par le désordre « z a­ zique » , abonde en termes argotiques, créations de mots et syntaxe disloquée, al­ ternant avec des pas­ sages de parodie dé­ bridée de style él evé.

Za zie introduit ainsi dans l'espace roma­ nesque un monde de joyeuse opposition aux règles du bien dire , de la morale et de la réalité.

Un monde de bonheur et de liberté d'tm diman c he qui durerait toute la semaine.

Le livre Un week-end à Paris Z azie, une jeune adolescente, débarque de sa province à Paris, en pleine grève du métro alors qu 'elle rêve de le prendre , pour passer un week-end chez son oncle Gabriel , qui dan se, déguisé en femme, dans un cabaret pour homosexuels.

Elle rencontre sa compagne, Marceline, Charles qui n'arrive pas à se déclarer à Mado , serveuse dans le restaurant de Turandot, et son inséparable perroquet Laverdure.

Au cours d'une fugue, elle se fait aider ou séduire par Pédro Surplus, qui revêtira ensuite d'autres identités (Trouscaillon, Bertin Poirée, Haroun Arachide), à qui elle raconte la macabre histoire de l'assassinat de son père incestueux par sa mère .

Au cours d'une promenade dan s Paris au cours de laquelle Gabriel lui montre la ville, celui-ci est enlevé par un groupe de touristes rencontrés à la tour Eiffel.

Zazie, la veuve Mouaque , qui se trouvait là par hasard , et le flic Trouscaillon partent à sa recherche .

Tout le monde finit la soirée dans une brasserie , puis dans le cabaret où danse Gabriel.

Après avoir attiré, par leur bagarre contre les employés du bar >, une troupe armée, ils disparaissent au petit matin , chacun dans une direction différente .

Zazie peut enfin prendre le métro pour aller rejoindre sa mère à la gare et rentrer chez elle, car la grève est terminée.

Joyeuse opposition aux règles L e personnage de Zazie ne varie pas du début à la fin du roman , avec son désir de prendre le métro et de boire du >.

Par contre, sa pré sence fait perdre à la topogra­ phie des lieux sa réalité.

Tous les monuments semblent se confondre, Gabriel et Charles passant leur temps à se disputer au sujet du nom des édifices qu'ils voient.

De même, les person­ nages ont une identité sexuelle confuse, jusqu'à la ville de Paris, féminisée malgré le côté phallique de la tour Eiffel que relève Gabriel.

La > pousse les êtres qui l 'entourent à chan­ ger et à vivre ouvertement leur désir.

Les questions insistantes qu'elle pose à Gabriel sur son homosexualité l'amènent à dévoi­ ler au grand jour ses activités nocturnes, alor s que Marceline, sa douce compagne au sexe d'ange, devient Marcel.

Charles, interrogé sur son incapa cité à se marier , ose enfin le faire.. »

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