Alessandro MANZONI : Les Fiancés

« vous en supplie , sir, la foli e m e g uett e.

Quoi que v ous exigi ez de moi, je /'a ccepte d 'avance .» « Ainsi, il se rait prêt à fair e n'imp ort e quoi ? se dit le baronn et en re lisant la lettre .

N 'importe quoi ! Il ve ut re st er en c ore un e se main e pour me laiss er une dernière c han ce ? C'e st moi qui vais le re ndr e fou ? Et le voi ci qui comm ence à vouloir se d éc harger de son châtim ent sur mes épaules.

» (.

.

.) Il avait dans l'esprit un plan mal d éfini de c onduit e à tenir vis-à-vis de son fils: s'il/' avait traduit en langage clair, on ne /'aurait certes pas trouvé bien joli , il ne dem eura que ce vagu e prin cipe que le je une homm e de vait subir l'épreuv e en att endant le ju gem ent.

« Il faut qu'il apprenn e /' art de se refuser à soi-m êm e qu elqu e chos e.

Il lui faut pour un t e mps vivre parmi se s pairs .

Et si vraim ent il m'aim e, il compr endra ce que je désire.

» Notes de l'éditeur L' Épreuve de Richard Fevere l fut d'abord taxée d' œuvre immorale et sub­ versive.

Meredith, en s'attaquant à l' idéal du « gentleman » de la société victorienne, essuya de ce fait de viru­ l entes critiques .

Cependant , beaucoup de ses contemporains (Dickens, Carlyle, Stevenson) ont salué en lui un écrivain de talent.

En 1891 , Oscar Wilde procla­ mait : « Nous avons en Angleterre un romancier incomparable : M .

George Meredith.

Il y a en France des artistes plus adroits, mais pas un seul qui em­ brasse la vie d'un regard aussi vaste ...

Il y a en Russie des écrivains mieux informés de la douleur.

Mais c'est à lui seul que revient( ...

) la philosophie dans la fiction.

Ses personnages ne se bornent pas à vivre : ils vivent par la pensée.

On Questions: 1.

Où Mer edith passa+il son en fance? 2 .

Qu~lle est la tram e esse ntielle du roman ? peut les cons idérer sous un millier de points de vue .

Ils sont suggestifs .

Il y a en eux et autour d'eux une âme .

Ils sont interprètes et symboles ...

» -Constan­ tin Photiadès , L 'Art de George Mere­ dith , Armand Colin, 1910 Meredith a subi l'influence du philo­ sophe Herbert Spencer.

Son attitude à l'égard de la fonction romanesque entre en résonance avec l'idéologie du progrès prônée par Spencer.

Comme lui, il s'interroge à travers le roman sur le poids des conventions , qui entravent le développement des individus.

Mora­ liste autant que romancier , il fustige l a société victorienne , sa léthargie et son hypocrisie.

3.

Qu' advi ent - il du mari age cland estin de Rich a rd? 4 .

Quelle est l a fon cti on du roman , selo n M ere dith ? 5.

A quo i v oit- on l'admirati on de M eredith pour Mo lière? 6 .

Po ur quo i le rom an fut-il taxé d '« œuvr c imm ora le e t subversive»? © MCM XClll Edito-Scrv ice S.A.

l m p.

CEE .

Photo G.

Dagli Orti.

© MCM XClll ProLitt cris.

Zuric h.

Nantes , musée d es Bea ux-Ans.

D2 460 133-08. »