A une passante
Publié le 12/10/2013
Extrait du document
«
elle l'a fait « renaître » (vers 10).
Toutefois, la seule action, boire (« moi je buvais ») au vers 6,
exprime son désir de rencontrer cette « fugitive beauté ».
L'apparition de la passante reste, cependant, fugitive.
Par exemple, sa disparition est accentuée au vers 9 par les points de suspensions : « Un éclair...puis
la nuit ».
L'éclair peut symboliser son coup de foudre tandis que la nuit représente la solitude et la
détresse du poète.
En outre, le champ lexical du temps accentue cet effet de brièveté :
« soudainement », « trop tard ! Jamais, peut être ! ».
Baudelaire essaie de se remémorer cette rencontre : « ne te reverrai-je plus que dans l'éternité? ».
Mais, il désespère comme nous le montre l'adverbe « jamais » dans le dernier tercet, qui est, pour ce
poète, une fatalité.
Le sonnet « A une passante » de Baudelaire reprend l'opposition entre spleen et idéal.
En
effet, après avoir été attiré par la beauté foudroyante d'une inconnue, le poète a pu définir son idéal
de beauté.
Cependant, Baudelaire, fasciné, tente avec désespoir de retrouver cette incarnation de la
beauté féminine, qui se terminera par une fatalité..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Analyse linéaire Bac Français A une passante de Baudelaire
- Baudelaire, A un passante, analyse linéaire
- Lecture détaillée 2 : À UNE PASSANTE, C. Baudelaire
- "à une passante" baudelaire analyse liénaire
- La Passante du Sans-Souci est une auto-fiction de Joseph Kessel, écrite en 1935 et publiée en 1936, s’inscrivant dans la lignée des reportages kesseliens.