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A la Recherche du temps perdu 1913-1922 Marcel Proust (1871-1922)

Publié le 29/06/2015

Extrait du document

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Mélopée incantatoire qui hypnotise comme hypnotise toute des­cente dans les profondeurs de l'inconscient, l'oeuvre de Proust n'en est pas moins, en son entier, une symphonie orchestrée avec rigueur, telle une cathédrale dont toutes les parties, porche ou vitraux, concourent à l'unité.
 
Célèbre entre toutes, l'anecdote de la publication du premier volume de A la Recherche du temps perdu : refusé par Gide, chez Gallimard, ainsi que par d'autres éditeurs, Proust publia son livre à ses frais (chez Grasset), à compte d'auteur !
Le Temps retrouvé
Le temps a passé depuis l'enfance. La guerre est là qui perturbe autant Combray que Paris. Les Verdurin cependant tiennent encore leur salon ; le baron de Charlus, transformé en théoricien de la guerre, n'en participe pas moins à d'étranges rituels masochistes dans un hôtel très spécial ; Robert de Saint-Loup meurt glorieu­sement sur le front.
Après la guerre, convié à une matinée chez le prince de Guer-mantes, le narrateur sent affluer les souvenirs, comprend qu'il peut ainsi goûter «un peu de tenips à l'état pur«. Au terme d'une lon­gue réflexion sur la vie et l'oeuvre d'art, le narrateur conclut que l'art peut seul lui permettre de retrouver le temps perdu. Chez les Guermantes, les invités ne sont plus que des fantômes, des vieillards méconnaissables. Conscient de la vanité des plaisirs mon­dains, le narrateur décide d'écrire A la Recherche du temps perdu.
Le temps perdu non seulement le paradis de l'enfance, mais aussi le temps «perdu« à vivre parmi la faune des salons mon­dains, un temps que Proust reconquiert, « retrouve« en déci­dant d'utiliser ses observations dans une oeuvre d'art.

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« A la Recherche du temps perdu 1 95 sexuel, esthète et bavard impénitent, membre de cette étrange con­ frérie des «hommes-femmes».

Le narrateur fréquente le salon des Guermantes où l'on parle beaucoup de l'affaire Dreyfus.

Alber­ tine lui échappe; c'est à Balbec qu'ilia soupçonne d'être homo­ sexuelle; il l'invite à vivre avec lui à Paris.

La Prisonnière Eprouvant pour Albertine une passion dévorante, il est rongé par la jalousie.

Le grand écrivain Bergotte meurt cette année-là ...

· Chez les Verdurin, le narrateur éprouve un grand bonheur musical ...

Un jour, Albertine disparaît.

Albertine disparue n apprend qu'Albertine s'est tuée à l'occasion d'une chute de che­ val.

ll enquête sur sa vie passée et souffre de ses nombreuses tra­ hisons.

ll ne retrouve le calme qu'après de longs mois.

A Venise, il apprend le mariage de Gilberte et de son ami Saint-Loup, lequel se révèle lui aussi un «homme-femme».

Le Temps retrouvé Le temps a passé depuis l'enfance.

La guerre est là qui perturbe autant Combray que Paris.

Les Verdurin cependant tiennent encore leur salon; le baron de Charlus, transformé en théoricien de la guerre, n'en participe pas moins à d'étranges rituels masochistes dans un hôtel très spécial; Robert de Saint-Loup meurt glorieu­ sement sur le front.

Après la guerre, convié à une matinée chez le prince de Guer­ mantes, le narrateur sent affluer les souvenirs, comprend qu'il peut ainsi goûter. »

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