1885: Publication de Germinal de ZOLA
Publié le 22/02/2012
Extrait du document


«
travail.
Mais les grévistes de Montsou envahissent la mine et cassent le matériel.
De plus en plus violente, la fouleva de puits en puits, en fuyant les gendarmes.
ElleIls réclament du pain, devant chez Hennebeau, le directeur, quifait appel à l'armée.
La colère est à son comble, les mineurs s'attaquent à l'épicier, qui est tué.
Sixième partie : L'armée occupe les fosses.
Des ouvriers sont licenciés.
Étienne se cache.
Chaval annonce qu'il va diriger une équipe de mineurs belges pour casser la grève.
Étienne et lui se battent.
Catherine désarme Chavalmais, malgré son amour pour Étienne, refuse de vivre avec lui.
Les grévistes font face à l'armée, qui tire.
Septième partie : Beaucoup d'hommes (dont Maheu) sont morts ; les mineurs en veulent à Lantier.
Ils reprennent le travail sans avoir rien obtenu.
Un anarchiste a saboté la mine, les galeries s'effondrent.
Étienne estprisonnier sous terre avec Chaval, son ennemi, et Catherine, la femme qu'ils aiment tous les deux.
Lantier le tuemais Catherine meurt à son tour, par manque d'air et de nourriture.
Étienne est sauvé mais ses cheveux ontentièrement blanchi.
Restée seule avec trois enfants en bas âge et un infirme, la Maheude doit retourner à la mine.Avant de partir pour Paris, pour faire une carrière politique, Étienne Lantier vient la saluer et elle lui pardonne.
Tousdeux veulent croire à une revanche et à une victoire future des syndicats.
II.
Les personnages
1.
Étienne Lantier
« Il devait avoir vingt et un ans, très brun, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus.
» Né en 1846, fils deGervaise Macquart-Coupeau et d'Auguste Lantier, personnages de l'Assommoir , Étienne Lantier échappe à la folie familiale.
Sa jeunesse explique en partie son idéalisme et sa volonté de changer le monde. Surtout, contrairement aux autres mineurs, il n'est pas né à la mine : elle ne lui apparaît pas comme une fatalité.
Il aime convaincre etentraîner ses camarades.
Les épreuves, la violence et la mort de Catherine le rendent plus mûr, ce que symbolisentses cheveux blancs de rescapé, à la fin du roman.
2.
Bonnemort
Le père de Toussaint Maheu, Vincent, surnommé Bonnemort, parce qu'il a été sauvé trois fois lors d'accidentsdans la mine, représente toutes les familles de mineurs.
Il est fier que son grand-père ait trouvé un filon qui porteson prénom.
Comme tout le monde, il y a perdu des parents : son père, ses frères.
Il y voit mourir fils et petit-fils.Sa résignation, au début du roman, puis sa colère sauvage, à la fin, rendent compte de l'évolution psychologique des mineurs de Montsou.
3.
La Maheude
La femme de Toussaint Maheu a travaillé dans la mine jusqu'à vingt ans et élève sept enfants : les trois aînés,Zacharie, Catherine et Jeanlin, travaillent à la mine ; Alzire est bossue ; Lénore, Henri et Estelle n'ont encore, audébut du roman, que six, quatre ans et trois mois.
La Maheude n'est pas résignée à la misère mais sait sedébrouiller, trouver des solutions pour nourrir les siens.
D'abord méfiante vis-à-vis des rêves d'ÉÉtienne, c'est ellequi pousse ensuite sa famille à la révolte : la Maheude veut croire en un avenir meilleur pour ses plus jeunesenfants.
4.
Les bourgeois
Ni le directeur de la mine, M.
Hennebeau , ni les Grégoire ne sont des caricatures : le premier n'est pas un méchant patron mais un homme faible, qui craint sa femme et redoute de perdre sa place à cause de la grève.
Lesseconds, rentiers et oisifs, ne sont pas malhonnêtes mais coupés de toute réalité.
C'est le contraste entre leurexistence douillette et la vie terrible des mineurs qui est insupportable.
La mort de Cécile Grégoire, leur fille chérie,apparaît comme un signe de changement…
III.
Les thèmes principaux
1.
La parole
Le rêve de justice sociale prend forme avec la parole, le discours.
Comme les rêves, les mots sont d'abordsimples : « si l'on avait du pain seulement » .
Au début du roman, les mineurs se taisent, de peur d'être renvoyés. Puis viennent les discussions, le soir, et les « causeries » d'Étienne chez les Maheu.
Ses discours devant les mineurslibèrent, enfin, la parole et avec elle s'exprime l'espoir d'un monde plus juste.
2.
La mort
La mort est toujours présente dans le roman.
Les mineurs résignés meurent dans un éboulement ou les.
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