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Viticulture : techniques de la culture de la vigne, panorama du vignoble français

Publié le 29/10/2011

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La vigne et sa culture ont, à coup sûr, une origine orientale : la plante est tres probablement originaire de Transcaucasie où abondent encore des vignes sauvages ou lambrusques, appartenant à l'espèce Vitis vinifera. Ces lambrusques, que l'on trouve dans des forêts de chênes, grimpent sur les troncs et les branches de ces arbres qui constituent leurs supports pour atteindre la lumière et porter leurs fruits au sommet de leur ramure.

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« Evolution du vignoble en France Si on suit, depuis la fin de l'empire romain, l'his­ toire du vignoble français, on constate que son implan­ tation a variê au cours des siècles, comme aussi la no­ toriêtê des divers crus.

Au XIXe siècle, le vignoble êtait stabilisê, la culture de la vigne avait rêgressê dans les rêgions septentriona­ les surtout depuis 1800, au profit des rêgions plus mê­ ridionales et on s'acheminait vers l'implantation ac­ tuelle, I'Hêrault, l'Aude et le Gard devenant alors les premiers dêpartements producteurs, ceci surtout en raison de la possibilitê du transport des vins à longue distance, grâce au chemin de fer.

La physionomie du vignoble a, de plus, profondé­ ment changê de 1850 à nos jours, par suite des flêaux qui s'abattirent sur le vignoble dans la seconde moitiê du XIXe siècle et qui modifièrent profondêment les conditions de la culture.

Il s'agit de maladies très gra­ ves jusque-là inconnues dans les vignobles europêens et qui apparurent à cette êpoque, maladies cryptoga­ miques : oiaium (1859), müdiou (1878), black-rot (1885), et, en outre, le phylloxêra qui commença à ma­ nifester ses ravages en 1865.

La première maladie grave fut l'oïdium, signalê dans le vignoble en 1850 et qui à la faveur de circonstances atmosphêriques favorables progressa rapidement d'une façon inquiêtante.

On tenta de lutter contre ses rava­ ges en expérimentant des variêtés résistantes en prove­ nance d'Amérique, mais ces vignes introduisirent le phylloxéra, minuscule insecte hémiptère, et ainsi, au moment où, grâce à la découverte de l'action du sou­ frage on pouvait lutter contre l'oïdium et s'en accomoder ,l'introduction du phylloxéra causa, elle, en quelques années après 1865, la ruine du vignoble fran­ çais, aucun des nombreux moyens de lutte expêrimen­ tés ne permettant de juguler ce fléau.

On se rendit bientôt compte, fort heureusement, que les vignes américaines responsables de l'introduction du phylloxéra résistaient aux piqOres de l'insecte qui, au contraire, détruisait les racines des cépages vinifera.

Sous l'impulsion de Foex, Viala, Ravaz, d'autres en­ core, on entreprit la reconstitution du vignoble en gref­ fant les cépages français sur des espèces américaines : vitis riparia, vitis rupestris, vitis Labrusca, vitis cordifo­ lia qui s'étaient avêrêes les plus convenables pour ser­ vir de porte-greffes .

Il fallut dès lors établir des pépi­ nières et plantations de porte-greffes et substituer aux simples boutures de vinifera des boutures associant un porte-greffe américain chargé d'assurer l'enracinement et un greffon du cépage convenable.

La qualitê des vins pour laquelle on avait éprouvé tant de craintes en inaugurant ces techniques fut alors sauvegardêe.

L'hybridation des vignes américaines entre elles ou avec des cêpages français permit d'obtenir une gamme de porte-greffes rêsolvant mieux les problèmes d'adap­ tation aux sols et de compatibilité des porte-greffes et des greffons.

Tandis que la lutte contre le phylloxêra était menêe à bien, le mildiou puis le black-rot vinrent s'ajouter à l'oïdium pour frapper le vignoble.

La parade fut trouvêe grâce aux bouillies cupriques préconisêes par Millardet, mais il en rêsulta l'obligation de traitements difficiles et onéreux qui contribuèrent aussi à faire dis­ parattre des vignobles de rentabilitê trop marginale.

Les vignes amêricaines souffrant peu des atteintes de ces maladies, on chercha à crêer des hybrides alliant cette résistance aux qualitês des Vinifera et on y par­ vint avec plus ou moins de bonheur au moyen des hy­ brides dits producteurs directs.

REPRODUCTION DE LA VIGNE Pépinières -Production des plants.

La vigne a toujours êtê normalement reproduite par voie végêtative, les semis ne conservant pas fidèlement les caractères parentaux.

Depuis l'invasion phylloxéri­ que, le marcottage qui rêsolvait très simplement autre­ fois le problème de l'entretien et du rajeunissement du vignoble a du être abandonné et ne subsiste que dans les champs de pieds mères de porte-greffes.

De même, le bouturage direct ne peut être pratiquê et les cépages français doivent être greffês sur des sujets de sang amêricain servant de porte-greffes.

La production des plants est effectuêe par des pépi­ niêristes spécialisês qui fournissent aux viticulteurs des plants greffés dont la soudure et la première émission de racines sont assurêes en chambres de stratification , dans des conditions convenables de température et d'humidité.

Ces racines-soudêes sont ensuite élevêes et développées · en pépinières avant leur livraison pour plantation.

Actuellement les porte-greffes dont l'emploi est auto­ risê font l'objet d'une liste limitative comprenant prin­ cipalement Rupestris du Lot, Riparia Gloire de Mont­ pellier - 41 B - 34 EM -333 EM - 3309 C - 161 49 C, Berlandieri Colombard, Chasselas Berlan­ dieri etc ...

Le choix des porte-greffes convenables est dictê par la considêration de leur convenance aux conditions du sol et du climat, de leur résistance au phylloxêra - qui n'est pas toujours absolue - à la chlorose, à la sécheresse ou au contraire à I'humiditê ; et de leur vi­ gueur etc ...

CARACTËRISTIQUES ESSENTIELLES DE LA VITICULTURE A beaucoup d'êgards, la viticulture s'apparente à la production fruitière et, dans les deux cas, il s'agit de plantes pêrennes dont on récolte les fruits à maturitê.

Les diffêrences, importantes, proviennent essentielle­ ment des caractêristiques propres à la vigne .

Que le raisin soit utilisê directement pour la table ou pour la cuve, les rendements et la qualitê des pro­ duits dêpendent comme pour toutes les productions agricoles, du sol, du climat, de la plante (en l'espèce des cêpages) et des modalitês de la culture.

Le même cêpage peut fournir des produits bien diffêrents selon les situations et conditions diverses où il est cultivê.

La quantitê des vins dêpend aussi beaucoup des conditions de vinification et de conservation.

Le cê-. »

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