Virus - Bactéries - Protophytes et Protozoaires
Publié le 25/10/2011
Extrait du document
On groupe généralement ces êtres vivants que sont les protophytes et protozaires, dont la taille varie du micron au millimètre et parfois même jusqu'au centimètre, parce qu'on les considère, tantôt comme relevant du règne animal et tantôt comme appartenant au règne végétal. Leurs ressemblances, ou affinités systématiques, demeurent en effet, incertaines dans bien des cas.
«
Louis Pas teur (1822-1895) .
On lui doit, parmi ses études sur les fermentations .
la « pasteurisat ion».
méthode g6n6relloée pour la conservation du lait.
de la biére .
etc, la découverte du vibrion septique, du staphylocoque , du vaccin contre la maladie du char bon et surtout de celui de la rege qui lui valut sa grande c616 - brlt6.
[Photo Corson-Fotogram - Peinture d' Edelfe lt)
y provoquait expérimentalement la rouille du blé, ma ladie cryptogamique due à un champignon microscopi que de l'ordre des Urédinales.
L'étude des micro-organismes allait connaître sous
l'impulsion de Louis Pasteur {1822-1885) une évolution
dont le retentissement mondial fut considérable.
Capi tale à tous points de vue fut la portée scientifique et
humanitaire de l' œuvre du grand savant français , fon dateur de la science des microbes (le terme devait être crêé en 1878 par Sédillot), ou microbiologie .
Voici
quelques étapes de l'œuvre de Pasteur :
1857 : la fermentation du jus de betterave est
l'œu vre d'un micro -organisme ;
1859: la géné ration dite spontanée est une chimère ;
1861 : tout « ferment t provient d'un « ferment t pré existant;
1865 : lutte contre la maladie du
ver à soie ; recher ches sur le vin et le vinaigre ; étude de la ma ladie de la bière ;
1877 : résolution des problèmes de la plupart des
maladies contagieuses des animaux supérieurs
et de l'homme ;
1888 : derniers travaux à
l'Institut Pasteur nouvelle ment créé, fin d'une glorieuse vie scientifique .
le 28 septembre 1895, le maître s'éteint à Villeneuve l'Etang; mais les recherches continuent dans les labo-
ratoires ; de nombreux et illustres disciples de Pasteur,
parmi lesquels Emile Roux, Chamberland , Mitchn· i koff, Albert Calmette, Camille Guérin, Ch.
et M.
Ni colle ...
La France a donc joué un rôle considérable dans la
fondation de l a microbiologie .
Toutefois , à l 'étranger ,
la part prise par les savants aux recherches sur les « in finiment petits , est importante.
Il suffit de rappeler
celles effectuées en Angleterre par Joseph Lister (1827- 1912) , créateur de l'asepsie en chirurgie opératoire , et
celles dirigées en Allemagne par le médecin Robert Koch qui découvrit en 1882 le bacille de la tubercu lose , portant son nom.
Jusqu'à l 'heure actuelle , les pro grès de nos connaissances dans ce domaine de la ma tière vivante n'ont cessé de se développer ;·ils condui sent à une compréhension encore meilleure des méca nismes intimes caractérisant la vie.
Ces progrès tien nent surtout dans l'emploi de nouvelles méthodes d'in vestigation résultat du passage de l'optique photonique
à l'optique électronique .
Après que L de Broglie eut
reconnu, en 1924, la nature ondulatoire des rayons
électroniques, et qu'on ait remarqué l'action sur les électrons d'une bobine magnétique (Busch 1927) , on s'achemina vers la construction du premier microscope
électronique (Ruska et Von Barries, 1933).
On comprendra aisément toutes les facilités techniques qui
furent dès lors placées entre les mains des cytologistes
modernes par l'optique électronique.
Si l' on considère en effet que le pouvoir séparateur, ou résolvant, d'un œil normal est de; 7/10e de mm; alors que celui du
microscope simple de Van Leeuwenhoek était de 2 mil lièmes de mm ; que .les microscopes de la fin du XIXe siècle ramenaient cette limite de résolution à 2 dix-mil lièmes de mm ; mais que les premiers microscopes
électroniques la réduisaient encore à 4 millionièmes de
mm .
De nos jours, l'exploration du monde microbien
bénéficie de grossissements optiques parfois bien supé rieurs.
Le perfectionnement des techniques amène à préci ser l'extrême petitesse des « unités biologiques , .
Elles
auraient la taille d'une molécule unique géante, faite
d 'une substance albuminoïde particulière de type
nu cléo-protéinique.
Pour certains virus, par exemple celui
de la mosaïque du Tabac , la longueur est de 430 mil lion ièmes de mm ; ou 430 millimicrons , et le diam ètre en est de 12 millimicrons.
La molécule de sucre de
saccharose a un diamètre 24 fois moindre et une lon gueur (ou épaisseur) 430 fois plus petite .
A l'intérieur
d'un même micro-organisme peuvent s'observer des
éléments plus fins, particules
ou organites, susceptibles
d 'une activité propre généralement liée à l'intégrité
morphologique, mais qui dépend des conditions du mi lieu de vie.
Cet échelon inférieur, moléculaire , de
l'unité biologique pour une matière vivante, qui n'est
mathématiquement pas divisible à l'infini , nous place
parfois dans l' impossibilité de délim iter nettement
les frontières entre l'inerte et le vivant, le minéral et l'or ganique.
De même, la distinction entre les formes à
ranger dans le règne animal et celles qui doivent être
classées parmi les végétaux n'est pas toujours facile.
La substance chimique constituant les virus est de na ture azotée , ou protidique, analogue à celle qui entre
dans la composit ion des noyaux cellulaires des êtres
plus élevés en organisation .
Cette nucléo-protéine des.
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