Vautour pape

« 21a Vautour 1 Les différentes espèces de vautoura groupent dea o~ il large envergure.

Ils constituent à ce titre un remarquable exemple d'adaptation au vol.

Avec l'homme, le vautour figure ainsi parmi les rares animaux capables de tirer parti d'une aource d'énergie naturelle autre que l'énergie musculaire.

·2 Les vautours africains, notammen,, sont trop gros pour voler uniquement grâce à leura muscles.

Comme les cigo­ gnes ou les pélicans, les vautoura sont des planeurs, uti­ lisant pour leurs déplacements différents types de cou­ rants d'air.

En leur absence, par exemple tôt le matin, Il$· restent pratiquement clou6s au sol, à tel point qu'on peut alors les attraper à la main.

3 Le comportement d'uri vautour en vol est pratiquement ceh,li d'un pilote de vol il voile.

Les découvtmes les plus remarquables réalisées sur ces oiseaux ont été faites en les suivant à l'aide de puissants planeura.

La trajectoire de vol plané est invariablement inclinée vers le sol : l'énergie nécessaire · au mouvement en avant est tirée de la perte d'énergie potentielle au coura de la chute.

Cette énergie potentielle est acquise en montant le plus haut possible.

Comme le planeur humain, l'oiseau doit donc savoir se servir des aacenseura naturels.

4 Un premier type de courant d'air ascensionnel se crée lorsqu'une masse d'air en · déplacement rencontre une colline et s'élève ie long de sa pente.

La technique du vol qui s'impose dans ce _cas consiste en des altera et retopra perpendiculaires au ·courant gazeux.

Si l'ascension est le fait d'un courant d'air thermique, l'oiseau dQlt voler en cercles autour de la colonne d'air.

A la sortie d'un obstacle, un courant d'air peut tomber et former une vague ataUonnalre par rapport au sol.

Des pilotes che­ vronnés au&Si bien que des oiseaux les prennent parfois. »