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Respiration aquatique

Publié le 08/01/2012

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Un animal pourvu de poumons pourrait-il respirer de l'eau à la place d'air ? D'un point de vue théorique, la question est importante : au-delà de l'identité de fonction, elle pose le problème de la différence de nature entre l'appareil respiratoire du poisson et celui du mammifère. D'un point de vue pratique, une réponse affirmative simplifierait considérablement certains aspects des plong6es sous-marines, voire certains problèmes posés par la conquête de l'espace.

« Respiration aquatique 187 , respiratoire normal, la respiration aquatique des souris leur demandait une dépense d'énergie soixante fols supé­ rieure l la normale, ce qui finissait par les épuiser.

5 Des expériences analogues, réalisées avec des chiens, ont fait ressortir qu'un inconvénient grave de la respira­ tion aquatique est la diffusion dea gaz 6 000 fols plus lente dana l'eau que dana l'air.

Il apparait ainsi que la grande différence entre l'appareil respiratoire du poisson et celui du mammifère est d'ordre géométrique : les lamelles branchiales sont disposées de telle sorte que les phéno­ mènes de diffusion ne sont plus dès facteurs limitatifs.

6 L'adaptation à l'homme de la respiration aquatique trouverait une application précieuse dans la plongée sous­ marine.

Un plongeur ayant les poumons remplis de liquide n'aurait pas à se soumettre aux longues et péni­ bles stations de décompression.

7 L'immersion d'un astronaute d~s un liquide pourrait lui permettre de supporter dea accélérations qui, sans cette précaution, détruiraient à coup sOr ses poumons.

Le liquide Idéal, peu visqueux et permettant les meilleurs échanges gazeux, reste à trouver.

Les fluorocarbures semblent des composés prometteurs .

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Voir aussi : Batraciens, Poissons à sang chaud.. »

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