Requin blanc

« Le Grand Requin blanc Le grand requin blanc est un prédateur d'une puissance extraordinaire: il est capable d 'attaquer et de manger pratiquement tout ê tre vivant, animal ou humain , qu'il rencontre dans les profondeurs océaniques.

R ares sont l es anim a ux inspirant autant de t erre ur e t de fascination que le gra nd requin blanc.

La litt éra ture e t le c iném a e n ont fait un tueur assoiffé de sang .

le tenant tes­ ponsab le de nombr e uses attaqu es souv ent m o r­ telles.

Si la plupart des réc its le co ncernant amp li­ fient la réalité des fa its e t relèvent plutôt de la l ége nde o u de l'affabu lati on , il est cert ain que le g ra nd requ in blanc constitu e l' un des pr éda te ur s l es plus efficaces du monde marin.

Une élégance mortelle La silhouette du re quin re flè te une parfaite hydro­ dynamique au service d'une extrao rdin aire vélo­ cité.

Son co rps est en effet extrêmeme nt lo ng i­ ligne , l égè remen t aplati sur l es côt és et asso rti de deux extr ém it és en forme de pointe .

Contrair e­ m ent aux autres r equins do nt le corps est tr ès mobil e, le r equin blan c est relativem e nt raide et ne se déplace que grâce à la propu ls ion quï l ob tient en effec tuant de brusques co ups de qu eu e.

Cette techniqu e est tr ès efficace car elle permet au squa le d'a tteindr e d es vitesses d e 80 km /h l orsqu'i l s'apprê te à attaqüe r.

Il ne saurai t toutefois maintenir son allur e à de telles vit esses tr ès longtemps , mais il est capab le de nager des jours durant à une vit esse const ante de 3 km/h sans manifest er la moindre fatigu e.

Sa rési stance tient à l a fo is à sa morpholo­ gie e t à la présenc e d'un gra nd nombre de mus cl es roug es.

Ces muscles n écess itent ce rtes un apport imp ortant en sang oxygéné, ma is sont capa bles de fo nc tionne r ind éfinim ent.

Cette apti­ tud e est abso lum ent vita le pour le requin car il n e possèd e pas de vess ie nat a to ir e.

Cette dernière agit comme un flotteur et permet aux po issons qui en sont do tés de se maintenir immobil es à une profondeur désirée.

L es requins blancs doi­ vent donc se dép lacer continu ellemen t, sinon ils finirai ent to ut s impl eme nt par coul er.

De plus , ces anim aux sont éga le m en t con traints de se déplacer constamment pour garantir un mini­ mum d'irrigation à leurs branchies.

L e grand r equin blanc passe don c une bonne partie de sa vie à se mouvoir l ente m e nt.

dépe n­ sant ain si peu d'énergie .

Cette «économie » lui perm et d 'espace r ses prises de nou rritur e de plu­ sie ur s jou r s, voire dans certains cas de plusieurs semaines.

Mais l a le nt eur d e sa nage ne doit pas fa ire i llusion: le «gr and blanc » est en éta t d 'ale rt e co nst ant , toujours à l'affût d'un e proie éve ntuelle .

Ce prédat eur dispose à cet effe t de tout e un e gamme d'organes sensoriels figuran t parm i l es plus dé\'e loppés du règne animal.

! Dépourvu de vessie natatoire , a le grand requin blanc doit se maintenir continuellement en mouvement.

Il compense cette absence par des organes olfactifs extrêmement développés.

MANGEUR D'HOMMES? Le grand requin blanc est le plus grand de s req uins prédateur s.

Sa tai l le moye nne est de 4 à 5 mèt res mais il arrive que certains mesu­ rent jusqu'à 9 mè tres .

tous pourvus de den ts tra nchantes et impressionnantes.

Il est égale­ ment le seul req uin à se nourrir régulièremen t d'animaux à sang chaud tels que les phoques ou les dauphins.

I l n'est donc pas étonnant qu'il s'attaque à des êtres humains.

Ce qui est surprenant en reva nche , c'est que des hommes survivent à de telles attaques .

U ne des exp lications tient dans la techn iq ue du requin qui consiste à simplement arracher un morceau de ses victimes pour recommencer ensuite au lieu de la dévorer entièrement du premier coup.

Lorsqu 'il s'agit d 'un homme .

celui-ci a souvent été sorti de l'eau par des sauveteurs avant que le requin n'ait eu le temps de revenir finir son festin.

Mais , malheu­ reusement, le requin a souvent inf ligé des bles­ sures mortelles, même si de nombreuses per­ sonnes peuvent survire avec de terribles cica­ trices.

Le requin tigre.

qui est tout aussi dan­ gereux , a trés probablement dévoré plus d'hommes que le grand requin blanc.

mais les victimes ne sont plus là pour en parler!. »