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Règne végétal MARRONNIERS ET CHÂTAIGNIERS

Publié le 29/01/2019

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Des bois inégaux

 

Le châtaignier est utilisé en ébénisterie. Son bois est de très bonne qualité et se fend aisément. On l’utilise, tout comme celui du chêne, pour fabriquer les tonneaux, les meubles et les parquets, ainsi que les charpentes.

 

Le bois du marronnier est de couleur crème. Il est très tendre et facile à travailler, mais son utilisation est limitée par sa tendance à présenter des fibres tordues. C’est cependant un bois réputé pour la pyrogravure.

 

Un avenir menacé

 

Si le châtaignier peut vivre très vieux et si l’on en recense 200 variétés, cet arbre est toutefois menacé par le déboisement général et par les maladies. La maladie de l’encre est causée par deux champignons phycomycètes, Endothia parasitica et Phytophtora cambiuora. La maladie du chancre de l’écorce est tout aussi nuisible.

 

Le marronnier n’est pas mieux loti. Il souffre de la dégradation de son biotope, en particulier des pluies acides et de la pollution urbaine.

Les fruits

 

Le marronnier a un fruit entier alors que celui du châtaignier est cloisonné. Mais la confusion demeure souvent en raison du fait qu’on utilise les mêmes termes pour les qualifier. Ce que l’on appelle communément marrons glacés sont en réalité des châtaignes confites. Quant à la fameuse dinde aux marrons que l’on déguste pour les fêtes de fin d’année, les marrons qui servent d’accompagnement à la volaille sont là encore... des châtaignes!

 

Le « marron » a d’abord désigné une grosse châtaigne. Le marron d’Inde était appelé «châtaigne de mer» ou «châtaigne de cheval», hippocasta-num en latin, d’où le nom de la famille du marronnier (Hippocastanacées). Il est d’un brun luisant, avec une large tache blanche, enveloppée dans une bogue globuleuse, verte et épineuse. Il y a une seule et même graine par marron. En

 

outre, les marrons sont impropres à la consommation humaine en raison d’une importante amertume.

 

Mais on peut toutefois en extraire la fécule qui sert alors à l’alimentation du bétail. De même, on a tiré parti de la saponine qu’ils contiennent pour blanchir le linge. Mais c’est surtout en médecine que les marrons ont trouvé leur utilité car ils ont des vertus contre les maladies d’origine veineuse (varices, hémorroïdes).

« Marronniers et châtaigniers Les fruits Le marronnier a un fruit entier alors que celui du châtaignier est cloisonné.

Mais la confusion demeure souvent en raison du fait qu'on utilise les mêmes termes pour les qualifier.

Ce que l'on appelle communément marrons glacés sont en réalité des châtaignes confites.

Quant à la fameu­ se dinde aux marrons que l'on déguste pour les fêtes de fin d'année, les marrons qui servent d'accompagnement à la volaille sont là encore ...

des châtaignes! Le" marron» a d'abord désigné une grosse châ­ taigne.

Le marron d'Inde était appelé "châtaigne de mer» ou «châtaigne de cheval», hippocasta­ num en latin, d'où le nom de la famille du mar­ ronnier (Hippocastanacées).

Il est d'un brun lui­ sant, avec une large tache blanche, enveloppée dans une bogue globuleuse, verte et épineuse.

Il y a une seule et même graine par marron.

En chute des châtaignes outre, les marrons sont impropres à la consom­ mation humaine en raison d'une importante amertume.

Mais on peut toutefois en extraire la fécule qui sert alors à l'alimentation du bétail.

De même, on a tiré parti de la saponine qu'ils contiennent pour blanchir le linge.

Mais c'est surtout en médecine que les marrons ont trouvé leur utilité car ils ont des vertus contre les maladies d'origine veineuse (varices, hémorroïdes).

Les châtaignes sont nourrissantes.

Elles se consomment cuites à l'eau pour donner des confitures, des purées ou des crèmes de marrons, mais on les prépare aussi grillées.

Sèches, les châ­ taignes sont fort nutritives.

Elles contiennent de l'amidon, du sucre, des protides, des matières grasses, des sels minéraux et de la cellulose.

Les châtaignes ont joué un rôle essentiel dans l'alimentation humaine tout au long des siècles passés, car leur cueillette à l'état Les châtaignes ......

gri llées, bou/1/ies, confites, étalent un aliment de base avant l'arrivée de la pomme de terre du Nouveau Monde .

......

Décimées par •la maladie de l'encre•, venue d'Espagne, en 1850, les châtaigneraies françaises ont été reconstituées avec, le plus souvent, une variété (Castanea crenata), originaire du Japon et très résistante à cette maladie.

sauvage permettait de se nourrir à moindre coût.

On en faisait également profiter les animaux et notamment les porcs.

Aujourd'hui, on les trans­ forme aussi en farine pour le bétail.

Le châtaignier est encore exploité en vergers en Corse, dans le Var et l'Ardèche.

Mais les châ­ taigneraies sont en nette régression depuis la fin des années 1950, faute de main-d'œuvre.

Des bois inégaux Le châtaignier est utilisé en ébénisterie.

Son bois est de très bonne qualité et se fend aisément.

On l'utilise, tout comme celui du chêne, pour fabri­ quer les tonneaux, les meubles et les parquets, ainsi que les charpentes.

Le bois du marronnier est de couleur crème.

Il est très tendre et facile à travailler, mais son utili­ sation est limitée par sa tendance à présenter des fibres tordues.

C'est cependant un bois réputé pour la pyrogravure.

Un avenir menacé Si le châtaignier peut vivre très vieux et si l'on en recense 200 variétés, cet arbre est toutefois menacé par le déboisement général et par les maladies.

La maladie de l'encre est causée par deux cham­ pignons phycomycètes, Endothia parasitica et Phytophtora cambivora.

La maladie du chancre de l'écorce est tout aussi nuisible.

Le marronnier n'est pas mieux loti.

Il souffre de la dégradation de son biotope, en particulier des pluies acides et de la pollution urbaine.

LE SAVIEZ-VOUS? Pour connaître exactement l'âge d'un arbre et les différentes variations de sa croissance, il suffit d'observer une coupe transversale de son tronc.

Cette coupe permet de décompter les cernes annuels inscrits dans le bois.

Ils sont la véritable mémoire de la vie de l'arbre.

l'examen méthodique des cernes se nomme la dendrochronologie.. »

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