Règne végétal LES PLANTES GÉANTES

« Les plantes géantes haut.

Il n'est pas rare du tout que les arbres de cette espèce dépassent 100 m, mais le plus grand que l'on connaisse aujourd'hui n'en fait que 95.

Les arbres à larges couronnes Certains arbres sont imposants non par leur hau­ teur mais par leur largeur.

Ils ont parfois une cou­ ronne (ensemble des ramifications formées par les branches et les feuilles) plate et, lorsqu'ils sont vieux, la zone qu'ils ombragent est souvent très étendue.

Celle de l'arbre à pluie qui croît à la Trinité, petite île des Antilles, est de 0,2 ha.

Le plus grand des arbres de ce type est un banian qui se trouve dans le jardin botanique de la ville de Calcutta en Inde: planté en 1787, il donne de l'ombre à une zone dont la superficie est de 1,2 ha.

Dans certains cas, son ombrage atteint même 2 ha! Le banian (Ficus indica ou Ficus benghalensis) pousse en Inde.

Ses racines aériennes sont reliées directement aux branches qui s'y enracinent.

Elles soutiennent l'arbre comme des colonnes et lui fournissent la sève.

Elles forment autour du fût Le Victoria ! ..,.._ amazonica est A un nénuphar géant dont les vastes feuilles vertes et rugueuses sont parcourues par un réseau de veines très serré.

Elles s'étalent à la surface des étangs et flottent passivement.

' Le welwitschia pousse dans les vastes déserts du sud-ouest de l'Afrique.

Cette plante n'a que deux feuilles fermes et coriaces qui forment un large ruban.

Toutefois, elles persistent pendant toute la durée de sa vie, cent ans ou plus.

principal de véritables troncs secondaires qui se comptent parfois jusqu'à 300.

Un seul pied peut continuer à vivre après la mort du tronc principal.

Les grandes feuilles Il existe des plantes géantes ailleurs que parmi les très vieux arbres.

Des plantes minuscules portent en effet parfois des feuilles immenses.

On peut en observer en été dans tous les grands jardins botaniques du monde.

Le nénuphar royal, avec ses feuilles, occupe parfois tout un bassin dont le diamètre atteint souvent près de 2,5 m.

Ces feuilles ressemblent à une immense assiette creuse qui flotterait sur l'eau.

Elles sont capables de supporter des poids allant jusqu'à plus de 22 kg.

On possède des photographies montrant de jeunes enfants assis sur ces vastes nénuphars.

Les feuilles de ces plantes présentent une structure très intéressante.

Sur le revers, leurs ner­ vures sont hérissées d'épines très pointues qui servent à repousser les poissons et certains mam­ mifères comme les lamantins d'Amazonie.

Les veines principales sont disposées comme les rayons d'une roue et reliées entre elles par des veines plus fines qui forment un réseau maillé.

Cette disposition leur donne une telle résistance qu'elle fut imitée en plusieurs occasions au XIX' siècle.

Ce fut le cas, lors de la construction d'une serre par Joseph Praxton, le jardinier du duc de Devonshire, et dans celui de l'édification du Crystal Palace, bâti dans les environs de Londres pour l'Exposition universelle de 1851.

Si le nénuphar royal (Victoria regia) est la plus imposante des plantes aquatiques, il en existe de terrestres qui se distinguent par l'étrangeté de leurs feuilles.

L'une d'entre elles pousse en Afrique, dans le désert de Namibie.

Appelée wel­ witschia, elle vit des milliers d'années en dépit du fait qu'elle ne comporte que deux feuilles.

Très allongées, ses racines prolongent une tige ligneu­ se en forme de cône oblongue qui se termine par une sorte de disque.

Il en sort deux feuilles qui s'étalent sur le sable chaud du désert et qui, contrairement à ce qui se passe chez les plantes herbeuses et chez les autres monocotylédones, continuent de pousser à la base même quand leur extrémité est morte.

Elles occupent sur le sol. »