Règne végétal LE CAMOUFLAGE
Publié le 04/02/2019
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ce qui élargit la gamme des couleurs que l’animal peut utiliser. La rapidité avec laquelle les pieuvres et les seiches changent de couleur est unique dans le monde animal : elles passent du noir au blanc en moins d’une seconde! L’ouverture partielle de certains chromatophores leur permet même de changer la texture de leur peau. Si les pieuvres n’ont pas une très bonne vue (elle ne perçoivent, en effet, que le bleu et le jaune), elles peuvent, en revanche, recevoir toute une série d’informations concernant la nature de leur environnement grâce aux cellules sensibles à la lumière, situées sur les ventouses dont sont dotées leurs tentacules. C’est ainsi que, même lorsqu’elles sont aveugles, elles sont capables de prendre les mesures nécessaires pour se fondre dans leur environnement. De plus, des rayures et des taches masquent la forme de leur corps.
par la Terre, puis par d’infimes particules de poussière présentes dans l’atmosphère. L’espace, qui forme une toile de fond noire derrière elles, nous les rend perceptibles. C’est la raison pour laquelle nous voyons le ciel bleu. Ce phénomène, auquel on a donné le nom d’« effet Tyndall», explique la couleur bleue des yeux des humains et celle de nombreux oiseaux (perroquets, toucans, martins-pêcheurs), et surtout les oiseaux de paradis chez qui il produit des résultats particulièrement remarquables. La toile de fond sombre est fournie chez tous ces animaux par le plumage riche en mélanine.
La bioluminescence des poissons
Environ 1500 espèces de poissons vivent dans les profondeurs de la mer, là où la lumière du jour ne pénètre pas. Leur coloration résulte de la réaction chimique qui se produit entre une substance, généralement la luciférine, et une enzyme, la luciférase. Cette réaction est souvent déclenchée par le poisson lui-même, qui l’utilise pour poursuivre ses proies aussi bien que pour échapper à ses prédateurs.
Les poissons qui vivent à une profondeur moyenne sont souvent exposés aux attaques des prédateurs qui nagent au-dessous d’eux, car leur silhouette est éclairée par la lumière naturelle qui pénètre jusqu’à la zone où ils se meuvent. Ils sont en général actifs la nuit mais la lumière de la lune suffit parfois à révéler leur présence. Certains d’entre eux ont donc mis au point une stratégie de défense particulière. C’est ainsi qu’un petit poisson des côtes de la Californie (Porich-thys notatus) émet une faible lueur à l’aide de cellules spéciales réparties sur son ventre, les photophores. Cette faible lueur lui permet de déjouer les effets de l’éclairage lunaire. D’autres
À Les rayures de leur pelage permettent aux zèbres non seulement de se camoufler mais constituent des signes de reconnaissance.
poissons emploient la même technique pour compenser la lumière du soleil et mènent ainsi une existence diurne.
Le pelage d’hiver
Nombreux sont les animaux dont le pelage devient blanc l’hiver pour se confondre avec la neige. C’est le cas des renards arctiques et de diverses espèces de lagopèdes qui cherchent tous par ce moyen à tromper leurs prédateurs : renards arctiques, hermines et belettes. Malheureusement pour eux, une évolution semblable s’est produite chez les bêtes de proie qui deviennent blanches
également et peuvent donc s’approcher de leurs victimes sans être détectées. L’ours polaire, dont le bout du museau noir trahit la présence, a l’intelligence de couvrir cet organe avec sa patte lorsqu’il chasse.
Mais, en hiver, le froid est plus dangereux que les prédateurs ; les poils et les plumes blancs des animaux leur servent davantage à se protéger des intempéries qu’à se dissimuler. Ainsi, le plumage des oiseaux, en emprisonnant l’air, leur assure une excellente isolation thermique.
Le changement de couleurs
Parmi les reptiles et les amphibiens, nombreux sont ceux qui sont capables de prendre rapidement la couleur de leur environnement. Le caméléon est le plus connu d’entre eux.
«
Le
camouflage
par la Terre, puis par d'infimes particules de pous
sière présentes dans l'atmosphère.
L'espace, qui
forme une toile de fond noire derrière elles, nous
les rend perceptibles.
C'est la raison pour laquel
le nous voyons le ciel bleu.
Ce phénomène,
auquel on a donné le nom d'« effet Tyndall>>,
explique la couleur bleue des yeux des humains
et celle de nombreux oiseaux (perroquets, tou
cans, martins-pêcheurs ), et surtout les oiseaux
de paradis chez qui il produit des résultats parti
culièrement remarquables.
La toile de fond
sombre est fournie chez tous ces animaux par le
plumage riche en mélanine.
La bioluminescence des poissons
Environ 1500 espèces de poissons vivent dans
les profondeurs de la mer, là où la lumière du
jour ne pénètre pas.
Leur coloration résulte de la
réaction chimique qui se produit entre une sub
stance, généralement la luciférine, et une enzy
me, la luciférase.
Cette réaction est souvent
déclenchée par le poisson lui-même, qui l'utilise
pour poursuivre ses proies aussi bien que pour
échapper à ses prédateurs.
Les poissons qui vivent à une profondeur
moyenne sont souvent exposés aux attaques des
prédateurs qui nagent au-dessous d'eux, car leur
silhouette est éclairée par la lumière naturelle
qui pénètre jusqu'à la zone où ils se meuvent.
Ils
sont en général actifs la nuit mais la lumière de
la lune suffit parfois à révéler leur présence.
Cer
tains d'entre eux ont donc mis au point une stra
tégie de défense particulière.
C'est ainsi qu'un
petit poisson des côtes de la Californie (Porich
thys notatus) émet une faible lueur à l'aide de
cellules spéciales réparties sur son ventre, les
photophores.
Cette faible lueur lui permet de
déjouer les effets de l'éclairage lunaire.
D'autres !
Les rayures
a de leur pelage
permettent aux zèbres
non seulement de
se camoufler mais
constituent des signes
de reconnaissance.
......
Les raies rouges
et noires de la
grenouille dendrobate
signalent à un
éventuel prédateur que
sa chair est toxique.
poissons emploient la même technique pour
compenser la lumière du soleil et mènent ainsi
une existence diurne.
Le pelage d'hiver
Nombreux sont les animaux dont le pelage
devient blanc l'hiver pour se confondre avec la
neige.
C'est le cas des renards arctiques et de
diverses espèces de lagopèdes qui cherchent tous
par ce moyen à tromper leurs prédateurs : renards
arctiques, hermines et belettes.
Malheureusement
pour eux, une évolution semblable s'est produite
chez les bêtes de proie qui deviennent blanches
également et peuvent donc s'approcher de leurs
victimes sans être détectées.
L'ours polaire, dont
le bout du museau noir trahit la présence, a l'intel
ligence de couvrir cet organe avec sa patte lors
qu'il chasse.
Mais, en hiver, le froid est plus dangereux que
les prédateurs ; les poils et les plumes blancs des
animaux leur servent davantage à se protéger des
intempéries qu'à se dissimuler.
Ainsi, le plumage
des oiseaux, en emprisonnant l'air, leur assure
une excellente isolation thermique.
Le changement de couleurs
Parmi les reptiles et les amphibiens, nombreux
sont ceux qui sont capables de prendre rapide
ment la couleur de leur environnement.
Le camé
léon est le plus connu d'entre eux.
La peau de cet animal comporte certaines cel
lules appelées chromatophores dont les muscles
qui les commandent contrôlent le taux de méla
nine et provoquent les changements de couleur
que l'on peut obser ver.
D'autres cellules, les iri
docytes, sont réfléchissantes et ont la propriété
de modifier les pigments jaunes, rouges et noirs, !
Les rayures foncées du hibou pêcheur
a brun
(Ketupa zeylonensis)
permettent à cet oiseau de se fondre
habilement dans son environnement naturel.
ce qui élargit la gamme des couleurs que l'ani
mal peut utiliser .
La rapidité avec laquelle les
pieuvres et les seiches changent de couleur est
unique dans le monde animal: elles passent du
noir au blanc en moins d'une seconde! L'ouver
ture partielle de certains chromatophores leur
permet même de changer la texture de leur
peau.
Si les pieuvres n'ont pas une très bonne
vue (elle ne perçoivent, en effet, que le bleu et le
jaune), elles peuvent, en revanche, recevoir
toute une série d'informations concernant la
nature de leur environnement grâce aux cellules
sensibles à la lumière, situées sur les ventouses
dont sont dotées leurs tentacules.
C'est ainsi
que, même lorsqu'elles sont aveugles, elles sont
capables de prendre les mesures nécessaires
pour se fondre dans leur environnement.
De
plus, des rayures et des taches masquent la
forme de leur corps..
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