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Règne animal LES SERPENTS

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Lors de la morsure, un serpent n’injecte jamais plus de la moitié de son venin.

 

Celui-ci, d’une couleur oscillant entre l’incolore et l’ambré, contient 16 à 87% de parties solides, essentiellement des protéines.

 

de prairie dont ils chassent volontiers les jeunes. De mœurs nocturnes, le serpent à sonnette se cache dans des trous de souris ou s’enterre dans le sable pendant la journée. Il chasse la nuit et se nourrit principalement de rongeurs ou d’autres petits mammifères.

 

Le bruiteur, appelé cascabelle, est constitué d’écailles agrandies et épaissies dont l’enveloppe subsiste après la mue. Elles forment alors des segments imbriqués qui se heurtent les uns aux autres quand le serpent les agite, en produisant un bruit caractéristique. Un nouveau segment s’ajoute après chaque mue, le plus ancien étant celui de l’extrémité, ou grelot. Physiquement, la sonnette se présente comme une pile d’anneaux cornés successifs, l’anneau terminal ayant la forme d’un cône.

 

L’étrange bruiteur n’est pas l’unique trait caractéristique du serpent à sonnette. En effet, l’extrémité de sa queue subit elle-même une importante modification. Les dernières vertèbres caudales fusionnent et forment une pièce osseuse indivise appelé le stylet. Cette transformation s’effectue au cours de l’embryogenèse, avant les premières mues et, par conséquent, avant la formation des anneaux sonores. La musculature participe également à la constitution de la sonnette: les muscles dorsaux et ventraux des derniers segments de la queue se modifient et s’insèrent sur l’extrémité postérieure du stylet. Ce sont leurs contractions qui, imprimant un mouvement vibratoire aux anneaux de la sonnette, rendent un son plus ou moins fort. Chaque espèce émet un son qui lui est propre et permet même de le reconnaître. Dérangé, l’animal agite sa queue. Cet avertissement ne doit pas être pris à la légère, la morsure

J.MC Donald/Sunset

infligée par les crochets d’un serpent à sonnette au terme d’une fulgurante attaque suffit à inoculer à la proie une dose de poison mortelle.

 

Après avoir porté sa morsure, le serpent se retire aussitôt dans une cachette : il retournera vers sa victime seulement lorsque celle-ci sera morte. Il est à noter que le venin d’un crotale diamantin (Crotalus atroxj est également susceptible d’empoisonner en moins d’une heure le corps d’un homme de 100 kg.

 

La locomotion du crotale

 

Le mode de déplacement des serpents à sonnette est le plus étonnant que l’on puisse observer

« Les serpents ! Le crotale est également appelé A serpent à sonnette en raison du bruiteur (cascabelle) formé des étuis cornés de ses diverses mues, situé à l'extrémité de sa queue, et qu'il agite quand il est surpris.

FICHE BIOLOGIQUE Tous les serpents appartiennent au sous-ordre des Serpentes (Ophidiae).

Il existe 2 700 espèces, regroupées en 417 genres et Il familles.

Les familles sont les suivantes : Pythons Pythonidés Serpents à anneaux Aniliidés Serpents marins Hydrophidés Boas Boidés Serpents à queue aplatie Uropeltidés Serpents filaments Leptotyphlopidés Serpents nocturnes Cœnophidiens · Serpents venimeux 1)'phlopidés Serpents inoffensifs Colubridés Cobra Élapidés Vipères Vipéridés D'épaisses écailles recouvrent le corps du ser­ pent.

Elles agissent comme une armure de pro­ tection contre les pierres et les sols rugueux sur lesquels l'animal se déplace.

Leur étanchéité protège également le serpent de l'humidité.

Les écailles sont recouvertes d'une protéine fibreuse: la kératine.

À mesure qu'il grandit, le serpent mue, c'est-à­ dire qu'il abandonne la couche morte superfi­ cielle de sa peau: il la retourne au bout de son museau et s'en débarrasse en se frottant sur les aspérités du sol ou contre un tronc d'arbre.

La peau morte fait place à un nouvel épiderme, qui s'était déjà formé au-. »

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