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Règne animal LES REPTILES ET LES AMPHIBIENS

Publié le 09/02/2019

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Il existe des élevages de crocodiles un peu partout dans le monde - en Amérique du Nord, en Asie et même en Israël. Les alligators du Mississippi, qui avaient presque disparu de la région marécageuse des Everglades, en Floride méridionale, y font l’objet d’un élevage florissant et satisfaisant. Cette vaste zone forme un parc national de 5 700 km2. Ce type d’activité contribue à la protection des espèces menacées, pourvu que les établissements qui lui servent de cadre soient correctement conçus et bien entretenus et que les différentes populations y fassent l’objet d’une surveillance stricte. Les crocodiles ne sont cependant pas faits pour vivre entassés les uns sur les autres et souffrent souvent de surpopulation dans les fermes où on les élève.

 

Les tortues vertes dont la chair est consommable font, elles aussi, l’objet d’un pareil traitement. Certains éleveurs acceptent de remettre un certain nombre de leurs animaux en liberté afin de contribuer à la perpétuation des espèces.

 

La situation en France

 

Sur les 45 espèces d’amphibiens (salamandres, tritons, grenouilles et crapauds) qui existent en Europe, 29 sont présentes en France. Il en existe 2 300 dans le monde. Quant aux reptiles, la proportion vivant sur le territoire français est de 17 sur 84 : il s’agit essentiellement de tortues, de lézards et de serpents. La faune française n’est donc pas très riche dans ce domaine et elle est en outre, dans certains cas, menacée par des dangers qui sont particulièrement graves pour les espèces dont les populations ne sont pas très nombreuses, comme celles des lézards de Bedriga, que l’on rencontre en Corse, et l’émydide lépreuse, tortue qui vit dans les Pyrénées.

 

Parmi les menaces les plus graves qui pèsent sur les reptiles et les amphibiens on compte le remblaiement des fossés et l’assèchement des marécages dus à l’extension des cultures céréalières. La plupart vivent en effet dans des milieux humides : cet environnement est en particulier essentiel au moment de la reproduction. Les victimes se trouvent surtout parmi les crapauds et les grenouilles -les pélobates bruns, les rainettes vertes et les grenouilles des champs comptent parmi les espèces les plus menacées-, mais les tortues ne sont pas épargnées. C’est ainsi que la tortue d’Hermann est

La tortue verte, la plus grosse des tortues de mer, a presque disparu, victime des chasseurs qui la tuent pour sa chair, ses œufs et sa carapace.

L’iguane vert, qui mesure 1,80 m, est un grand lézard arboricole, aquatique et végétarien. Sa longue queue, lui confère agilité et rapidité.

▼ La salamandre commune est un amphibien dont la peau noire est naturellement luisante et la robe marbrée de jaune ou d'orangé. Elle mesure 24 cm et se nourrit, la nuit, d'invertébrés. On en rencontre très souvent en France dans les Alpes et le Jura.

« Les reptiles et les amphibiens périls qui leur sont propres.

Leur peau est en effet très recherchée par les tanneurs et les maroquiniers afin de les employer pour fabri­ quer des sacs à main, portefeuilles, chaussures, etc.

Varans, boas, pythons, crotales et crocodiles ont été, par dizaines de milliers, victimes des chasseurs qui ont quasiment fait disparaître de nombreuses espèces.

Le commerce de leur peau fait à l'heure actuelle l'objet d'un certain contrôle dans de nombreuses régions du globe, mais il reste difficile de veiller à la stricte appli­ cation des règlements.

On consomme la chair des tortues de mer dans les pays tropicaux en dépit de leur statut d'espèce protégée, et leurs nids -qui contiennent souvent jusqu'à cent œufs chacun- sont fré­ quemment pillés, même sur les plages qui font l'objet d'une stricte surveillance.

La protection La meilleure méthode consiste à protéger l'ani­ mal et son environnement.

C'est ainsi qu'on s'est intéressé à un reptile très primitif ressem­ blant à un lézard, le sphenodon.

Des rats, intro­ duits accidentellement par l'homme dans les îlots isolés au large des côtes de la Nouvelle- Zélande, ont causé l'extermination de popula­ tions entières de sphenodons par la destruction des œufs et des petits.

Les autorités ont extermi­ né un certain nombre de ces prédateurs et leur tranquillité n'est dorénavant dérangée que par la visite de quelques chercheurs.

Leur avenir ne semble plus menacé.

Les tortues géantes d'Aldabra -qui comptent parmi les plus grandes du monde- sont proté­ gées dans la réserve écologique britannique de l'atoll corallien d'Aldabra, dans les îles des Sey­ chelles dont elles sont originaires.

Seuls des Cet atélopidé � (Atelopus geteki) vit près des chutes d'eau, à Panama, en Amérique du Sud.

Collectionné par des promeneurs qui te trouvaient joli, il a failli disparaître.

......

Qu'est devenu te crapaud doré ? Il en existait une petite population répartie sur les flancs boisés du Monteverde au Costa Rica, mais il a presque disparu.

......

Le sphenodon de Nouvelle-Zélande compte parmi tes reptiles tes plus rares.

Il jouit d'une protection intégrale et des individus sont actuellement élevés en captivité.

scientifiques y vivent et les bateaux qui passent au large et amènent des visiteurs sont très rares.

S'il existe une espèce à laquelle ce genre de méthode ne semble malheureusement pas avoir réussi, c'est bien celle des crapauds dorés qui vivent au Costa Rica, sur les cimes boisées du Monteverde.

Ils semblent avoir totalement dispa­ ru bien que cette région soit une réserve à elle seule.

Aucun individu de cette espèce n'a été aperçu sur ce territoire depuis quatre ou cinq ans.

Ils n'étaient pourtant menacés que par quelques rares prédateur s et il ne paraît pas possible qu'ils aient tous été ramassés par des hommes.

D'autres batraciens habitant la même région -les grenouilles arlequin-ont vu leur nombre décroître d'une manière spectaculaire.

Une évo­ lution du climat ou la pollution pourraient être � ::J responsables de ce phénomè ne, mais les tests � auxquels des scientifiques se sont livrés n'ont jusqu'à présent n'ont pas permis de confirmer ces hypothèses.

La reproduction en captivité Une manière efficace de protéger certaines espèces consiste à maintenir temporairement des populations en captivité afin de les remettre plus tard en liberté.

Cette méthode semble réus­ sir, surtout si on la pratique dans l'habitat propre à l'espèce menacée ou dans son voisinage.

C'est celle qui est appliquée aux tortues géantes, à la fondation Darwin située dans l'ar­ chipel des Galâpagos, sur l'île d'Isabella.

Il exis­ te une douzaine d'espèces de tortues de ce genre, dont certaines constituent des popula­ tions uniques au monde.

Cependant, beaucoup d'entre elles sont menacées de disparition: des rats, des chats et des chiens, introduits par l'homme, dévorent leurs œufs et leurs petits, et des chèvres dépouillent la terre de la végétation dont elles se nourrissent.

La fondation Darwin offre un abri à des représentants de ces espèces, et leurs petits y sont élevés jusqu'à ce. »

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