Règne animal LES RAPACES DIURNES

« Les rapaces diurnes nécessaire pour battre des ailes sur de longues distances, malgré leur aptitude au vol à haute altitude.

Des techniques de vol éprouvées Les oiseaux de proie sont particulièrement admi­ rés pour leur maîtrise inégalée des airs.

Les dif­ férentes espèces possèdent chacune leur mé­ thode.

On estime que la quasi-totalité des techni­ ques de vol sont représentées au sein du groupe des rapaces.

La forme des ailes donne une idée de la méthode employée par tel ou tel rapace.

En règle générale, les oiseaux de proie sont pourvus d'ailes longues et larges, qui leur confèrent une ample surface portante.

En utilisant les flux d'air chaud et les courants ascendants au-dessus des collines et des falaises, les buses, les vautours et les aigles peuvent se déplacer sans effort et planer "' interminable ment.

Cette technique leur permet de � passer des journées entières dans le ciel, scrutant � inexorablement le sol à la recherche d'une proie.

� L'aigle bateleur, qui vit en Afrique, compte sans """'"''""".......,_.

� doute parmi les plus impressionnants des ! Un crécerelle a australien capturant un lézard.

Ces faucons peuvent s'Immobiliser aiHiessus de leur proie: il leur suffit de voler à la même vitesse que le vent, mais en sens contraire.

Un milan royal � nettoyant une carcasse de mouton.

Les milans possèdent de longues alles et une queue fourchue.

À l'approche de l'hiver , lorsque les insectes se font plus rares, il leur faut suivre le soleil et reprendre la route du sud.

D'autres rapaces ornithophages, qui se nouris­ sent donc d'oiseaux, suivent leurs proies ou s'adaptent au cours_ de leurs migrations saison­ nières.

Le faucon d'Eléonore, par exemple, n'hé­ site pas à retarder sa nidification pour que ses petits puissent voir le jour à l'époque où le ciel des régions méditerranéennes est traversé par des nuées de fauvettes migratrices.

Les adultes n'ont alors aucune peine à se procurer la nourri­ ture destinée à rassasier leurs oisillons.

La plupart des rapaces répugnent à franchir de vastes étendues d'eau: ils n'ont pas l'endurance Des vautours � de Rüppell se repaissant des restes d'un zèbre dans une plaine d'Afrique.

Leur tête chauve et leur cou glabre, qui les rendent si repoussants, ont leur utilité: ils leur permettent de fouiller les carcasses sans souiller de sang leur plumage.

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Un balbuzard pêcheur déchiquetant un poisson.

Durant l'hiver, cet oiseau migre en Afrique et pêche dans l'océan.

LE SAVIEZ-VOUS? • Si les chouettes partagent de nombreuses caractéristiques avec les rapaces (bec crochu, serres puissantes), il n'existe aucun lien de parenté entre eux.

L'ancêtre des chouettes serait un oiseau semblable à l'engoulevent, alors que les rapaces descendraient d'un oiseau proche du héron.

• Généralement, les rapaces avalent d'un coup les petits animaux.

Les sucs digestifs de ces oiseaux sont si puissants qu'ils par­ viennent même à dissoudre les os de leurs victimes.

Les plumes et les poils, impos­ sibles à digér er, sont rejetés, quelques heures plus tard, sous forme de boulettes, appelées pelotes de déjection.

• Le faucon pèlerin est l'un des oiseaux les plus répandus dans le monde.

Toutefois, le nombre d'individus dans chaque région est relativement faible.

• Le vautour palmiste a un régime alimentaire assez particulier : il ingurgite de grandes quan­ tités de végétaux, notamment des fruits de palmier à huile, ainsi que des poissons morts.

• Le faucon crécerelle a une vue extrême­ ment perçante.

Son acuité est huit fois supé­ rieure à celle des hommes.

• Le plus imposant des rapaces est sans aucun doute le condor des Andes, avec une envergure d'ailes de plus de 3 m.

Le plus petit est le faucon pygmée : avec ses 16 cm de long, il n'est guère plus grand qu'un pinson.

rapaces.

Chez l'oiseau adulte, l'envergure des ailes déployées est proche de deux mètres; mais la queue, elle, est extrêmement petite.

Contraint d'explorer de vastes étendues pour y dénicher � \(.

les charognes dont il se nourrit, l'aigle bateleur J sillonne le ciel à des vitesses avoisinant ·les a; 80 km/h.

Il amorce parfois de brusques virages � en inclinant les ailes, un peu à la manière des oiseaux de mer.

Il plane, exploitant le moindre souffle d'air, et ne bat des ailes que de temps à autre.

L'aigle royal (Aqui/a chrysaetos), qui a besoin de grands espaces pour se nourrir et se reproduire, est un voilier puissant et rapide.

On le rencontre dans les montagnes, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.. »