Règne animal LES PRÉDATEURS
Publié le 08/02/2019
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Les plantes carnivores
Le népenthès est un prédateur, au même titre que n’importe quel représentant du monde animal. Cette plante carnivore pousse sur des sols pauvres en éléments azotés et a besoin des éléments nutritifs issus de la décomposition du corps des insectes pour survivre. C’est pourquoi la fleur du népenthès s’est développée en forme de cuvette reliée à un tuyau, qui contient un liquide odorant dont la fonction est d’attirer les insectes.
L’odeur est transportée par le vent et les proies viennent se poser sur le bord de la cuvette puis, peu à peu, elles sont littéralement anesthésiées par les odeurs qui s’échappent de la fleur. Les malheureuses victimes tombent alors au fond de la plante où les attend le liquide mortel.
Chasseurs et proies de l’Arctique
Les super-prédateurs - ainsi nommés parce qu’ils sont au bout de la chaîne alimentaire -, tels que les ouïs ou les loups, semblent dominer l’écosystème. À l’inverse, à l’autre extrémité de la chaîne alimentaire existent des «super-proies», c’est-à-dire des animaux qui n’ont d’autres recours pour
Renard de l’Arctique à la recherche de lemmings. La survie de ces renards est liée à la présence de lemmings au point qu’ils ne sont capables de se reproduire que les années où ces rongeurs sont abondants.
assurer la survie de l’espèce qu’une forte prolifi-cité. Ainsi, les lemmings sont de petits rongeurs qui constituent une source de nourriture vitale pour les chasseurs de l’Arctique: ils sont en effet l’alimentation de base de l’écosystème de cette région. Les communautés souterraines qu’ils constituent agissent comme de véritables aimants, attirant les oiseaux et les mammifères qui ne survivent que grâce à l’incroyable capacité de reproduction des lemmings. Le renard de l’Arctique, par exemple, ne donne naissance à des portées que les années où ces petits rongeurs prolifèrent. Quand ceux-ci se font rares, les petits des prédateurs finissent généralement par mourir de faim.
L’Arctique, en raison de la grande pauvreté de son sol, abrite moins d’espèces végétales et animales que les autres régions plus chaudes de la planète. Les plantes y font des réserves d’énergie et ne fleurissent pas tous les ans. Dans ces conditions, le rythme de reproduction des lemmings est extrêmement variable.
D’étonnantes capacités d’adaptation
Lors des bonnes années, ces animaux se nourrissent de racines pendant l’hiver et commencent à se reproduire au début du printemps. À mesure que la neige fond, les terriers sont inondés et les lemmings doivent quitter leurs abris, les parents encadrant une longue procession de petits corps marrons. Un couple de lemmings peut donner naissance à 750 petits en seulement 100 jours.
Ces animaux mangent toutes les plantes qu’ils trouvant jusqu’à la racine et leurs excréments recouvrent totalement le sol. De fait, ils doivent
souvent changer d’endroit mais, lors de leurs voyages, ils rencontrent des lemmings aussi affamés qu’eux. Et lorsqu’une horde de lemmings parvient au bord de la mer ou d’un lac, il est fréquent qu’elle s’y jette. On serait en présence d’une espèce de suicide biologique: ils n’ont pas d’autre issue possible en raison de l’absence totale de nourriture. Fbur les prédateurs en revanche, la période de surabondance des lemmings est tout à fait bénéfique, car ils prospèrent à leurs dépens. Les oiseaux sont avantagés, car il leur suffit de voler au-dessus du continent en suivant les colonies de ces animaux qui sont la condition de leur survie.
«
Les
prédateurs
Le crâne des bœufs musqués est massif et doté
de cornes tranchantes et courbes.
À mesure que
le loup approche, les bœufs baissent la tête pour
former un obstacle intimidant et infranchissable.
Les loups attaquent rarement un adulte en
bonne santé de front.
Ils commencent par harce
ler le troupeau, en tentant d'isoler un de ses
membres.
Celui-ci est poursuivi par quelques
loups tandis que le reste de la meute s'occupe
du veau resté sans défense.
Une fois que le
cercle de défense est rompu, les jeunes sont
alors très vulnérables.
Les loups sont des mammifères doués d'une
grande faculté d'adaptation.
Certains apprennent
à attraper des poissons tandis que d'autres chas
sent leurs proies dans les eaux peu profondes des
lacs marécageux.
Au Moyen-Orient et dans les
steppes russes, ils doivent bien souvent leur survie
aux rongeurs.
Les loups de Mongolie ou de Chine
ont la réputation de tuer les chameaux sauvages.
Les félins
Le léopard est le type de félin le plus répandu.
Il
est doté d'une grande adaptabilité qui caractérise
son comportement de chas seur.
L'opportunisme,
la rapidité et l'adresse sont autant de qualités qui
permettent au léopard d'attraper une grande varié
té de mammifères et d'oiseaux.
Il chasse de nuit
en sautant directement du haut d'une branche sur
sa proie, ou en s'en rapprochant le plus près pos
sible avant de l'attaquer par surprise.
Les chats sau
vages tuent en enfonçant leurs grandes canines
dans le cou de leurs victimes afin de les étouffer.
Le léopard a l'habitude de traîner ses proies dans
des arbres où il les conserve à l'abri des hyènes.
On raconte que la carcasse d'une girafe de 150 kg
aurait été retrouvée dans un arbre à plus de 13
mètres du sol.
Bien que les gazelles et les zèbres
soient de très bons coureurs, leur rapidité ne leur
est que d'un faible secours, car les félins chassent
essentiellement à la dérobée.
Les oiseaux
La chouette effraie chasse à vue pendant le jour.
La nuit en revanche, elle se repère grâce à son
ouïe extrêmement fine: elle est en effet capable
d'entendre le moindre bruit, même celui d'une
souris se déplaçant dans l'herbe.
Les plumes qui
entourent les yeux de la chouette font office d'an
tennes qui reçoivent les sons et les transmettent
aux oreilles.
Le faucon pèlerin est le plus rapide des chas
seurs aériens.
Il s'attaque à des oiseaux tels que les
pigeons, le gibier à plumes, le gibier d'eau, les
passereaux de la taille des grives ou à des pin
gouins et à des pétrels, vivant près des côtes.
Il
surprend sa victime en piquant sur elle, mettant à
profit la force de gravité qui lui permet d'atteindre
une grande vitesse.
D'après certains calculs, le
faucon pèlerin atteindrait en vol 250 km/h.
En
signe de défense, les victimes réagissent en pous
sant des cris d'alarme alertant les corneilles qui
assiègent les oiseaux de proie.
Elles les attaquent
dans les airs en effectuant sans cesse des piqués
pour perturber leur plan de vol.
La lutte qui pré-
L'acuité visuelle .....
et l'ouïe très
développée de la
chouette effraie
en font un chasseur
nocturne redoutable.
' Il arrive que
plusieurs espèces
de prédateurs se
disputent la même
carcasse.
Pour
survivre, les
prédateurs sont
souvent amenés
à composer.
......
Les loups de l'Arctique s'attaquent
aux bœufs musqués.
Ils sont capables
de tuer des bêtes de cette taille, car ils chassent
en meute, au service duquel ils mettent
leur rapidité et leur astuce.
C'est le plus fort
des loups qui mettra le bœuf à terre.
vaut, chez les mammifères ou chez les oiseaux,
dans les relations entre prédateurs et proies
n'épargne pas le monde des insectes.
Papillons et araignées
Les papillons sont la proie des oiseaux insecti
vores.
Si leurs couleurs brillantes sont utiles lors
des parades nuptiales, elles ont l'inconvénient
de les signaler aux prédateurs.
Ainsi le dessous
de leurs ailes est brillant alors que le dessus,
c'est-à-dire la face exposée lorsqu'ils sont au
repos, est de couleur terne: ce phénomène leur
sert à se confondre avec le milieu.
Quelques papillons ont mis au point des straté
gies pour tromper les prédateurs.
Ainsi, certains
théclas portent le dessin d'une fausse tête sur leurs
ailes.
Il arrive que les oiseaux visent les ailes au
lieu du corps lorsqu'ils attaquent et le papillon
peut s'échapper sans trop de mal.
Nombreux sont
les papillons qui, telle papillon-.
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