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Règne animal LES PLUMES

Publié le 06/02/2019

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plus important que voler. Le jeune subit une série de mues, au cours desquelles le duvet est progressivement remplacé par des plumes alaires. Les adultes conservent néanmoins une partie de leur duvet pour s’isoler du froid et de la chaleur.

 

Les plumules sont semblables au duvet. Elles produisent une poudre composée de granules de kératine, qui repoussent l’eau et gardent les plumes au sec. Les oiseaux aquatiques, comme les canards, renforcent cette imperméabilité en recouvrant leurs plumes d’une substance grasse produite par la glande uropygienne.

 

Les plumes dont la structure est la plus simple s’appellent des soies. Elles poussent autour des yeux et des orifices nasaux. Elles ne forment pas de vexille et se composent d’un simple rachis. Elles occupent la même fonction que les cils chez les humains, agissant comme un filtre qui piège les poussières et les saletés et les empêche de pénétrer dans les yeux ou les orifices nasaux. Chez certains oiseaux, les soies sont des organes sensoriels qui réagissent au toucher.

 

Les couleurs

 

La gamme des couleurs des plumes est très variée et d’une extrême richesse. Elle va du brun et du noir au plumage chatoyant et multicolore des paons, des colibris et des oiseaux de paradis. Le brun et le noir sont dus à la présence de pigments de mélanine, la même substance qui est à l’origine des peaux noires et des taches de rousseur chez les humains. Ces pigments sont générés par l’oiseau lui-même. D’autres pigments, comme les caroténoïdes, qui donnent les coloris rouges, orange et jaunes des plumes, proviennent en partie du régime alimentaire de l’oiseau. Ainsi, la couleur rose vif du flamant est due aux caroténoïdes contenus dans les crevettes et les algues dont il se nourrit. En revanche, la couleur métallique oscillant entre le bleu et le vert de certains oiseaux tropicaux provient de la structure de leurs plumes, qui reflètent les ondes bleues et

Ce canard gris d’Australie (Anas superciliosa) imperméabilise ses plumes en les recouvrant d’une substance grasse produite par une glande située au-dessus de sa queue.

L’étonnante couleur rose des flamants est due à leur régime alimentaire, plus particulièrement aux substances contenues dans les crevettes dont ils se nourrissent.

▼ Cet oiseau du Kenya est un bon exemple du plumage vivement coloré que peuvent revêtir les mâles de certaines espèces dans le but d’attirer une femelle.

vertes de la lumière naturelle. De même, certaines plumes nous paraissent blanches, car elles reflètent l’ensemble des ondes du spectre lumineux.

 

Les mues

 

Voler implique d’importantes forces mécaniques. Les plumes sont donc soumises à de grandes tensions. Fragiles, elles doivent être remplacées périodiquement, grâce aux mues. La plupart des oiseaux muent deux fois par an. L’oiseau perd généralement ses plumes alaires en différentes étapes, ce qui permet à l’animal de continuer à voler, même pendant la mue. Les oiseaux de proie par exemple, comme les faucons et les

T & P Gardner/FLPA

aigles, capturent leur proie en vol. Ils sont donc obligés de continuer à voler pendant le remplacement de leurs plumes, sans quoi ils mourraient de faim. Cependant, certains canards et certaines oies perdent toutes leurs plumes en une seule fois et ne peuvent plus voler pendant au moins un mois. 11 en est de même pour les pingouins. Ils ne peuvent ni plonger ni nager tant que leurs nouvelles plumes n’ont pas poussé. Ils sont donc extrêmement vulnérables aux prédateurs durant ce laps de temps. Par conséquent, les pingouins en période de mue se rendent dans un endroit protégé loin de leur colonie jusqu’à ce que celle-ci soit accomplie.

 

De nombreux oiseaux effectuent leur mue juste avant la saison des amours et se recouvrent ensuite d’un plumage brillant destiné à attirer une compagne. Bien que ces diverses couleurs chatoyantes les aident dans cette tâche, elles les rendent également beaucoup plus visibles aux yeux des prédateurs. Une fois que la saison des amours touche à sa fin, l’oiseau adopte un plumage hivernal moins voyant et plus sombre, qui le protège mieux contre ses ennemis.

 

Les oiseaux qui ne volent pas

 

Certains oiseaux ont perdu leur capacité à voler, soit parce qu’ils vivent dans des endroits où ils ont peu d’ennemis naturels, soit parce qu’ils ont perdu le vol au profit d’un autre savoir-faire. Comme ces oiseaux n’ont plus besoin de leurs plumes, celles-ci ont souvent une structure différente. L’émeu, par exemple, possède des plumes qui ressemblent beaucoup aux poils des mammifères. Les pingouins, quant à eux, sont recouverts d’un manteau de plumes courtes et rigides, qui les garde au chaud dans les eaux glacées.

« Les plumes plus important que voler.

Le jeune subit une série de mues, au cours desquelles le duvet est pro­ gressivement remplacé par des plumes alaires.

Les adultes conservent néanmoins une partie de leur duvet pour s'isoler du froid et de la chaleur.

Les plumules sont semblables au duvet.

Elles produisent une poudre composée de granules de kératine, qui repoussent l'eau et gardent les plumes au sec.

Les oiseaux aquatiques, comme les canards, renforcent cette impermé abilité en recouvrant leurs plumes d'une substance grasse produite par la glande uropygienne.

Les plumes dont la structure est la plus simple s'appellent des soies.

Elles poussent autour des yeux et des orifices nasaux.

Elles ne forment pas de vexille et se composent d'un simple rachis.

Elles occupent la même fonction que les cils chez les humains, agissant comme un filtre qui piège les poussières et les saletés et les empêche de pénétrer dans les yeux ou les orifices nasaux.

Chez certains oiseaux, les soies sont des organes sensoriels qui réagissent au touche r.

Les couleurs La gamme des couleurs des plumes est très variée et d'une extrême richesse.

Elle va du brun et du noir au plumage chatoyant et multicolore des paons, des colibris et des oiseaux de paradis.

Le brun et le noir sont dus à la présence de pigments de mélanine, la même substance qui est à l'ori­ gine des peaux noires et des taches de rousseur chez les humains.

Ces pigments sont générés par l'oiseau lui-même.

D'autres pigments, comme les caroténoïdes, qui donnent les coloris rouges, orange et jaunes des plumes, proviennent en par­ tie du régime alimentaire de l'oiseau.

Ainsi, la couleur rose vif du flamant est due aux caroté­ noïdes contenus dans les crevettes et les algues dont il se nourrit.

En revanche, la couleur métal­ lique oscillant entre le bleu et le vert de certains oiseaux tropicaux provient de la structure de leurs plumes, qui reflètent les ondes bleues et Ce canard gris .....

d'Australie (Anas superciliosa) imperméabilise ses plumes en les recouvrant d'une substance grasse produite par une glande située au-{lessus de sa queue.

� L'étonnante couleur rose des flamants est due à leur régime alimentaire, plus particulièrement aux substances contenues dans les crevettes dont ils se nourrissent.

' Cet oiseau du Kenya est un bon exemple du plumage vivement coloré que peuvent revêtir les mâles de certaines espèces dans le but d'attirer une femelle.

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De même, certaines plumes nous paraissent blanches, car elles reflè­ tent l'ensemble des ondes du spectre lumineux.

Les mues Voler implique d'importantes forces mécaniques.

Les plumes sont donc soumises à de grandes ten­ sions.

Fragiles, elles doivent être remplacées périodiquement, grâce aux mues.

La plupart des oiseaux muent deux fois par an.

I.:oiseau perd généralement ses plumes alaires en différentes étapes, ce qui permet à l'animal de continuer à vol er, même pendant la mue.

Les oiseaux de proie par exemple, comme les faucons et les aigles, capturent leur proie en vol.

Ils sont donc obligés de continuer à voler pendant le rempla­ cement de leurs plumes, sans quoi ils mourraient de faim.

Cependant, certains canards et certaines oies perdent toutes leurs plumes en une seule fois et ne peuvent plus voler pendant au moins un mois.

Il en est de même pour les pingouins.

Ils ne peuvent ni plonger ni nager tant que leurs nouvelles plumes n'ont pas poussé.

Ils sont donc extrêmement vulnérables aux prédateurs durant ce laps de temps.

Par conséquent, les pingouins en période de mue se rendent dans.

un endroit protégé loin de leur colonie jusqu'à ce que celle­ ci soit accomplie.

De nombreux oiseaux effectuent leur mue juste avant la saison des amours et se recouvrent ensuite d'un plumage brillant destiné à attirer une compagne.

Bien que ces diverses couleurs chatoyantes les aident dans cette tâche, elles les rendent également beaucoup plus visibles aux yeux des prédateurs.

Une fois que la saison des amours touche à sa fin, l'oiseau adopte un plu­ mage hivernal moins voyant et plus sombre, qui le protège mieux contre ses ennemis.

Les oiseaux qui ne volent pas Certains oiseaux ont perdu leur capacité à voler , soit parce qu'ils vivent dans des endroits où ils ont peu d'ennemis naturels, soit parce qu'ils ont perdu le vol au profit d'un autre savoir-faire .

Comme ces oiseaux n'ont plus besoin de leurs plumes, celles-ci ont souvent une structure diffé­ rente.

I.:émeu, par exemple, possède des plumes qui ressemblent beaucoup aux poils des mammi­ fères.

Les pingouins, quant à eux, sont recouverts d'un manteau de plumes courtes et rigides, qui les garde au chaud dans les eaux glacées.

L'ORIGINE DES PLUMES Les plumes se sont probablement développées à partir des écailles des reptiles.

Les plumes et les écailles se composent en effet de la même matière, la kératine.

Au stade d'embryon, toutes deux correspondent aux mêmes cellules.

Les espèces préhistoriques de rept iles •volants• ont probablement développé des écailles allongées, qui leur permettaient de pas­ ser d'une branch e d'arbre à une autre en pla­ nant.

Progressive ment, ces écailles se sont allongées et se sont transfo rmées en plumes, sous la forme que nous leur connaissons actuellement.

Le premier animal recouvert de véritables plumes a été l'archéoptéryx, l'espèce charnière entre les dinosaures et les oiseaux.

C'était un animal à sang chaud.

Or, de nombreux scienti­ fiques pensent que la fonction première des plumes était de conserver la chaleur de l'orga­ nisme.

Ce n'est que plus tard que les plumes ont servi au vol.. »

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