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Règne animal LES PERROQUETS

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Des espèces en péril

 

De nombreuses espèces de perroquets sont gravement menacées, d’une part, en raison de la destruction d’un nombre croissant de forêts tropicales et subtropicales, et d’autre part, à cause de l’engouement jamais démenti du public pour les oiseaux de cage. C’est le cas de l’ara indigo au magnifique plumage bleu ainsi que de l’amazone impériale, qui vit dans nie de la Dominique aux Antilles, où elle est encore capturée illégalement et expédiée à destination des animaleries du monde entier. Cinq autres espèces d’amazones risquent de rejoindre les quatorze espèces de perroquets déjà disparues des Antilles.

 

En Nouvelle-Zélande, le kakapo figure parmi les espèces dont l’existence est grandement menacée. Quasiment éliminé de son territoire naturel par des prédateurs introduits par les Euro-

RWWBWous?

 

Les aras sont capables de digérer des graines contenant des poisons qui tueraient ou intoxiqueraient d'autres animaux. Ils neutralisent les toxines en consommant une argile riche en minéraux.

 

Certains perroquets élevés en captivité vivent jusqu'à un âge avancé. Le record est détenu par un cacatoès mâle à huppe jaune baptisé «Cocky», qui s’est éteint au zoo de Londres le 28 octobre 1982 à plus de 80 ans.

 

Le premier récit connu mentionnant un perroquet domestique fut écrit vers 400 av. J.-C. Il s'agissait d’une perruche à tête de prune appartenant à un savant de la Grèce antique. Cet oiseau parlait aussi bien la langue de son Inde natale que le grec.

 

Le perroquet de Pesquet, répandu en Nouvelle-Guinée, et le perroquet vulturin du Brésil ont la tête presque entièrement dénudée. Cette caractéristique est peut-être destinée à leur éviter de souiller leur plumage lorsqu’ils mangent la chair et boivent le jus des fruits très mûrs.

 

Plusieurs espèces de perroquets sont capables d’imiter la parole humaine. Ainsi, «Prudle», une femelle de perroquet gris d'Afrique résidant en Angleterre, possède un vocabulaire record de près de 800 mots.

péens, comme les chats et les rats, cet oiseau survit à présent en petit nombre dans quelques îles isolées. Un programme de sauvegarde, financé par le gouvernement néo-zélandais, a été mis en place pour essayer de sauver le kakapo. Dans d’autres régions du monde, de nombreux perroquets risquent de disparaître. Ce sont les espèces insulaires qui sont très menacées: la destruction du milieu naturel, l’introduction de prédateurs jusque-là inconnus, la diffusion de nouvelles maladies ajoutent leurs effets destructeurs au trafic animalier. C’est pourquoi les associations de protection de la nature exercent une pression sans relâche pour que l’on interdise l’importation de perroquets sauvages et recommandent aux amateurs d’oiseaux de cage, qui envisageraient l’achat d’un perroquet, de s’assurer tout d’abord que l’animal a bien été élevé en captivité.

Les aras sont capables de digérer des graines contenant des poisons qui tueraient ou intoxiqueraient d'autres animaux. Ils neutralisent les toxines en consommant une argile riche en minéraux.

 

Certains perroquets élevés en captivité vivent jusqu'à un âge avancé. Le record est détenu par un cacatoès mâle à huppe jaune baptisé «Cocky», qui s’est éteint au zoo de Londres le 28 octobre 1982 à plus de 80 ans.

 

Le premier récit connu mentionnant un perroquet domestique fut écrit vers 400 av. J.-C. Il s'agissait d’une perruche à tête de prune appartenant à un savant de la Grèce antique. Cet oiseau parlait aussi bien la langue de son Inde natale que le grec.

 

Le perroquet de Pesquet, répandu en Nouvelle-Guinée, et le perroquet vulturin du Brésil ont la tête presque entièrement dénudée. Cette caractéristique est peut-être destinée à leur éviter de souiller leur plumage lorsqu’ils mangent la chair et boivent le jus des fruits très mûrs.

 

Plusieurs espèces de perroquets sont capables d’imiter la parole humaine. Ainsi, «Prudle», une femelle de perroquet gris d'Afrique résidant en Angleterre, possède un vocabulaire record de près de 800 mots.

« Les perroquets Les loris, que l'on rencontre dans les marais et les forêts du sud de l'Inde et du Sri Lanka, sont les plus multicolores de tous les perroquets.

Plu­ tôt petits, avec de grands yeux aux mouvements lents, ils ont une alimentation composée de fleurs, de baies et de fruits tendres.

Les perruches pygmées vivent en Indonésie et en Nouvelle-Guinée.

Excellentes grimpeuses, elles se nourrissent de lichens et de petits insectes qu'elles trouvent dans les arbres des forêts touffues.

Comme les pics, ces oiseaux minuscules ont une queue garnie de plumes raides, qui leur fournit un appui supplémentaire pour se déplacer à toute allure dans les arbres.

Répandus en Nouvelle-Zélande, les nestors regroupent deux espèces singulières.

Le kéa (Nestor notabilis), doté d'un plumage brun-vert rehaussé de rouge sur le croupion et sous les ailes, est confiné dans les régions montagneuses de l'île du Sud, entre 600 et 2000 mètres d'alti­ tude.

Son régime alimentaire, très varié, compor­ te, cas unique parmi les perroquets, des cha­ rognes de moutons.

Assez semblable au kéa, le kaka ou nestor méridional s'en distingue par un plumage de couleur plus vive.

Il fréquente les forêts, où il se nourrit d'insectes et de fruits.

i Paré d'un A plumage multicolore spectaculaire, le lori arc-en-ciel mérite bien son nom.

C'est l'un des loris les plus répandus, avec 21 races éparpillées dans le sud-ouest du Pacifique.

......

Le cacatoès "- de Leadbetter :g vit en Australie.

J Le plumage rose - de sa poitrine ! rappelle celui � du cacatoès rosalbin.

L'unique représentant de la cinquième sous­ famille est le perroquet-hibou ou kakapo, qui vit dans les forêts humides de Nouvelle-Zélande.

Plus lourd que tous ses congénères, il peut peser jusqu'à 3kg.

Il vit au sol car il est incapable de voler .

Ce perroquet rare, aux mœurs nocturnes, se nourrit d'herbes, de fougères et de bulbes, n'hésitant pas à grimper aux arbres pour y déni­ cher du nect ar.

Le perroquet de Pesquet est, lui aussi, le seul représentant de sa sous-famille.

Il fréquente les forêts pluviales montagneuses de Nouvelle­ Guinée et se nourrit de pousses, de bourgeons, de baies et de fruits.

La septième et dernière sous-famille, celle des perroquets proprement dits, est la plus riche en espèces.

Son aire de distribution s'étend de l'Océanie à l'Amérique, en passant par l'Asie du Sud et l'Afrique.

De taille extrêmement variable, ces espèces regroupent des perroquets très connus comme la perruche ondulée, originaire d'Australie, le perroquet gris du Gabon et le perroquet du Sénégal.

Cette sous-famille comprend aussi tous les per­ roquets d'Amérique tropicale, parmi lesquels les magnifiques aras.

Ces derniers se distinguent par leur tête pourvue de zones dénudées agrémen­ tées de plumes minuscules formant des motifs, par un bec robuste et massif et par une très longue queue.

Malgré leur grande taille, les aras, avec leurs ailes longues et pointues, sont très agiles en vol.

Signalons enfin les amazones, dotées d'un plumage à dominante verte rehaussé de taches jaunes, orange, rouges, violettes ou bleues.

Si leur vol est assez lourd, car il est entra­ vé par leurs grandes ailes arrondies, elles savent en revanche très bien grimper aux arbres.

L'habitat La plupart des perroquets fréquentent les luxu­ riantes forêts tropicales et subtropicales.

Toute­ fois, certaines espèces, comme le kéa et le caca­ toès à tête rouge, peuvent vivre dans les mon­ tagnes, au-delà de la limite des neiges.

D'autres, comme la perruche ondulée et l'inséparable de Fisch er, répandu en Afrique, sont implantées dans des habitats découverts, mais rarement loin de quelques groupes d'arbres.

Certains perroquets, parmi lesquels trois espèces australiennes, ont totalement abandon­ né les forêts.

La perruche nocturne vit dans les steppes d'Australie, tandis que sa cousine, la per­ ruche terrestre, habite dans les bruy ères et les dunes de sable de la côte.

Quant à la perruche pétrophile, elle fréquente les dunes de sable et les îlots rocheux balayés par le vent, et peut voler jusqu'à 20 km des rivages.

L'alimentation Les perroquets ont un régime essentiellement végétarien.

La plupart d'entre eux trouvent leur nourriture dans la cime des arbres mais certaines espèces, comme la perruche ondulée, les insépa­ rables, les perruches-moineaux, la perruche noc­ turne, la perruche terrestre, le kéa et le kakapo se nourrissent à même la terre.

Bon nombre de cacatoès s'alimentent aussi bien dans les arbres qu'au sol, le creusant en quête de racines, de bulbes, de vers et de larves d'insectes.

Le régime des perroquets se compose de graines et de fruits dont la taille et la consistance sont adaptées à la structure de leur bec.

C'est ainsi que les plus petites espèces mangent des fleurs, des baies, des bourgeons et des graines de. »

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