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Règne animal: LES OURS

Publié le 31/01/2019

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bas dans les branches, à la manière d’un paresseux. Bien qu’il apprécie le régime varié commun à la plupart des ours, l’ours lippu se nourrit, en majeure partie, de termites. Il ouvre la termitière à coups de patte - mettant à profit ses griffes acérées et recourbées-, y introduit son museau puis, de son souffle bruyant, écarte la poussière et aspire les insectes.

 

Cet ours ne se retire dans une tanière que pour se mettre à l’abri et non pour s’y assoupir. Au Sri Lanka, il se reproduit tout au long de l’année alors qu’en Inde la saison des amours se limite à la période d’avril à juin.

 

L’ours à lunettes

 

L’ours dont l’aire de répartition s’étend le plus au sud est l’ours à lunettes. Il occupe des habitats très variés dans les Andes sud-américaines, du Venezuela jusqu’au Chili.

 

11 doit son nom aux bandes blanc jaunâtre qui entourent ses yeux et son museau et qui se prolongent parfois jusqu’à la gorge et la poitrine. L’ours à lunettes est probablement le plus végétarien de tous les ours. Il n’hésite pas à se nourrir de plantes très coriaces. C’est un bon grimpeur qui se

 

Jacana

construit un nid dans les arbres pour se reposer. Il est actif toute l’année. La femelle met généralement bas en janvier, dans un abri à même le sol.

 

La protection des ours

 

Les ours de toutes espèces ont été chassés au fil des siècles pour leur chair, pour être vendus à des zoos ou pour être exposés comme trophées de chasse. Aujourd’hui, le danger réside dans la dégradation ou la disparition de leur habitat.

 

Le grizzli, en voie d’extinction dans de nombreuses régions, a été exterminé sur une grande partie de son ancienne aire de répartition. L’ours à lunettes, l’ours à collier et l’ours malais sont également des espèces « menacées d’extinction ». Quant à l’ours lippu, la destruction progressive et croissante de son habitat met sa survie en péril. En comparaison, l’ours noir d’Amérique est relativement répandu dans son territoire, bien

 

qu’il ait été chassé de façon intensive. Il est à présent soumis à une chasse contrôlée. Espèce autrefois gravement menacée, l’ours polaire est protégé depuis les années 1970 sur son territoire circumpolaire et ses effectifs sont donc en augmentation depuis ces dernières années.

 

Les derniers ours des Pyrénées

 

Par le passé, l’ours brun vivait dans les forêts mixtes de feuillus et de conifères. Chassé petit à petit de son habitat, il s’est réfugié en altitude dans des lieux retirés.

 

Aujourd’hui, il ne reste plus en France que huit ou dix ours dans les Pyrénées. Leur domaine vital, hors des limites du Parc national des Pyrénées, n’est pas protégé; aussi sont-ils toujours

 

Très vorace, l’ours noir a forgé sa réputation en fourrageant dans les poubelles et en pillant les paniers des touristes dans les parcs nationaux américains !

 

▼ Cette femelle de grizzli et son petit explorent le tronc d’un arbre mort à la recherche d’insectes. Ils se nourrissent aussi de poisson, de saumon notamment.

menacés par des constructions diverses telles que pistes de ski, voies forestières, etc.

 

Les ours et les hommes

 

L’ours a été fort recherché pour son épaisse fourrure. Ainsi la fourrure des ours noirs d’Amérique était-elle utilisée dans la fabrication des bonnets à poil portés dans l’armée anglaise. En 1953, sept cents ours noirs ont été tués en Colombie britannique (Canada) pour renouveler les coiffes des soldats présents aux cérémonies du couronnement de la reine Élisabeth II.

 

Au xixe siècle, en France, on capturait les oursons afin de les dresser pour des spectacles de rue. Leurs dents et leurs griffes étaient limées. Ils étaient ensuite placés dans une véritable école d’ours où on leur apprenait à danser, saluer, mimer... Les ours « dressés » sont de plus en plus rares de nos jours.

Wayne Lankinen/Bruce Coleman

LE SAVIEZ-VOUS?

 

Chez les ours monogames (ours malais et ours lippu), les mâles ont un poids supérieur de 10 à 25% à celui des femelles. Chez les ours polygames, les mâles peuvent peser jusqu’à deux fois plus que les femelles.

 

L’ours polaire et le kodiak (sous-espèce de l’ours brun) se disputent le titre de « plus gros carnivore terrestre ». Un ours polaire détient le record avec un poids de 1002 kilos ! L’ours malais, le plus petit des ours, pèse entre 30 et 60 kilos.

« Les ours tantes quantités de nourriture en automne.

Les ours sont très friands d'insectes et de miel, n'hési­ tant pas, pour cela, à s'attaquer aux ruches.

Loin de se contenter de cueillir ce qu'ils trouvent sur leur passage, ils apprécient d'agrémenter leur ordinaire de petits mammifères et de reptiles.

Il leur arrive aussi de s'attaquer à un sanglier ou à un agneau isolé de leur troupeau.

Et il n'est pas rare de les voir pêcher un saumon.

L'hibernation Quand le temps se refroidit, les ours se mettent à la recherche d'une tanière qu'ils tapissent d'her­ bes, de feuilles et de mousse.

Ils élisent souvent domicile dans une grotte, une cavité entre deux rochers, ou creusent leur abri près d'un gros arbre.

Ils n'hibernent pas à proprement parler: latem­ pérature de leur corps ne baisse que de 5 °C, atteignant ainsi 31 oc.

Leur rythme cardiaque, cependant, ralentit et leur consommation d'oxy­ gène diminue de moitié.

Durant ces six mois de vie ralentie, ils sortent de temps à autre pour s'ali­ menter.

Le retour des beaux jours les tirera de leur torpeur, affaiblis et amaigris.

La reproduction Chez les ours des régions tempérées et polaires, la reproduction commence au printemp s.

La durée de la gestation proprement dite est très courte (60 jours) .

Mais, comme les nais­ sances ne se produisent pas avant le milieu du sommeil hivernal, l'implantation de l'œuf fertili­ sé dans la paroi de l'utérus de la femelle ne se fait pas avant octobre ou novembre, alors que l'accouplement a eu lieu entre mai et juillet.

Ce processus est appelé "implantation ou nidation différée».

Les ourses mettent au monde un ou, plus sou­ vent, deux petits de taille minuscule ; les oursons ne pèsent que 200 à 700 grammes, ressemblent à de petits rats et sont aveugles, sans dent et quasi­ ment sans poil.

Ils restent dans la tanière avec leur mère, se nourrissant de son lait, et ils grandis­ sent très vite.

Aux premiers rayons de soleil prin­ tanier, âgés de quelques mois, ils sortent de leur .

gîte d'un pas mal assuré.

Les oursons vivent auprès de leur mère durant les deux ou trois premières années de leur vie.

Passé cette période, l'ourse est de nouveau prête à se reproduire.

Les femelles qui ont atteint la maturité sexuelle passent donc une bonne partie de leur vie avec leur progéniture.

L'ours polaire Les étendues gelées qui entourent le pôle Nord et s'étendent à la Russie,_ la Norvège, le Groen­ land, le Canada et les Etats-Unis constituent l'habitat de l'ours polaire.

Le nom latin de l'ours polaire -Ursus maritimus -signifie " ours de mer », et c'est à l'endroit où la mer glacée ren­ contre la terre que cet ours installe habituelle­ ment ses quartiers.

Très à l'aise dans l'eau, cet ours est un excellent nageur qui se déplace à une vitesse d'environ 20 km/h, et un très bon plongeur pouvant rester immergé pendant deux minutes.

Une épaisse couche de graisse isolante et une fourrure imper­ méable le protègent de l'eau glaciale.

La fourrure de l'ours polaire est de couleur crème, ce qui lui permet de se fondre dans son environnement neigeux.

Elle est constituée d'un épais sous-poil recouvert d'une couche de longs poils de protection.

La plante des pieds est, elle aussi, velue, donnant ainsi à l'animal une meil­ leure prise sur la glace.

' Contrairement à la plupart des ours, l'ours malais se nourrit la nuit.

Il utilise sa longue langue flexible pour capturer des abeilles et autres insectes dans leur nid.

� Legrizzli est une sous-espèce nord-américaine de l'ours brun.

Tous les grizzlis creusent une tanière pour hiberner.

Elle est, en général, orientée au nord afin d'être recouverte d'une couche de neige plus épaisse et d'être ainsi mieux isolée.

Il se déplace sur des distances beaucoup plus étendues que les autres ours, longeant, la plupart du temps, la banquise à la dérive, à l'intérieur d'une large zone dont la superficie peut être supérieure à 50 000 km2 Les phoques constituent la base du régime ali­ mentaire de l'ours polaire.

Il les chasse en suivant leurs traces sur la banquise, les guette près des trous qu'ils pratiquent dans la glace pour respirer, ou bien encore s'approche discrètement d'eux, à la nage, lorsqu'ils dorment.. »

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