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Règne animal LES CORAUX

Publié le 03/02/2019

Extrait du document

La pêche excessive a beaucoup nui aux populations spongiaires, mais c’est aussi le cas de la pollution, des ouragans et d’une maladie parasitaire provoquée par un champignon qui a détruit jusqu’à 95% des éponges commerciales dans les Caraïbes et dans le golfe du Mexique, d’abord en 1939-1940, puis en 1947-1948. Parmi les autres menaces liées à l’homme, il faut citer le dragage des fonds pratiqué au large de la côte occidentale de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ainsi que la fluoruration de l’eau.

 

Étant donné leur grand pouvoir de régénération, les éponges divisées en fragments sont relativement aisées à cultiver. Dans certains cas, les autorités internationales ont imposé une saison pour la pêche et limité la taille des spécimens pêchés, mais ces mesures ont eu un succès mitigé.

 

Les coraux

Les coraux appartiennent à l’embranchement des cnidaires, qui compte dix mille espèces environ: hydraires, méduses, anémones de mer, gorgones... Ils sont regroupés dans la classe des anthozoaires. On en connaît six mille espèces subdivisées en plusieurs groupes, parmi lesquels : les alcyonaires, qui rassemblent les alcyons, les gorgones, les lacets de mer, les orgues de mer, les plumes de mer et le précieux corail rouge ou rose; les antipathaires des eaux profondes ou abyssales, qui comprennent le corail noir; et les zoanthaires, qui incluent les coraux bâtisseurs de récifs (ou madrépores) et les anémones de mer.

 

Les coraux sont composés d’organismes minuscules, les polypes, qui vivent en symbiose en sécrétant une structure protectrice de carbonate de calcium dont ils s’entourent. Très lent

très élevé. On a ainsi estimé qu’une éponge de un centimètre de diamètre et de dix centimètres de hauteur a un débit quotidien de 22,5 litres d’eau.

 

Entre la couche interne (endoderme) et la couche externe (ectoderme) se trouve la méso-glée, une matière gélatineuse qui contient des cellules mobiles appelées amibocytes. Ces cellules produisent des œufs de forme sphérique qui, une fois fécondés, partent à la recherche d’un endroit où ils pourront se fixer et donner naissance à de jeunes éponges. Certaines espèces se reproduisent également par bour

 

geonnement: il s’agit d’un mode de reproduction asexué dans lequel un fragment de l’animal adulte se détache pour devenir un individu distinct.

 

La conservation

 

On trouve des éponges dans tous les océans, en eau chaude comme en eau froide. En certains points de l’Antarctique, il leur arrive même de constituer les plus importantes de toutes les colonies animales. La récolte des éponges à des fins commerciales s’effectue dans les eaux plutôt chaudes, dont la température dépasse 10 °C.

 

coralliens (madrépores) se développent dans les régions peu profondes et ensoleillées. En effet, les algues qui vivent à l’intérieur des tissus des polypes coralliens ont absolument besoin de lumière pour survivre. Elles produisent l’oxygène et la nourriture nécessaires au corail qui leur fournit le refuge et le gaz carbonique.

« Les coraux ......

Les tubipores des Caraibes cherchent à se ficher dans le minéral corallien pour se protéger, contribuant par-là à la formation de corail.

Les éponges se nourrissent par filtrage: certaines cellules retiennent les particules de nourriture contenues dans l'eau qui traverse les ouvertures des parois de l'éponge.

' Après passage de l'eau dans le spongocèle, la cavité digestive de l'éponge, et après extraction des nutriments et de l'oxygène, l'eau est évacuée par un orifice unique.

Le spongocèle peut être subdivisé en plusieurs chambres.

Il est tapissé de cellules à collerette appelées choanocytes.

Chacune possède un flagelle en forme de fouet entouré d'une collerette gluante dont les mouvements créent un courant d'eau permettant à l'éponge de se nourrir.

Les particules de nourriture se fixent à la collerette et sont ingérées par les cellules.

Ce mode d'alimentation explique pourquoi les populations spongiaires sont en danger lorsque la mer est polluée.

très élevé.

On a ainsi estimé qu'une éponge de un centimètre de diamètre et de dix centimètres de hauteur a un débit quotidien de 22,5 litres d'eau.

geonnement: il s'agit d'un mode de reproduction asexué dans lequel un fragment de l'animal adul­ te se détache pour devenir un individu distinct.

Entre la couche interne (endoderme) et la couche externe (ectoderme) se trouve la méso­ glée, une matière gélatineuse qui contient des cellules mobiles appelées amibocytes.

Ces cel­ lules produisent des œufs de forme sphérique qui, une fois fécondés, partent à la recherche d'un endroit où ils pourront se fixer et donner naissance à de jeunes éponges.

Certaines espèces se reproduisent également par baur- t? région del fomlltlona coralliennes La conservation On trouve des éponges dans tous les océans, en eau chaude comme en eau froide.

En certains points de l'Antarctique, il leur arrive même de constituer les plus importantes de toutes les colo­ nies animales.

La récolte des éponges à des fins commerciales s'effectue dans les eaux plutôt chaudes, dont la température dépasse 10 oc.

La pêche excessive a beaucoup nui aux popu­ lations spongiaires, mais c'est aussi le cas de la pollution, des ouragans et d'une maladie parasi­ taire provoquée par un champignon qui a détruit jusqu'à 95% des éponges commerciales dans les Caraïbes et dans le golfe du Mexique, d'abord en 19 39-19 40, puis en 1947-1948.

Parmi les autres menaces liées à l'homme, il faut citer le dragage des fonds pratiqué au large de la côte occidenta­ le de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, ainsi qu� la fluoruration de l'eau.

Etant donné leur grand pouvoir de régéné­ ration, les éponges divisées en fragments sont rela­ tivement aisées à cultiver.

Dans certains cas, les autorités internationales ont imposé une saison pour la pêche et limité la taille des spécimens pê­ chés, mais ces mesures ont eu un succès mitigé.

Les coraux Les coraux appartiennent à l'embranchement des cnidaires, qui compte dix mille espèces environ: hydraires, méduses, anémones de mer , gorgones ...

Ils sont regroupés dans la classe des anthozoaires.

On en connaît six mille espèces subdivisées en plusieurs groupes, parmi lesquels: les alcyonaires, qui rassem blent les alcyo ns, les gorgones, les lacets de mer, les orgues de mer, les plumes de mer et le précieux corail rouge ou rose; les antipathaires des eaux profondes ou abys­ sales, qui comprennent le corail noir; et les zoanthai res, qui incluent les corau x bât is­ seurs de récifs (ou madrépores) et les ané­ mones de mer.

Les coraux sont composés d'organismes minuscules, les polypes, qui vivent en symbiose en sécrétant une structure protectrice de carbo­ nate de calcium dont ils s'entourent.

Très lent � Les coraux qui contribuent à la formation de récifs coralliens (madrépores) se développent dans les régions peu profondes et ensoleillées.

En effet, les algues qui vivent à l'intérieur des tissus des polypes coralliens ont absolument besoin de lumière pour survivre.

Elles produisent l'oxygène et la nourriture nécessaires au corail qui leur fournit le ref uge et le gaz carbonique.. »

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