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PORCS, MOUTONS ET CHÈVRES

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Ces cochons appartiennent à l’espèce large white. En Europe, cette race est largement utilisée pour l’élevage en raison de ses excellentes aptitudes de croissance et d'engraissement. On s’en sert aussi pour obtenir des truies hybrides par croisement.

 

La première produit une laine à la fois fine, douce et chaude: la laine cachemire. La chèvre angora possède également une laine fine, mais son plus grand atout est de posséder des poils extrêmement soyeux entre sa laine et sa peau. Il s’agit du mohair, qui entre dans la composition de certaines fibres textiles. On utilise également le cuir de chèvre en reliure et en tapisserie.

 

Les porcs

 

On exploite principalement le porc pour sa chair qui sera vendue fraîche ou transformée en charcuterie. La salaison est réalisée grâce au sel et au nitrate de sodium ou bien de potassium. Parfois, la charcuterie est fumée pour lui donner une saveur différente.

 

La peau du porc est transformée en cuir et son poil sert à fabriquer des brosses. D’autres parties de son corps sont utilisées pour toute une variété de produits, comme les bougies, les engrais, la

colle, les médicaments ou le savon.

 

Dans l’Antiquité, le porc était considéré comme un animal sacré: ceux qui le touchaient devaient subir un nettoyage rituel. De là provient l’idée que le porc est un animal sale. En fait, manger sa chair peut être dangereux si on ne la cuit pas correctement car l’animal est porteur de nombreux parasites. C’est peut-être la raison pour laquelle la consommation de porc est interdite dans les religions juives et musulmanes.

 

Mais cette réputation de saleté est loin d’être justifiée. En fait, le porc est fréquemment élevé dans des conditions qui respectent peu les critères d’hygiène. Très sensible à la chaleur, il a besoin d’une grande quantité d’eau pour se rafraîchir. Mais souvent, il ne dispose que de boue pour s’hydrater et s’abreuver.

Le cheptel porcin

Dans le monde, on consomme beaucoup plus de viande porcine que de chèvre. Le cheptel porcin s’élève au total à environ 800 millions de têtes. L’Asie et l’Europe en sont les deux principales zones productrices, suivies de près par les Etats-Unis et l’Amérique du Sud, tandis que seuls quatre pays d’Afrique élèvent des porcs.

John Lythgoe/Planet Earth Pictures

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On considère le porc comme un animal sale, or cette réputation n’est pas justifiée. Il transpire beaucoup quand il a chaud et s’hydrate en prenant des bains de boue. En fait, une bonne hygiène est essentielle à l’élevage porcin.

Le principal pays à élever des porcs de ferme est la Chine, dont le cheptel représente environ les deux cinquièmes de l’effectif mondial (soit 402 millions de têtes). Les États-Unis et la Russie sont également des producteurs de premier ordre. Sur le continent européen, les principaux pays éleveurs de porcs sont l’Allemagne, la Bologne et l’Espagne. Le Danemark, quant à lui, détient le leadership des exportations de bacon.

 

Traditionnellement, les porcs (qui sont des animaux omnivores) mangent les restes de nourriture des hommes. Cependant, une alimentation à base de céréales leur convient, mieux. En Europe, on utilise de l’avoine et aux États-Unis du maïs. On peut également leur donner du lait écré-

Un porc oxford couleur sable et noir. Par rapport à son poids, le porc grandit plus vite que n ’importe quel autre animal de ferme. Il faut cependant compter 170 kg de nourriture pour qu’il grossisse d’environ 45 kg.

 

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mé. Les porcs ont une croissance remarquablement rapide et sont donc très économiques à élever. Leur fumier, utilisé raisonnablement, constitue un engrais très précieux pour les cultures.

 

Les races de porcs

 

Les porcs sauvages sont apparentés aux hippopotames. Il s’agit des sangliers qui vivent en Éurope, en Asie centrale, en Inde et en Afrique du Nord. Toutes les races domestiques en descendent. La plupart des races modernes viennent d’Angleterre.

 

Les races les plus utilisées en France sont la large white, la middle white yorkshire, la landra-ce, la belge, la piétrain et la mei shan. La plupart

« Porcs, moutons et chèvres Il existe plus de 800 races de moutons.

Au cours des siècles précédents, la plupart des espèces étaient choisies en fonction de la qualité de leur laine.

De nos jours, la qualité de leur chair entre également en ligne de compte et beaucoup de races �ont choisies pour leur aptitude à don­ ner le jour à des jumeaux.

Certaines races de moutons offrent le double avantage de fournir de la bonne laine et de la bonne viande, d'autres seulement du lait.

Dans le choix d'une race, la robustesse de l'animal est fondamentale.

Dans les pays au climat sévère, seuls les animaux suppor­ tant une amplitude thermique élevée survivent.

Les moutons fournissent différentes catégories de laine.

La laine grossière, qui est idéale pour les costumes de tweed, les tapis ainsi que les couver­ tures, provient de la race blackface Highland et des moutons navajo d'Amérique du Nord.

La qualité de la laine dépend de la longueur des poils: plus ils sont longs, plus fine est la fibre.

Parmi les races qui fourniss ent la meilleure laine, mentionnons la cotswold, la lincoln, la romney marsh et la wensleydale.

La laine fine provient du mouton mérinos, une race originaire d'Espagne, et d'une race hybride à base de mérinos.

Les moutons à toison courte, comme la southdown et la suffolk, donnent une viande de meilleure qualité que les moutons à laine longue.

Certains moutons produisent une laine que l'on utilise comme fourrure, tels le romanov de Russie ou le karakul d'Ouzbékistan et d'Afgha­ nistan.

Ce dernier fournit l'astrakan, une fourrure appréciée notamment pour la confection de manteaux, obtenue à partir de la toison frisée des agneaux nouveau-nés.

Les races de brebis laitières sont la lacaune, la manech et la basco-béarnaise.

Les principaux pays producteurs de lait de brebis sont la Bulga­ rie, la France et l'Allemagne.

Mais le mouton ne fournit pas que de la laine, de la viande et du lait.

Il produit bien sûr du cuir, mais aussi du suint et du suif.

Tous deux sont des matières grasses: le suint est sécrété par les fibres laineuses et entre dans la composition de la lano­ line (un corps gras utilisé en pharmacie, en par­ fumerie et en cosmétique), tandis que le suif, pré­ sent dans le corps de l'animal, sert à la fabrica- La race ovine � wensteydale fournit une taine de qualité supérieure.

Chaque mouton en produit 4,5kg par an.

' Les �ifférentes especes de moutons mérinos se caractérisent toutes par une toison abondante et épaisse ainsi que par une taine très fine.

Ils ont donné leur nom à une étoffe en vogue au xtlf siècle.

lion de bougies et de savon.

Ses boyaux peuvent également servir à confectionner des enveloppes de saucisses mais aussi des cordes d'instruments de musique et des raquettes de tennis.

Les moutons sont généralement gardés en même temps que les chèvres.

Cette pratique est presque aussi ancienne que la domestication de ces deux animaux.

Rassembler les chèvres et les Ces moutons � font partie de ta race lacaune, du nom des monts du Tarn où ils sont élevés.

tt s'agit de ta race ta plus nombreuse du pays: environ BOO 000 têtes.

La moitié du cheptel est consacrée à la production laitière.

En effet, leur lait sert à ta fabrication du roquefort.

L'autre moitié des effectifs est destinée à ta production de viande.

moutons dans un seul et même troupeau offre en effet un avantage: les chèvres surveillent les mou­ tons les plus rétifs du groupe.

Les chèvres Les chèvres sont apparentées aux moutons.

On peut d'ailleurs parfois les confondre.

La tête de la chèvre est cependant plus fine et sa queue est petite et relevée alors que celle du mouton est tombante.

Le mâle (appelé bouc) ainsi que cer­ taines femelles portent une barbiche.

Plus vives et plus agiles que les moutons, les chèvres sont de bonnes grimpeuses, donc mieux adaptées aux zones escarpées et rocheuses.

Leur robustesse et leur résistance aux maladies les ren­ dent idéales pour la domestication.

Les chèvres sont exploitées pour leur lait, leur pelage (poil ou laine) et leur chair .

Le lait de chèvre est chimiquement très différent de celui de la vache, plus facile à digérer et donc parfaite­ ment indiqué pour les nourrissons et les per­ sonnes allergiques au lait de vache.

De plus, on ne trouve jamais le bacille responsable de la tuberculose dans le lait de chèvre, alors qu'il est parfois présent dans celui de la vache.

On en fait diverses sortes de fromages: tomes, crottin de Chavignol, pi codon d'Ardèche, chevrotin ...

Il existe deux sortes de chèvres sauvages: le bouquetin et la chèvre sauvage de Perse.

Les bou­ qu etins vivent dans les Alpes italiennes, en Espagne, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, au Soudan et en Asie centrale.

La chèvre sauvage de Perse, ancêtre des races domestiques, vit dans les montagnes de la Turquie orientale.

Les boucs. »

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