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Paresseux et Fourmiliers

Publié le 29/09/2011

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Adapté à leur régime, leur mécanisme digestif est extrêmement lent : il faut parfois jusqu'à un mois pour que la nourriture soit digérée. Une fois par semaine environ, les paresseux descendent à terre pour faire leurs besoins naturels à des endroits bien précis. Ces " latrines« leur servent à marquer leur territoire et à signaler leur présence aux autres animaux.

« se reproduisent et mettent au monde leurs petits.

Les paresseux se meuvent dans les arbres avec une extrême lenteur, en ne déplaçant qu'un membre à la fois.

Il est rare qu'ils s'aventurent sur le sol forestier , où ils font preuv e d' une pitoyable maladresse, rampant péniblement à la recherche d'un point d 'app ui sur la moindre aspérité.

Ce sont_de bon nageurs.

A terre , les fourmiliers sont un peu plus agiles que les paresseux, le tamanoir étant même capable de galoper s'il se sent menacé.

Tous les fourmiliers marchent sur la moitié de la plante des pattes arrière et sur la dernière phalange des pattes avant, les griffes étant tournées vers l'inté­ rieur pour ne pas toucher le sol.

Les tamanduas passent la moitié de leur temps environ à dormir dans le creux des arbres.

Quand ils sont sur le sol , ils se déplacent avec gaucherie et sont inca­ pables de la moindre pointe de vitesse.

Les comportements alimentaires Lorsque les paresseux ne dorment pas, ils man­ gent , consacrant à cette occupation entre six et dix heures par jour.

Leur régim e se compose prin­ cipalement de différents types de feuilles des ~Comme beaucoup d'espèces insectivores , le tamandua (Tamandua tetradactyla) est pourvu d 'une langue vermiforme.

Il se distingue toutefois des autres espèces de fourmiliers par ses grandes oreilles , qui traduisent une ouïe fine.

En revanche , sa vue est loin d'être exceptionnelle.

forêts tropicales , mais ils apprécient aussi les fruits et les branches les plus tendres qui se trou­ vent à leur portée.

Adapté à leur régime , leur mécanisme diges­ tif est extrêmement lent : il faut parfois jusqu 'à un mois pour que la nourriture soit digérée.

Une fois par semaine environ , les paresseux descendent à terre pour faire leurs besoins naturels à des endroits bien précis.

Ces "latrines » leur servent à marquer leur territoire et à signaler leur présence aux autres animaux.

Comme leur nom l'indique, les fourmiliers ont une prédilection pour les fourmis, mais aussi pour les termites , chaque espèce ayant ses préfé­ rences.

Le tamanoir , par exemple, apprécie parti­ culièrement les grosses fourmis terrestres , dont il éven tre les nids avec ses puissantes griffes.

Bien qu' il soit capable de dévorer jusqu ' à 30000 four­ mis par jour , il ne consacre généralement qu'une minute à chaque nid , n'eng loutissant que ISO four­ mis environ avant de partir à l'attaque de la sui ­ vante.

Le tamanoir répartit ainsi de façon astucieu ­ se les ressources alimentaires de son territoire.

Si le tamandua se nourrit surtout de termites, notamment d' espèces arboricoles , le fourmilier didactyle se montre beaucoup plus friand de fourmis arboricoles (qui vivent dans les arbres).

Les fourmiliers ne dédaignent pas non plus les autres insectes, comme les abeilles, dont ils apprécient aussi le miel.

Ils capturent leurs proies à l'aide de leur longue langue vermiforme : pou­ vant atteindre 60 centimètres chez le tamanoir , celle-ci est recouverte d 'une salive gluante qui piège immanquablement les insectes affolés.

La reproduction On sait peu de choses sur la reproduction de ces espèces dans leur milieu naturel.

On ignore notamment comment ces animaux aux mœurs sol itair es se retrouvent pour s'accoupler à la sai­ son des amours.

Il est possible que les sécrétions avec lesquelles ils marquent leur territoire ser­ vent également à signaler une éventuelle dispo­ nibilité sexuelle le moment venu.

Habituellement, ces espèces donnent nais­ sance à un seul petit, la femelle du fourmilier mettant bas le plus souvent en position debout: le petit se hisse tout seul sur le dos de sa mère , laquelle se couche alors sur le flanc , lèche son nouveau-né et lui permet d 'allaiter Pour sa part , le tamanoir allaite ses petits pendant six mois env iron.

L es tamanduas, qui donnent parfois naissance à des jumeaux , s'occupent de leur pro­ géniture pendant un an, en la défendant farou­ chemen t contre les prédateurs.

Le fourmilier didactyle est la seule espèce chez qui les deux parents prodiguent des soins à l eurs petits: le mâle tout comme la femelle les nourrit, en régurgitant une bouillie à base de larves d'insectes broyés .

Les paresseux portent également leurs petits sur eux, parfois jusqu 'à l'âge de neuf mois .

Le jeune est sevré au bout d' un mois environ : il se nourrit al ors de feuilles qu'il attrape en s 'agrip­ pant à la fourrure de sa mère .

Lorsqu 'il acquiert son autonomie , il occupe habituellement un ter­ ritoire voisin de celui de sa mère .

FICHE BIOLOGIQUE Les fourmiliers et les paresseux appartiennent à J'ordre des édentés.

Les fourmiliers sont classés dans la famille des myrmécophagid és.

Il en existe trois espèces réparties dans trois genres.

Leur taille est comprise entre 16 et 25 cm pour le fourmilier didactyle et de 100 à 125 cm pour Je tamanoir.

Grand founnilier ou tamanoir {Mynnecophaga tridactyla} Tamandua {Tamandua tetradactyla} Founnilier didactyle ou myrmidon {Cyclopes didactylusJ Les paresseux appartiennent à la famill e des bradypodidés.

Il en existe cinq espèces r é parties dans deux genres.

Leur longu eur (tête et corps) est comprise entre 55-60 cm pour Je paresseux à trois doigts et 60.70 cm pour Je paresseux à deux doigts ou unau.

Unau d'lloffmann {Choloepus lltllfmMnll Unau didactyle {Choloepus dldllt:tylnJ Paresseux tridactyle ou ai ,.,.,.

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