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Orge, blé et lin richesses de l'Égypte

Publié le 11/01/2015

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Les céréales et le lin sont les principales ri-chesses de l'Égypte. Les premières constituent la base de l'alimentation. Le second est à l'origine d'un artisanat prospère qui exporte ses fabrica-tions dans tout le mon¬de antique. La produc¬tion de ces denrées de référence conditionne tout à la fois le bon fonctionnement de la société, de l'économie et de la politique. L a vie et l'économie égyp-tiennes reposent sur l'agriculture, fondement mê-me de la civilisation pharao-nique. Chaque parcelle, amendée d'abondance par la crue du Nil, est soigneuse-ment travaillée. Le ruban vert de la vallée se présente alors comme un immense champ, dont la fertilité semble inépuisable. La survie du pays tout entier dépend de l'agriculture, soigneuse¬ment planifiée par les fonc-tionnaires. Pourtant, le pay-san, rouage essentiel de l'économie, n'en retire aucun prestige. Son statut est proche de l'esclavage, et il est constamment en butte aux pires misères. Les céréales : base de l'alimentation onsommées sous la for me de pain, de gâteaux et de bière, les céréales sont des cultures vitales. Elles pro¬curent l'essentiel de la nourri¬ture mais servent également de monnaie d'échange. Les hauts dignitaires comme les simples matelots sont fré¬quemment rémunérés en grain. Dans les villes et dans les campagnes, on paie cou¬ramment en pain(s) et en cruche(s) de bière. Les céréales sont tout aussi indispensables aux échanges commerciaux avec les nations voisines. Re-nommées pour leur qualité et leur haut rendement, elles ont rendu l'Égypte — qui devien¬dra le grenier à blé de Rome —célèbre dans l'ensemble du monde antique.

« conquêtes et des campagnes militaires, les souverains effec­ tuent des razzias systéma­ tiques sur les greniers enne­ mis afin d'asseoir leur pouvoir local et d'affirmer leur domi­ nation sur l'étranger.

Sous le Nouvel Empire, les importa­ tions de blé des provinces asiatiques rendent les ca­ prices de l'inondation moins dangereux .

Blé et orge: des cultures O rig i na ires d'Asie Mi­ neure, du sud du Cauca­ se et de la mer Caspienne, les cé­ réales ont été introduites en Égypte au néolithique.

Mais c'est seulement après 3500 avant Jésus -Christ, lors­ que le régime de la crue d'été du Nil s'installe définitive­ ment, que semailles et mois­ sons se font suivant un rythme et des méthodes immuables.

Ces cultures sur les terres limo­ neuses - nommées nili en ré­ férence au Nil - ont eu, des origines à l'époque moderne , la préférence des cultivateurs.

Elles ont existé jusqu'à la constr uction du barrage d'As­ souan, au début des années soixante.

Les anciens Égyptiens - et c'est là une des plus vieilles cu ltur es du monde -sèment trois sortes de blé : le froment (Tri ­ dicum durum), le blé poulard (Tridicum turydum) et l'ami­ donnier (Tridicum dicoccum).

L 'orge , qui exige beaucoup. »

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