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L'évolution des espèces (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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La Terre est peuplée par toute une variété d'espèces ; pendant des siècles, on pensait que ces formes étaient constantes. Mais l'existence des fossiles montre que les espèces vivantes changent au cours du temps, qu'elles évoluent. Les espèces, comme les individus, naissent et disparaissent... Quand les chimistes de la firme suisse Geigy mirent au point le DDT en 1942, ils pensaient avoir définitivement réglé le problème des nuisances engendrées par les insectes. Cet insecticide était économique, facile à utiliser et très efficace. Vaporisé sur un essaim de moustiques, il en tuait plus de 80% ; de plus, il restait actif dans la nature pendant des semaines car il se dégradait lentement. Les dégâts causés par les insectes, ainsi que toutes les maladies dont ils sont les vecteurs, n'allaient plus être que de douloureux souvenirs... Au début de ces expériences, les quelques insectes qui survivaient au contact du DDT. n'étaient pas jugés très inquiétants dans la mesure où ils ne représentaient qu'un faible pourcentage de la population totale d'insectes. Mais ces individus n'étaient pas comme les autres : ils étaient en fait résistants au DDT Ils avaient une cuticule plus épaisse qui empêchait la pénétration du produit, ou bien leur métabolisme pouvait détruire le poison, voire l'éliminer.

« que les fossiles animaux trouvés dans beaucoup de roches sédimentaires devaient être âgés de plusieurs centaines de millionsd'années.

Leur âge exact était difficile à préciser, mais leur âge relatif pouvait être déterminé en fonction de leur position parrapport aux autres couches géologiques.

Au cours du temps, les couches d'alluvions se déposent les unes au-dessus des autres.Si ces couches restent horizontales, celles placées plus haut sont les plus jeunes et les plus basses sont les plus anciennes.

Celaest également vrai pour les fossiles retrouvés dans ces différentes couches.Théoriquement, une formation géologique comprenantun grand nombre de ces strates fournit, par les fossiles, une image fidèle de la vie animale de cette région au cours du temps. Mais, pratiquement, les données fossiles sont très incomplètes.

Les animaux à corps mou comme les méduses et les vers sedécomposent avant que les sédiments n'aient le temps de se solidifier autour d'eux ; beaucoup d'animaux sont détruits après leurmort par les nécrophages et autres décomposeurs. Mais on peut conclure de l'observation des fossiles que la Terre était habitée par de multiples espèces et que la plupart d'entreelles avaient des points communs avec les animaux modernes de forme similaire.

Ces animaux disparus représentent donc desétapes du processus évolutif.

Certains sont peut-être même les ancêtres directs des espèces modernes, alors que les autres - enfait la plupart - sont des descendants de ces ancêtres qui ont évolué sur des lignées différentes et ont ensuite disparu.

L'histoire denombreux types d'animaux peut être retracée grâce à la géologie : leur apparition, leur radiation évolutive et leur diversité, leurdéclin et leur disparition. Une infinie variété d'espèces En septembre 1831, le britannique Charles Darwin, alors âgé de 22 ans, est chargé d'occuper le poste de naturaliste à bord duBeagle , un petit navire de guerre britannique en partance pour un voyage exploratoire autour du monde et plus particulièrement en Amérique du Sud.

Dans ses bagages, il emportait le premier volume d'un livre récent de sir Charles Lyell, Principes de géologie (Lyell était le plus ardent représentant des nouvelles théories géologiques).

Le concept d'évolution n'était pas étranger à Darwin et les rochers de Patagonie lui offrirent une source extraordinaire de fossiles qu'il n'avait qu'à extraire et sur lesquels il putexercer son sens de l'analyse. Mais ce sont surtout ses observations sur la variété des espèces des îles Galápagos qui lui permirent d'entrevoir le mécanisme del'évolution.

Les pinsons des Galápagos constituèrent l'exemple le plus intéressant : quatorze espèces différentes réparties sur lesîles, chacune avec ses particularités.Certaines étaient granivores (comme la plupart des pinsons), d'autres frugivores ouinsectivores.

Toutefois leurs formes différaient d'une île à l'autre, ou d'un milieu à l'autre sur ces îles.

Pourtant, aux yeux deDarwin, elles se ressemblaient toutes comme si elles avaient un ancêtre commun.

Comment ces différentes espèces étaient-ellesdonc apparues ? Au début du siècle, le naturaliste français Jean-Baptiste Lamarck (1744 - 1829) avait publié une théorie qui pouvait expliquerl'évolution des espèces.

Lamarck suggérait que les individus acquéraient certaines adaptations à leur environnement au cours deleur vie, comme l'haltérophile développe ses muscles, et que ces adaptations étaient ensuite transmises à la descendance.

Sur unelongue période, l'accumulation de ces adaptations héréditaires entraînait la création de nouvelles espèces.

La génétique a prouvéque des adaptations acquises au cours de la vie ne peuvent être transmises à la descendance, mais Darwin rejeta cette théorie surla base de ses observations.

De même, le fils d'un haltérophile n'hérite pas des gros muscles de son père, mais uniquement d'unpotentiel.

Darwin proposa une autre théorie fondée sur de nombreux faits. Chez les animaux, un grand nombre de petits meurent avant d'atteindre l'âge de se reproduire.

C'est souvent le hasard quidétermine lesquels survivent, mais Darwin remarqua aussi que tous les animaux issus de la reproduction sexuée montraient desvariations de couleur, de forme, de comportement et d'autres caractéristiques.

Certaines de ces variations vont pouvoir aider unanimal à survivre et les animaux porteurs de cette caractéristique favorable survivront en plus grand nombre que les autres. Pour que ce phénomène puisse influencer l'évolution, ces caractères avantageux doivent pouvoir être transmis aux générationssuivantes.

Darwin s'appuyait sur de simples faits d'observation des caractères transmissibles. Darwin, comme tous ses contemporains, n'avait aucune notion de génétique, mais son intuition a suffi pour construire sa théorie.Ainsi, selon lui, les pinsons des Galápagos ont évolué par la survie préférentielle et le succès reproducteur des individusbénéficiant de variations favorables, un processus qu'il nomme sélection naturelle.

Mais pourquoi y a-t-il autant d'espèces ? Un telmécanisme ne devrait que modifier légèrement le modèle de départ.

Les Galápagos lui offrirent une réponse.

Dans chaque île, il arencontré des tortues géantes, ayant une forme spécifique, une carapace particulière mais très proches les unes des autres.Darwin supposa qu'elles provenaient toutes d'un ancêtre commun, qu'elles se seraient installées sur des îles différentes et qu'ellesauraient ainsi évolué isolément de leurs voisines.

La sélection naturelle a préservé et affiné les variations qui étaient adaptées à un. »

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