Les singes (Faune et Flore)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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forêts à feuilles persistantes qui couvrent les pentes des montagnes jusqu'à 2500 m d'altitude.
Les singes du Nouveau Monde sont essentiellement arboricoles.
Ils passent plus de temps dans les arbres que leurs congénèresde l'Ancien Monde.
Pendant la saison des pluies, les puissants fleuves de l'Amérique du Sud débordent et inondent des milliersd'hectares de forêt.
Il arrive que le sol soit impraticable pendant cinq mois de l'année : seuls les animaux arboricoles peuvent alorssurvivre dans ce milieu.
Les plus grands des cébidés (sapajou, singes hurleurs, singes-araignées et singes laineux) diffèrent de leurs cousins de l'AncienMonde surtout par leur queue préhensile, membre qui leur permet de s'agripper.
Accrochés aux branches grâce à ce "cinquièmemembre", ils peuvent alors utiliser leurs pattes pour la cueillette.
Chez certaines espèces, la queue est particulièrement robuste.Celle des singes-araignées à mains noires est capable de supporter à elle seule le poids de l'animal.
Accouplement et rapports sociaux
Les singes présentent une grande variété de comportement sociaux.
Si certains sont monogames, la plupart vivent en groupes oùseuls les mâles dominants s'accouplent avec les femelles.
Il peut même arriver qu'un de ces mâles monopolise un groupe defemelles ou, au contraire, que plusieurs mâles adultes coexistent au sein du même groupe.
Très souvent, les mâles en surnombreou immatures forment des troupes de célibataires.
Les hamadryas sont les cousins des babouins.
Ils vivent en groupes de plusieurs centaines d'individus.
Extrêmement agressifs, ilssont soumis à une organisation sociale très hiérarchisée.
Si le groupe familial se compose d'un harem dirigé par un seul mâleadulte, il existe d'autres relations au sein du groupe qui favorisent la création de clans et de bandes.
L'hamadryas mâle se montreparticulièrement agressif à l'égard des femelles de son harem, n'hésitant pas à les brutaliser.
Les femelles ne sont toutefois passans recours.
Si elles n'apprécient pas le mâle dominant, elles peuvent encourager discrètement un étranger à attaquer le harempour les enlever.
Si la société des hamadryas est souvent violente, les mâles et les femelles peuvent néanmoins être très unis.Contrairement aux mâles des autres espèces de babouins, qui ne s'intéressent aux femelles qu'au moment du rut, les hamadryastissent des liens qui peuvent durer plusieurs années.
Quand ils atteignent la maturité sexuelle, les jeunes mâles doivent fonder leurpropre harem.
L'affrontement avec un mâle adulte étant dangereux, certains jeunes préfèrent se lier à des femelles immatures deleur propre clan.
Bien accepté par le mâle dominant, ce comportement permet au jeune d'inciter une femelle adolescente à quittersa mère pour le suivre : lorsqu'elle atteindra la maturité sexuelle, elle deviendra sa première compagne.
La taille du groupe de singes est, elle aussi, extrêmement variable.
Chez les entelles, les mâles peuvent vivre seuls ou au sein d'unrassemblement de plusieurs hardes pouvant compter plus d'une centaine d'individus.
Le rhinopithèque jaune doré, le guereza noiret le macaque japonais se rassemblent parfois en troupes de 80 sujets et plus.
Les macaques rhésus vivent eux aussi en sociétésimportantes de 85 individus environ, dont l'organisation repose sur la seule famille maternelle : on parle dans ce cas de clanmatrilinéaire.
Cette organisation sociale est souvent très rigide.
Ainsi, les macaques rhésus ne tolèrent pas la moindre remise enquestion de l'ordre établi.
Les singes de petite taille (singe de nuit, titis et sakis) sont monogames.
Parmi eux, on trouve également le semnopithèque deMentawei et le rhinopithèque des îles Pagai.
Ils vivent généralement en couples, parfois avec leur progéniture.
Les minusculesouistitis, qui ressemblent à des écureuils, et les tamarins sont également monogames.
Le mâle et la femelle vivent avec leurprogéniture, et les grandes familles qu'ils forment comptent jusqu'à 15 membres.
Seule la femelle dominante se reproduit, lesautres guenons s'abstenant de tout rapport sexuel.
Une substance sécrétée par des glandes situées autour des parties génitales dela femelle dominante contribue, pense-t-on, à la suppression de l'instinct sexuel chez les autres femelles.
Chez la plupart des singes, les femelles destinées à être mères donnent naissance deux fois par an à une portée de deux petits.Les tamarins sauteurs font exception : chez eux, la reproduction est confiée à deux femelles qui ne donnent le jour qu'à un petit.Le père porte un grand intérêt aux nouveau-nés.
Il les prend dans ses bras et leur donne à manger toutes sortes de friandises,entre autres des insectes.
Les petits ouistitis sont entièrement dépendants les deux premières semaines de leur existence, puis ilsapprennent très vite à se déplacer dans les arbres et à se procurer de la nourriture.
À l'âge de deux mois, ils sont parfaitementautonomes.
Les sapajous sont en revanche polygames.
Ils forment de grandes bandes de 30 ou 40 individus qui se déplacent à l'intérieur dedomaines couvrant de 15 à 130 ha.
La cohabitation de plusieurs mâles ayant atteint la maturité sexuelle ne pose en général pas deproblème pendant la plus grande partie de l'année mais, la saison des amours venue, le droit de se reproduire fait l'objet de luttesfarouches.
Les femelles s'accouplent parfois avec plusieurs mâles durant leur bref période de rut..
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