LES SERPENTS (Exposé – SVT – Collège/Lycée)
Publié le 15/05/2016
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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
Les crotalinés sont caractérisés par des fossettes faciales thermosensibles, situées de chaque côté de la tête, entre l'œil et la narine. Ces fossettes, sensibles aux rayonnements infrarouges, permettent de détecter les variations de chaleur par rapport à l'air ambiant, de l'ordre de 0,1 °C.
Ainsi, les crotales auxquels on a masqué les yeux sont capables de détecter le déplacement d'une souris (corps chaud) et de l'attaquer avec une grande précision. Les crotales du genre Crotalus possèdent des anneaux cornés, qui forment une « sonnette » à
Apparus au début du Crétacé, il y a 100 à 150 millions d'années, les serpents (ophidiens) sont représentés aujourd'hui par plus de 2 500 espèces distinctes. Adaptés à des milieux très diversifiés, du niveau de la mer à 4 600 m d'altitude, les serpents sont répandus dans toutes les régions chaudes ou tempérées du monde. Sous une apparente unité morphologique, ils montrent des caractères anatomiques qui diffèrent d’une espèce à l'autre, comme leur denture par exemple. Tous carnivores, ils ont un régime alimentaire varié ou au contraire extrêmement spécifique. De plus, chaque famille de serpents possède son propre mode de prédation : les boas et les pythons étouffent leurs proies par constriction avant de les ingérer, d'autres les avalent directement (couleuvres). Quant aux vipères et aux cobras, ils enveniment leurs proies. Souvent redoutés par les hommes, ces reptiles sont en général plus craintifs qu’on ne le croit, et n'agressent qu'en cas d'attaque ou de danger.
«
Afrique et Asie , elle peut mesurer jusqu 'à 2 mètres et vivre 20 ans.
LES MAN GEURS D'D EU FS Les dasypeltinés constituent un petit groupe de serpents mongeurs d 'œ ufs.
Ils possèdent un sens gustatif
développé qui les renseigne sur l'état de fraîcheur de l 'œuf convoité, à travers sa coquille.
LES SERPENTS VOLAN TS Les atractaspinés comprennent les serpents volants du genre Chrysopelea.
Arboricoles, ils fréquentent les forêts d'Asie du Sud-Est.
Étalant au maximum leurs côtes et aplatissant leur corps , ils utilisent la résistance de l'air pour prendre appui et réaliser des vols planés entre les arbres.
On retrouve ce mode de locomotion exceptionnel chez certains lézards .
VIPÈRES ET CROTALES
Les vipéridés possèdent l'appareil venimeux le plus développé et leur dentition est du type solénoglyphe .
L a fami lle des vipéridés comprend deux sous-familles : les vipérinés, ou vipères vraies qui sont largement répandues , et les crotalinés (serpents à sonnette) qui peuplent les zones tropicales d 'Amérique et d'Asie.
.
LES VIPÈRES L'écaillure particulière de la tête et la forme de la pupille distinguent les vipères des couleuvres.
Alors que les couleuvres ont de grandes écailles et la pupille ronde, les vipères ont la tête recouverte de petites écailles, leurs pupilles sont verticales et leur queue courte .
Il existe de nombreuses espèces
transmises aux organes de Jacobson qui sont des structures olfactives très sensibles, situées dans le palais .
LES CROTALE S Les crotalinés sont caractérisés par des fossettes faciales thermosensibles, situées de chaque côté de la tête, entre l'œil et la narine .
Ces fossettes , sensibles aux rayonnements infrarouges , permettent de détecter les variations de chaleur par rapport à l'air ambiant, de l'ordre de 0,1 oc.
Ainsi, les crota les auxquels on a masqué les yeux sont capables de détecter le dép lacement d'une souris (corps chaud) et de l'attaquer avec une grande précision .
Les crotales du genre Crotalus possèdent des anneaux cornés, qui forment une «sonnette » à
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Les boïdés représentent la famille de serpents la plus primitive de toutes.
Ils possèdent deux poumons bien développés (comme les lézards ) et des reliquats de fémur, illustrant l'origine paléontologique tétrapode des serpents.
Leurs nombreuses vertèbres et leur forte musculatu r e permettent à beaucoup d'espèces d'avoir une queu e très préhensile , qui les adapte à une
vie arboricole.
Tous les boïdés sont aglyphes (non venimeux) et tuent leurs proies par constriction.
Répartis surtout en Afrique , Amérique et Asie, les boïdés sont représentés par trois sous- familles : les loxocéminés (serpents fouisseurs ne dépassant pas plus d'un mètre ), les pythoninés (pythons) et les boïnés (boas).
LEs PYTHO NS.
Tous ovipares (ils pondent des œufs), les pythons sont essentiellement représentés en Afrique par le python royal (Python regius) et le python de Seba (Python sebae).
rn Asie se trouvent les plus grands serpents : les
LES BOAS On les distingue des pythons par leur denture et leur mode de reproduction.
Ils sont dépourvus de dents sur les os prémaxillaires et leur reproduction est de type ovovivipare, c'est-à-dire que la femelle garde les oeufs dans son corps jusqu 'au développement complet des
embryons .
Les plus célèbres sont les boas constricteurs (Boo constr i do l'), vivant au Mexique et en Argentine , où ils chassent les oiseaux et les mammifères, et l'anaconda (Eunectes murinus) don t la taille peut atteindre les 10 m.
En Europe , on rencontre le petit boa européen (Eryx jacu/us), qui mesure 50 cm.
COBRAS ET MAMBAS
ces serpents venimeux sont plus nombreux que les ljSPèces non venimeuses.
Ils sont tous ovipon!s sauf les espèces australiennes .
MODE DE PRt DATION Les élapidés sont les plus grands serpents venimeux .
Leur venin est de type neurotoxique : il agit sélectivement sur les jonctions neuro-musculaires , para lysant ainsi la proie .
En fait, la commande nerveu se des muscles est bloquée, les rendant insensibles et inertes.
A la différence des vipères, autres serpents venimeux , qui traquent leurs proies envenimées , les cobras et les mambas immobilisent leurs proies ,
peau) .Certains crachent leur venin, ce sont des cobros crocheurs .
Répandus en Afrique du Sud, ils peuvent projeter à 2 m un mélange de
salive et de venin.
Ces cobras visent les yeux de leurs agresseurs ; ce type de venin peut provoquer la cécité permanente si les yeux sont touchés.
Le cobra indien (Naja naja), aussi appelé serpent à lunettes , possède des ocelles dessinés sur son dos, qui donnent l'apparence des yeux d'un gros animal.
LES MAMB AS Souvent confondus avec les couleuvres, la tête des mambas est recouverte de grandes écailles.
Ils s'en distiguent par leur statut de protéroglyphes .
Le mamba noir et le mombo vert sont les représentants arboricoles de la famille .
Ce dernier habite les savanes, les forêts et les plantations.
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Les serpents de mer ou hydrophinés sont une sous-famille des élapidés.
Peu nombreux , ils vivent dans les zones chaudes des océans Indien et Pacifique, et de la Mer Rouge.
Ce petit groupe de serpents est adapté au milieu aquatique, ainsi leur anatomie diffère légèrement des autres espèces.
Les hydrophinés ne possèdent pas de dépression entre la tête et le corps, et leur queue est comprimée
nogeoil'f! .
Le venin des hydrophinés est très puissant ; les serpents de mer sont les serpents les plus venimeux .
Toutefois, ils ne sont pas agressifs : il est possible de les observer en plongée, sans danger.
La plupart des feme lles sont ovovivipares et mette nt bas en mer mais certaines espèces, comme
SERPENTS FOUISSEURS
Les serpents foui sseurs sont caractérisés par leurs narines et leur bouche minuscules.
Leurs yeux sont
réduits et cachés sous les écailles ; leur corps est vermiforme si bien que la
tête peut être confondue avec la queue .
Les typh lopidés , les leptotyphlopidés , les uropeltidés et les aniliidés sont tous des serpents fouisseurs .
Comme les boïdés , les typhlopidés possèdent des vestiges de membres postérieurs et seule leur mâchoire supérieure porte des dents .
On les rencontre dans toutes les régions chaudes du monde .
Ils se nourrissent d'insectes et de vers.
Dans le sud-est de l'Europe vit une espèce d u genre Typhlops , appelés aussi serpent-minute de par sa petite taille.
Les leptotyphlopidés , eux, diffèrent par leur denture : seule la mâchoire inférieure porte des dents.
Les uropeltidés portent une plaque caractéristique à l'extrémité de la queue , son représentant type est le serpent dit à queue armée.
Quant aux aniliidés , ils possèdent deux poumons dont l'un est atrophié.
LE VENIN DES SERPENTS
Faisant actuellement l'objet de l'f!Che rcbes scientifiques, la toxicité et la composition des venins des serpents est très variable suivant les familles, les genres et les espèces .
Les morsures des vipéridés (vipères ~t crotales) et celles des élapidés (cobras , mambas et serpents de mer) provoquent des intoxications dont les symptômes diffèrent.
)\lors que les venins des élapidés ne contiennent pas ou peu d'enzymes protéolytiques, .
ceux des vipéridés exercent un pouvoir lytique intense sur les protéines.
L'effet nécrosant des venins et les hémorragies qu'ils engendrent ont été attribués à l'action des enzymes protéolytiques.
Ces enzymes détruisent des composants indispensables à l'équilibre homéostatique.
Il existe d'autres substances, non enzyma tiques, qui rendent les venins extrêmement toxiques.
En effet, un certain nombre de toxines produites par les cobras, mambas et les serpents de mer ont été découvertes.
Les unes provoquent des paralysies, les autres des accidents cardiaques.
Considérés comme des poisons, les venins ont cependant été préconisés en tant que remèdes depuis l'Antiquité.
On utilise parfois leur pouvoir analgésique pour combattre des douleurs rebelles à la thérapeutique usuelle.
Actuellement, on emploie en thérape uthique les agents modificateurs de la coagulation sanguine produites par certains venins de vipéridés..
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