Devoir de Philosophie

Les rosiers

Publié le 10/05/2012

Extrait du document

Selon les botanistes archéplogues, les rosiers existent sur la Terre depuis 70 millions d'années. On trouve leur trace dans la mythologie grecque et romaine; les Romains en couronnaient leur tête les jours de fête, et nos poètes les ont célébrés à l'envi. Selon Virgile , les Romains en connaissaient déjà les variétés remontantes. En France, c'est l'impératrice Joséphine qui les mit à la mode et qui en constitua la première collection dans son jardin de la Malmaison. Mais toutes les roses que nous connaissons aujourd'hui proviennent des hybridations qui furent faites à partir de la fin du XVIIIe siècle, quand les rosiéristes en eurent découvert la technique. A la suite de ces hybridations innombrables, on ne reconnaît plus les types primitifs, et les rosiéristes modernes ont inventé une nouvelle classification, qui, bien qu'elle ne convienne guère aux botanistes, est faite pour la commodité des jardiniers. Elle est fondée sur les qualités des rosiers, la taille de leurs fleurs et leurs diverses aptitudes. C'est de cette classification que l'on se sert maintenant dans tous les catalogues d'horticulture. Le changement des conditions de vie a multiplié les petits jardins et créé le besoin de roses nouvelles , qui sont très bien répertoriées dans la nouvelle classification. La remontance, c'est-à-dire la propriété qu'ont certains rosiers de fleurir plusieurs fois de suite dans la même saison, est devenue un des facteurs  les plus importants de la sélection, parce que la production prolongée de fleurs est essentielle dans un petit espace. Quoique le choix se porte surtout sur les hybrides de thé et sur les floribunda, les jardiniers, et surtout ceux qui disposent de peu de place, doivent se tourner vers un grand nombre d'autres types qu'offre cette famille des roses et choisir ceux qui conviennent exactement à leurs besoins....

« Différents types de rosiers Les hybrides de thé et les floribunda sont les rosiers que l'on rencontre le plus souvent dans les jardins.

Autrefois, ces deux types étaient très faciles à distin­ guer: les hybrides de thé produisaient une seule fleur par tige, ou au plus deux ou trois , tandis que les floribunda , appelés aussi polyantha , à fleurs plus petites , en portaient des grappes très fournies.

Cependant , par hybridations successives, les créa­ teurs de roses ont obtenu des floribunda à grandes fleurs et des hybrides qui ont gardé des fleurs d 'hybrides de thé.

Les hybrides de thé portent main­ tenant leurs grandes fleurs en larges bouquets sur la même tige .

De nos jours , il est possible de cultiver des hybride s de thé dans des jardins aux dimensions restreintes.

Auparavant, les hybrides de thé et les floribunda étaient cultivés dans la roseraie , partie du jardin qui leur était réservée.

Les hybrides de thé et les floribunda peuvent être cultivés dans tous les endroits où ils pourront prendre place , bi en que les hybrides de thé actuels soient moins propres à l'établissement de massifs réguliers que ceux d'autrefois.

La grande vigueur qu'ils ont héritée de leur merveilleuse mère , «Ma dame Meil­ land », fait qu 'ils ont souvent plus d' un mètre de hauteur , et ils sont trop irréguliers pour de s massifs géométriques, alors qu'ils sont tout à fait à leur plac e mêlés à d 'autres buissons , principalement dans les petits jardins.

Certaines variétés de très haute taille , comme« Ver­ sailles», feront grand effet isàlées au milieu d' une pelouse .

Mais, heureu sement , il y a aussi de s hybri­ des de thé de taille moyenne qui conviennent pour les parterres réguliers.

Ci-dessous: Rose floribunda « Scented Air ».

76 Ci-dessus: Rose floribunda « Copper Pot».

Dans les jardin s exigus, les polyantha , dits «Pom­ pons», tout à fait rustiques , conviennent parfaite­ ment , avec leurs grappes abondantes de fleurs bril­ lante s toujours renouvelées.

Si certains sont sujets au mildiou, les variétés «E blouissant », « Ellen Poulsen » et «Jean Mermoz» y sont à peu près insensibles.

Les rosiers miniatures , quant à eux, ne dépassent guère 20 cm .

Tous sont très remontants et présentent des grappes de petites fleurs.

Ils sont parfaits pour faire des bordures en avant des massifs, pour orner les rocailles ou les jardins en pente.

Un grand nombre de rosiers botaniques ou de buis­ so ns sont de trop grande taille pour les petits jardins, comme la Rosa moyesü, avec son abondance de fleurs d'un rouge profond suivies de gros «g ratte­ cul» de forme allongée, et les hybrides de la Rosa spinosissima qui se couvrent de fleurs jaunes en mai; mais certains à croissance modeste peuvent être plantés isolément dans une pelouse ou au milieu d 'autres buissons, par exemple les très beaux rosiers rugosa , dont il existe plusieurs variétés d'une rusticité parfaite , et surtout une variété de la R.

gal/ica, la «Tuscany Superb », d'un pourpre sombre presque noir.

Il y a également quelques variétés modernes remontantes et de taille raisonnable.

Ces rosiers ont presque tous des formes sauv ages et demandent bien moins de soins que beaucoup d'autres; ils résistent très bien au froid.

Les haies de rosiers conviennent très bien aux petits jardins.

Les meilleures variétés pour cet usage sont le rugosa blanc , en particulier «Blanc double de Cou­ bert>> (1,20 rn) , l'hybride musqué «Pénélope >> (1 ,50 rn) et le floribunda h ute tige « Queen Elisa­ beth » (jusqu 'à 2,50 rn) , et même l'hybride de thé «Madame Meilland », qui peut atteindre 1 ,20 rn si on ne le taille pas trop court.

Les rosiers grimpants comme le célèbre «Ne w. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles