Devoir de Philosophie

Les Ressources de l'océan dans le monde

Publié le 15/10/2011

Extrait du document

À la différence du pétrole et du gaz naturel, dont les réserves s'épuisent à un rythme accéléré, d'autres sources d'énergie sont inépuisables: ce sont les énergies dites «renouvelables«, comme le rayonnement solaire, le vent et les courants, tous capables de produire de l'électricité.

« LÉGENDE • anchois • thons • sardines maquereau x • morues ~crustacés • harengs • capelans pétrole /gaz ce qui n'a pas découragé les industriels: aujourd'hui la quasi-totalité du brome provient de la mer- des usines flottantes assurant une production de plu­ sieurs centaines de milliers de tonnes par an.

Le magnésium est un autre métal dissous en quantités substantielles dans l'eau de mer et qui peut en être extrait pour des usages industriels, bien que l'opération soit coûteuse.

Pour les pays ne disposant pas d'autres sources de magnésium, le procédé est toutefois intéressant: historique­ ment, c'est le Japon qui le premier s'est tourné vers la production marine de magnésium pour ali­ menter son industrie militaire lors de la Seconde Guerre mondiale.

Métal léger et résistant, le ma­ gnésium entre en effet dans la composition.

de nombreux ?lliages industriels.

Aujourd'hui ce sont surtout les Etats-Unis qui extraient le magnésium à partir de l'eau de mer.

Une réserve d'eau douce Inversement, l'eau débarrassée de ses sels est une ressource vitale pour de nombreux pays au climat aride , tant comme eau potable que pour l'irriga­ tion des terres.

L'océan paraît à ce titre un réservoir potentiel pratiquement inépuisable, mais les procédés de dessalement pour obtenir de l'eau douce sont coû teux: la distillation, par exemple , nécessite des OCÉAN INDIEN PACIFIQUE OUEST De la Sibéri e ilia ,.

Nouvelle-Zélande (Philippines incluses) •Poissons: 26, 1 millions de tonnes • Pétrole : 12 millions de barils Mer Rouge , golfe Persique et Indonésie inclus - De l'équateur au •Poissons : 3 , 7 millions de tonnes cap Hom et au cap •Pétrole : 2 434 millions de barils de Bonne-Espérance •Poissons : 4 ,1 millions de tonnes • Pétrole : 332 millions de barils --"'"ofllli:t.

" LES RESSOURCES DES OCÉANS Les symboles représentent les régions les plus riches en poissons et en hydrocarbures, les deux ressources principales, que l'on tire aujourd'hui des océans.

Pour le pétrole et le gaz naturel, ces régions sont surtout concentrées tout le long des continents.

On y trouve aussi certains gisements de charbon et de minerais lourds (notamment fer, titane et étain).

L'exploitation du pétrole ·off shore• a débuté au large des côtes de la Californie et s'est longtemps cantonnée au littoral nord­ américain.

Aujourd'hui, les réserves pétrolières de la plate-forme continentale sont exploitées dans la plupart des mers et des océans.

Il est toutefois à craindre que la surexploitation des nappes pétrolières sous-marines n'abouti~se, comme dans le cas des gisements terrestres, à leur épuise­ ment d'ici à quelques décennies .

A la différence du pétrole, les poissons sont une ressource renou­ velable, à condition que les espèces ne soient pas victimes d'une péche excessive et que la pollu­ tion marine soit enrayée avant de causer des dommages irréversibles.

systèmes d'évaporation de l'eau de mer à grande échelle, l'eau douce étant alors récupérée par condensation de la vapeur.

Un autre système de dessalement utilise le pro­ cédé de l'osmose inverse: à travers une membra­ ne poreuse à maille très fine , de l'ea u salée sous pression ne fait passer que ses molécules d'eau pure, les sels étant arrêtés par l'obstacle.

Dans un troisième procédé -l'électrodialyse -, c'est un courant électrique appliqué au réservoir qui se charge de décomposer et de fixer les sels dissous: sous l'effet du courant , le chlorure de sodium se décompose en chlore, qui se fixe sur l'électrode positive du circuit, et en sodium qui se fixe sur l'électrode négative, l'eau est ainsi progressive­ ment purifiée.

Tous ces systèmes nécessitent de coûteuses installations et une dépense d'énergie conséquen­ te.

Autrefois , ils n'étaient réalisables que dans les pays riches , ou disposant de sources d'éne rgie à bon marché comme les émirats du golfe Persique.

Aujourd'hui , la technologie a beaucoup progressé et des pays comme la France construisent et ex­ portent de façon industrielle les équipements «cle f en main ».

Il existe actuellement , plus de deux mille usines de dessalement dans le monde, non seulement au Moyen-Orient mais aussi en Chine et au Japon , en Amérique du Nord et du Sud, et de­ puis peu en Afrique .

On a longtemps cru que les icebergs pou­ vaient constituer d'importants réservoirs d'eau douce (la glace renferme en effe t de l'eau prati­ quement pure), et qu'il suffirait de les remorquer vers les côtes des pays arides afin de pourvoir au besoin en eau de ces régions.

Dans la pratique, toutefois , l'opération est peu compatible avec nos moyens actuels.

on seulement le remorquage de ces immenses masses de glace pose problème , mais l 'exploitation de l'iceberg à son arrivée est encore plus complexe.

Certains pays étudient néanmoins la question , les régions les plus suscep­ tibles de bénéficier à l'avenir de cette solution «de science-fiction " étant les territoires désertiques d'Arabie et d'Afrique, de l'ouest de l'Australie et d 'Amérique du Sud.

Du sable au diamant Peu spectaculaire et donc relativement méconnue , l'une des prospections minérales les plus cou­ rantes des fonds marins est celle du sable et du gravier.

Ces matériaux sont essentiels dans de nombreuses industries de base , comme la fabrica­ tion du ciment et la construction des bâtiments , les remblais de routes et de voies ferrées , et- dans le cas de sables calcaires -la fabrication d'engrais.

Sables et graviers sont des détritus minéraux roulés par les rivières , qui ont tendance à s'accu-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles