Les Politiques agraires dans le monde
Publié le 13/10/2011
Extrait du document
Si l'on apporte trop d'eau d'irrigation et que le drainage est insuffisant, la nappe phréatique remonte, amenant des sels dissous à la surface où ils se concentrent en une croûte stérile. Si, au contraire, l'eau d'irrigation est insuffisante, on assiste à une concentration des sels (contenus dans toute eau d'irrigation) dans la zone radiculaire.
L'irrigation doit être menée avec circonspection. En effet, l'un des principaux problèmes qu'elle soulève est celui cie la salinisation des sols. Ils peuvent devenir de plus en plus salés et, à terme, ne plus permettre la culture....
«
, COUPE D'UN POLDER HOllANDAIS
'
Une surface de 2250 knr a été reconquise sur la baie du Zuiderzee aux Pays-Bas.
digu es .
Un e fois d essal és, le s sols deviennent ainsi
des terr es f e rtiles sur lesqu elles p e u vent s'impl anter
de nouv ell es ferm e s et d es c hamps .
Ces digues reliées entr e e lles prot ège nt une
g ra
nde parti e des Pays-B a s.
Grâce à un systè m e de
pompage perman ent, drainant l'eau salée, ces terres
rest ent c ontinu elle m e nt ém e rgées.
L:ann ée 1953 fut m a rqu ée pa r d es inondati ons
catastrophiques qui tuè re nt mill e huit cents per
sonnes d ans la zon e de ltaïqu e de la riviè re Sc h eld e.
C'e st la raison pour laqu e lle le s Holl a ndais ont
construit une série de di gu es, d e vannes et d e
c
anaux pour mieux p rése rver le urs terres conquis es
sur la mer.
Ils ont d onc comp acté d es bandes d e
s a
ble marin qu 'ils ont reco u vertes de ban cs d e
sable, d e gravi er et d e fibr es synth étiqu es en vu e
d e les
prot ége r contre l'é ros io n.
Sur ces b an cs ont
été dé posés des blo cs d e bé ton , fo rm ant l' épin e
d o
rsale de ces barri ère s anti-inondati o ns.
L e
niveau de la mer ch a nge: d epui s la fin d e
l 'é p o
que gl aciair e, le s Pays-Bas s'e nfo ncent ainsi
lentem e nt tandis que la Scandin avie, a u contr air e,
s'é l ève .
L es Holland a is sont par conséqu ent obli
gés d e sur élever régulière m e nt leurs digu es p o ur
ne pas risqu e r d e l es voir e mp ortée par l'une d es très
gro sse s temp ê te s qui p eut se produir e, au m om e nt
d'une grand e mar ée par exe mpl e.
La lutte contre la malaria
La conqu ête de no u velles t e rres culti vables p eut
avo ir d es effets bén é fiqu es parfois inattendus .
Ainsi ,
p e
ndant des siècles, le s m ara is Pantins , à proximit é
d e Rom
e, étaient consid érés comm e insalubr es car
ils constituai ent un terrain priv ilé gié pour le déve
l oppe m e nt de l'anoph èle , un m ous tiqu e connu e n
t a
nt que vec te ur d e la mal aria.
L es
marais Pantins se so nt déve loppés à p artir
d e
300 av.
J.-C., probabl em e nt à la s uite d' un effon
dr em e nt dû à un trembl em e nt de te rre.
Ce d ernier
s
uré le v a une larg e ba nd e côtière qui e mp êcha
le s
eaux de s'éco ule r n o rm ale m e nt vers la m er.
L
es t entati ves d e dr ai nag e de ces m ara is dur ère nt
ainsi pr ès d e de ux mill e deux cents ans.
! ~ Unedigue A de séparation isole la mer d 'un lac d'eau douce.
Des digues secondaires sont réalisées afin de renvoyer au moyen de pompes l'eau des futurs polders vers le lac.
La digue protégeant l'ljsselmeer est bien visible sur cette photo satellite.
Les polders présentent toute une palette de bleus.
D ans l es années 1920- 1930 , le dicta te ur italie n
B e
nito Muss o lini mit sur pied et r éu ssit l'assèc h e
m e
nt des mara is Pantins .
Un gig antesque can al éva
c ue les e aux de c rue d es rivi ère s qui inond aie nt
jusqu 'a lo rs les mar a is , e t un autre can al p e rme t de
dr a iner l es eau x stagnant es et d ' asséc her l es terres.
Les m o ustiqu es, qui ont beso in d'ea u p o ur se repro
duir e, o nt d o nc é té é limin és et la mala ria a a insi
di sp a
ru.
D e no u velles vill es ont é té construit es
(Latin a, Pontimi a, S a b a udi a, Aprili a), et o n pratiqu e
a c
tuelle m e nt la c ul ture intensive du blé, d e la be t
te rave à sucre e t des plantes f o urr agè res.
Défier le désert
Les d ése rts occ upent près d ' un septièm e des t e rres
ém er gées.
U n d ése rt est une régio n où il pleut peu ,
e t e n d
esso us de 15 0 millimètres d'ea u p ar a n , le cli
m at d ' une zone e st dit dése rtiqu e.
Certains d ése rts
s o
nt si secs qu'a u c une plante ne pe ut y po u sse r.
L e se
ul moye n d e fa ir e fleurir un dése rt est d e
le po
urvoir artifi cie lle m e nt en eau : il faut l'irrig u er.
L
es agric ult eur s du Proche-O rient utili sent
la techniqu e d' irrig ation d e puis quelq ues milli ers
d '
ann ées .
L es eaux du Nil irrig u a ie nt ainsi la vallée
Des "coureurs ~ de marécages des Fens " de l 'est de l'Angleterre.
Avant le drainage , les Fens étaient inhospitaliers et intéressaient seulement de hardis pêcheurs ou chasseurs.
Au xvtf siècle , sur les conseils des Hollandais , les Fens ont été drainés , libérant 200 000 hectares de terres fertiles.
canal de drainage
il y a p lus de trois mille a ns.
Il en e st de m êm e pou r
l e s t e
rres d e M éso po ta mie (l' actuel Iraq ) avo isin ant
le Tig re e t l'Euphr ate , o u en core po ur le s plaines
de Chin e et d e l' Ind e.
L a mé thod e d'irri gatio n l a plus simpl e res te
e n
co re de transp orter, à l' aide d' un résea u de
canau x e t de f ossés , l'eau d ' une riv iè re o u d ' un lac
vers l es terres c ulti vée s.
La seule source d 'é nerg ie
utilis
ée est a lo rs la g r avité.
L e N
il inonde to us le s a ns sa va llée.
En consé
qu e nce, des bassin s e t autr es r ése r voirs fur ent
construits afin d e r écupére r l'eau.
M ais de pui s 1968 ,
l
es crue s du N il sont contrô lées par le g ra nd bar
rage d 'Asso uan qu i r e tient les eaux a u sein de
l'imm e nse lac Nasser.
Ce d erni er e st utili sé pour
irri gu e r d es zones arides et p e rm et d onc d'a mé
lio re r considé ra ble m e nt la produ ction agricole..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pont insulaire morcelé, jeté entre les deux Amériques, de la Floride au Venezuela, le monde caraïbe et ses annexes guyanaises montrent une mosaïque extraordinairement variée de souverainetés politiques et de langues.
- Einstein, « Quelques mots sur l'origine de la théorie de la relativité générale » Dans son livre Comment je vois le monde, publié en 1934, Albert Einstein dévoile avec ferveur et philosophie ses convictions scientifiques, politiques, morales et sociales.
- Einstein, « À propos de Jean Kepler » Dans son livre Comment je vois le monde, publié en 1934, Albert Einstein dévoile avec ferveur et philosophie ses convictions scientifiques, politiques, morales et sociales.
- Les politiques agraires en Amérique latine
- Les politiques agraires en Amérique latine