Les plantes parasites (Faune et Flore)

« des minéraux. D'autres semi-parasites poussent sur le sol des pays tempérés, et parmi eux les rhinanthes aux belles fleurs jaunes.

Les plantes dece type possèdent des racines, mais dès que celles-ci entrent en contact avec celles d'autres espèces, elles s'y fixent afin deprélever des substances nutritives.

Les euphraises et les pédiculaires, qui ont pourtant l'air parfaitement autonomes, appartiennentelles aussi à cette catégorie. La sélection Les parasites ne se développent pas sur n'importe quelle plante : chaque espèce a, en effet, un ou plusieurs hôtes spécifiques.

Legui pousse de préférence sur les pommiers ; on en rencontre aussi sur les peupliers, les chênes et l'aubépine mais il s'agit devariétés différentes et, pour faire pousser du gui sur un pommier, il faut absolument utiliser les baies d'une plante qui a cet arbrepour hôte. La plus grande de toutes les cuscutes, Cuscuta europea, s'attache rarement à d'autres plantes qu'à des orties ( Urtica dioica ) et à du houblon ( Humulus ) tandis que Cuscuta epithymum s'associe principalement au genêt ( Ulex ) et aux bruyères ( Calluna ). Les orobanches ont des goûts très exclusifs : Orobanche puerpurea ne pousse que sur Achillea millefolium et sur quelques autres membres de la famille Compositae .

Orobanche rapum genistae, quant à elle, préfère les genêts. Certaines lathreae, Lathraea spamaria par exemple, sont moins difficiles et s'associent à toutes sortes d'arbres, notamment les noisetiers, les ormes et les érables. Les plantes parasites ne sont pas très utiles à l'homme, à l'exception du gui dont on vend de grandes quantités au moment desfêtes du Nouvel An.

Par ailleurs, certaines de celles qui dépendent totalement de leur hôte présentent un danger pour les récoltes.Les cuscutes en font partie, et les agriculteurs veillent donc à les empêcher d'envahir leurs champs. Les plantes grimpantes Les plantes grimpantes ne sont pas des parasites.

Elles s'alimentent, en effet, grâce aux matières fournies par la photosynthèse etne demandent à leur hôte que de leur servir de support. Le fait de pouvoir se développer en hauteur présente pour ce genre de plantes toute une série d'avantages : leurs feuilles setrouvent au-dessus de l'écran que forme habituellement la végétation de taille moyenne, ce qui leur permet de recevoir beaucoupde lumière et de faciliter la dispersion de leurs graines par le vent ; il leur est d'autre part possible de s'enraciner dans des endroitssombres sans avoir à souffrir de la concurrence de congénères plus robustes qu'elles. Les plantes grimpantes sont surtout présentes dans les habitats ombragés si répandus dans les forêts tropicales.

Elles n'ont pasbesoin, pour se développer en hauteur, des structures massives et complexes qui permettent aux arbres de se dresser sanssupport et sont ainsi à même de bénéficier, sans dépenser beaucoup d'énergie, des avantages que procure une taille élevée.

Maisne posséder qu'une tige mince présente cependant des inconvénients car cela rend difficile le transport de la sève des racines auxextrémités des pousses les plus hautes.

Pour remédier à ce problème, le diamètre des vaisseaux qui servent à cette circulation estplus grand chez les plantes grimpantes que chez les autres plantes, ce qui réduit la résistance due au frottement du liquide contreles parois. Les lianes aux tiges ligneuses des forêts tropicales sont robustes et grimpent jusqu'au sommet des arbres les plus élevés.Ellesredescendent parfois au sol pour remonter jusqu'à la cime d'un arbre voisin.

Dans certains cas, exceptionnels il est vrai, ellesatteignent quelque 200 mètres.

Leurs tiges sont essentiellement faites de vaisseaux conducteurs d'eau.C'est ainsi que les habitantsde ces régions peuvent s'y désaltérer : il suffit de couper la tige pour obtenir le liquide. Toutes les méthodes élaborées par les plantes grimpantes pour s'accrocher à leur hôte sont d'une fascinante diversité. Les plantes à griffes Les plantes grimpantes les plus simples se contentent de s'accrocher à leur hôte à l'aide de griffes.

C'est ainsi que les longues tigesdes gratterons ( Galium aparine ), qui envahissent les haies et les ronces ( Rubus fructicosus ), sont pourvues de poils (des. »