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LES PASSEREAUX

Publié le 31/01/2019

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l’entrée est le plus souvent latérale, mais parfois située au sommet ou à la base. Ces nids fermés peuvent être de grande taille. Le nid du colibri à bec en épine, par exemple, est fait de longues brindilles qui peuvent atteindre trois fois la longueur de l’oiseau. Le nid entier peut mesurer plus de 2 mètres de haut et comprend une succession de chambres. Il est suspendu à la branche dégagée d’un arbre isolé, ce qui offre une excellente protection contre les prédateurs.

 

Des nids extraordinaires

 

Le nid du cachalote à gorge blanche est une immense structure faite de brindilles d’épineux, de plus de 1,5 mètre de diamètre, suffisamment solide pour qu’un homme puisse se tenir dessus sans l’endommager. Les nids de la fauvette couturière d’Asie sont également remarquables : ce petit oiseau coud ensemble les bordures de feuilles avec des fibres végétales, constituant ainsi un hamac servant de support à son nid. Les tisserins doivent leur nom à leur exceptionnelle adresse pour tisser de longues bandes d’herbes ou des feuilles de palmier entre elles ; ils font des nœuds et créent de la sorte un nid très solide. Les tisserins sociaux du sud-ouest de l’Afrique construisent des nids communautaires avec des herbes, qui peuvent recouvrir un arbre entier et mesurer plus de 4 mètres de profondeur et 7,5 mètres de long. Ce nid possède un large toit, sous lequel jusqu’à trois cents couples de tisserins ont leur propre nid.

 

Le nombre d’œufs par couvée varie de un chez les oiseaux-lyres jusqu’à douze ou plus chez la mésange bleue. Dans la plupart des familles, la femelle incube seule les œufs. Le temps d’incubation varie de dix à vingt et un jours, mais peut être plus, long chez certaines espèces, comme les oiseaux-lyres. Certains passereaux peuvent élever deux couvées ou même plus par saison : ainsi, le merle peut produire quatre, voire cinq couvées par an. À l’éclosion, les jeunes de presque tous les passereaux sont nus, aveugles, incapables de se maintenir dressés et ils dépendent entièrement de leurs parents pour la nourriture, la protection et la défense vis-à-vis des prédateurs. De nombreux poussins ont les bordures du bec très colorées ou bien des taches de couleur à l’intérieur de la bouche, ce qui aide les parents à reconnaître leurs propres poussins et les guide pour déposer la nourriture au fond du bec dans l’obscurité du nid.

 

Le jeune reste au nid entre huit et quarante-deux jours, selon les espèces. Mais la plupart y demeurent dix à quinze jours. Une fois qu’ils ont

▼ L’intérieur

 

du bec du verdier d’Europe est adapté pour ouvrir les graines. Chaque graine est coincée dans un sillon, sur le côté du palais, et broyée par la mandibule inférieure.

accompli leurs premiers vols, ils sont encore accompagnés pendant plusieurs semaines par leurs parents, le temps qu’ils apprennent à se nourrir et à se défendre tout seuls.

Les relations avec l’homme

 

Les oiseaux chanteurs ont longtemps été l’objet de l’admiration de l’homme, à la fois pour leur beauté et leur chant. Beaucoup sont gardés en captivité, en particulier les canaris et autres Frin-gillidés, ainsi que les étourneaux, bien que certains pays, comme les États-Unis et l’Angleterre, aient des lois qui interdisent la capture et la vente des oiseaux chanteurs sauvages. Vingt millions d’oiseaux sont ainsi capturés chaque année pour alimenter le trafic des oiseaux de cage, 80% étant des oiseaux chanteurs.

 

Les oiseaux chanteurs sont aussi chassés pour être mangés, surtout en Chine et dans certains pays du Moyen-Orient ou du pourtour méditerranéen. Certaines espèces sont chassées pour leurs plumes : les élégantes plumes des oiseaux de paradis de Nouvelle-Guinée sont ainsi utilisées pour décorer des chapeaux.

 

Quelques espèces de passereaux sont de véritables plaies pour les cultures de l’homme. Un simple dortoir du petit tisserin africain quelea peut regrouper quelque 4 millions d’oiseaux, qui se sépareront en vols de plus de 10000 individus à la recherche de nourriture. Ces immenses regroupements peuvent noircir le ciel, tels des nuages de fumée, et causer pour des millions de francs de dégâts en s’abattant sur les cultures.

« Les passereaux un nombre réduit de vertèbres caudales et un palais osseux à la structure particulière.

La couleur du plumage varie beaucoup selon les espèces, du marron terne et rayé des pipits et des alouettes, en passant par le noir uni du plu­ mage des corbeaux, aux plumes iridescentes des colibris, des tangaras et des manakins.

Chez beau­ coup d'espèces, les plumages des mâles et des femelles diffèrent, le mâle adulte étant Je plus sou­ vent paré de couleurs vives réparties en motifs voyants.

Chez certaines espèces, principalement celles des régions tempérées, Je mâle présente un plumage nuptial vif et coloré mais mue ensuite pour adopter un plumage hivernal plus terne.

La nourriture Les passereaux ont conquis une multitude de milieux, des forêts pluvieuses tropicales aux déserts les plus chauds et aux montagnes les plus hautes ; on les trouve également à proximité des hommes, tant à la campagne que près des villes.

Une des raisons de ce succès est leur capacité d'adaptation à un large éventail de nourriture et leur comportement alimentaire varié.

La plupart des passereaux sont insectivores, au moins quand ils sont jeunes, et certaines espèces se sont spécialisées dans la capture d'insectes.

C'est Je cas de J'hirondelle, qui attrape les insectes en vol, ou des fauvettes, qui volent de feuilles en brindilles à la recherche d'insectes.

Le cincle plongeur est un original : il se nourrit d'insectes aquatiques qu'il capture sous J'eau, utili­ sant ses pieds puissants d'oiseau percheur pour se maintenir solidement au fond du lit de la rivière.

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La sittelle torchepot a une aire de répartition très vaste.

On la trouve de l'Espagne et de l'Afrique du Nord jusqu'au Japon.

Les sittelles sont les seules espèces à pouvoir descendre un tronc la tête en bas.

La mésange .....

charbonnière a un bec puissant qu'elle utilise comme un marteau pour ouvrir des graines ou des fruits aussi gros qu'une noisette.

Certains oiseaux-mouches tyrans du Nouveau Monde agrémentent parfois leur repas de pois­ sons.

Certaines pies-grièches mangent des petits mammifères et des oiseaux, comme Je font les corbeaux, bien que ceux-ci soient surtout des omnivores au régime alimentaire plus large.

Les autres passereaux sont principalement ou uniquement végétariens.

Certains, comme les cotingas d'Amérique tropicale, sont des frugi­ vores ; la plupart (pinsons, moineaux) mangent des graines ; quelques familles d'oiseaux tropi­ caux, tels les Méliphages, les Astrilds, les Cérébi­ dés d'Hawaii, se nourrissent de nectar ; ce sont des nectarivores.

Une petite famille d'Amérique du Sud, les Phytotomidés, mange des feuilles aussi bien que des graines et des fruits.

La grande variété des formes du bec chez les passereaux reflète cette diversité des régimes et des comportements alimentaires.

Les corbeaux omnivores ont un bec long et puissant, sa forme n'est pas spécialisée.

Les insectivores ont des becs de différentes formes : court avec une large ouverture chez les hirondelles, droit et pointu chez les fauvettes de J'Ancien Monde, légèrement crochu chez certains tyrans.

Ces derniers ont une paire de ligaments à l'angle des mandibules qui se tendent quand le bec est grand ouvert.

Ils per­ mettent à J'oiseau de claquer son bec sur les insectes.

Les pies-grièches ont un bec puissant et crochu avec une encoche à la mandibule supé­ rieure qui leur permet de déchirer leurs proies -de gros insectes, des reptiles, des petits mammi- Ce souimanga .....

d'Abyssinie se nourrit de nectar.

Les souimangas n'hésitent pas à se déplacer assez loin pour trouver de la nourriture.

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Les hirondelles sont insectivores, elles capturent leur nourriture en vol.

Elles gardent les insectes en boule dans leur gorge pour les transporter afin de nourrir leurs petits.

FICHE BIOLOGIQUE Tous les oiseaux percheurs appartiennent à l'ordre des Passériformes.

Le sous-ordre des Tyranni comprend plus de 1 000 espèces réparties en 13 familles, parmi lesquelles : les eurylaimes (Euryiaimidés) les dendrocolaptes (Dendrocolaptidés) les tapaculos et les gallitos (Rhinocryptidés) les manakins (Piprldés) les cotingas (Cotlngldés) les tyrans (Tyrannidés) Le sous-ordre des Oscines, ou Acromyodés, comprend plus de 4000 espèces réparties en 41 familles, parmi lesquelles: les gobe-mouches et alliés (Muscicapidés) les sittelles (Sittldés) les souimangas (Nectarinildés) les méliphagidés (Meliphagidés) les pinsons (Fringillidés) les astrilds (Estrildinés) les étourneaux (Sturnidés) les hirondelles (Hirundlnldés) les alouettes (Aiaudldés) les bulbuls (Pycnonotldés) les pies-grièches (Lanlldés) les pipits (Motaclllldés) les troglodytes (Troglodytidés) les moqueurs (Phœniculldés) les accenteurs (Prunellldés) les bruants (Emberlzlnés) les paradisiers (Paradlséldés). »

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