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Les otaries (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Otaries et phoques se ressemblent beaucoup, mais un examen attentif révèle une différence importante : seules les otaries possèdent des oreilles externes. L'otarie, le phoque et le morse appartiennent à l'ordre des Pinnipèdes, animaux aux "pieds en forme d'aile", qui regroupe des mammifères adaptés à la vie aquatique (mammifères marins). Les otaries sont classées dans la famille des Otariidés, de même que les lions de mer. Les phoques avec lesquels on les confond assez souvent appartiennent à une autre famille, celle des Phocidés.

« général moins bonnes plongeuses que les phoques, qui ont une plus grande capacité respiratoire.

C'est ainsi qu'un phoque peutrester en apnée pendant plus de 20 minutes (le record serait de 73 minutes, en vidant ses poumons et en stockant de fortesconcentrations d'oxygène dans son sang abondant et riche en globules rouges.

Les otaries, moins spécialisées, ne restent guère enplongée plus de 5 minutes d'affilée. Nourriture et pêche Sur terre, les Pinnipèdes sont particulièrement maladroits, mais, en mer, ils se révèlent des pêcheurs élégants et rapides, dotés del'intelligence et de l'ingéniosité du loup, ainsi que de la vitesse et de l'agilité d'un poisson prédateur. Les otaries et les phoques sont tous des prédateurs, et certains ont un régime alimentaire extrêmement spécialisé.

L'otarie àfourrure des îles Kerguelen, par exemple, se nourrit presque exclusivement de krill, ce plancton des mers polaires formé deminuscules crustacés, qui constitue également la nourriture principale des baleines bleues.

La disparition progressive des baleinesdes mers du Sud explique sans doute l'explosion actuelle de la population des otaries à fourrure de l'Antarctique. En général, pourtant, lions de mer et otaries à fourrure (les Otariidés) sont des opportunistes.

La plupart vit dans des régions oùles courants océaniques tourbillonnants font remonter des eaux riches en nutriments ; ces nutriments nourrissent les alguesmicroscopiques qui vivent en surface ; ces dernières constituent la nourriture du planction animal.

Les otaries mangent toutessortes de variétés de céphalopodes (sèches, calmars), de poissons (anchois, maquereaux, harengs, lieus, poissons-lanternes) etde crustacés (homards, crabes, langoustes et krill).

Certaines espèces dévorent même des manchots, et le lion de mer de Stellerva parfois jusqu'à s'attaquer à de jeunes otaries à fourrure. L'otarie a une vision parfaitement adaptée à l'univers sous-marin : elle y voit nettement, même lorsque la lumière est faible.

Sesyeux sont également très sensibles à la lumière verte, un atout en eaux profondes.

La structure de l'oreille a subi quelquesmodifications liées à la plongée ; elle s'est dotée d'un dispositif qui permet de compenser l'augmentation de la pression.

L'otarie anotamment une bonne ouïe directionnelle lui permettant de localiser une source sonore dans des eaux sombres. L'otarie peut également repérer sa proie grâce au "toucher", car ses longues moustaches sont sensibles aux vibrations de l'eau.Chaque poil de moustache est relié à un réseau complexe de fibres nerveuses qui envoient des informations précises au cerveausur les mouvements du voisinage : l'animal peut ainsi repérer d'éventuelles proies malgré l'obscurité et le silence. La reproduction des otaries Au moment de la reproduction, généralement au printemps ou au début de l'été, les otaries se rassemblent en colonies pourdonner naissance à leurs petits, les nourrir et s'accoupler avant de retourner à la mer jusqu'à la saison reproductive suivante.Ainsi, pour mettre bas et se reproduire, les otaries utilisent les sites insulaires ou littoraux.

Le regroupement en vastes colonies lesprotège en partie contre d'éventuels prédateurs terrestres.

Les mâles arrivent les premiers sur les sites sélectionnés et délimitentleur territoire sur la grève.

Plus ils sont nombreux, plus la compétition est rude.

Et, bien que les mâles adultes soient protégés parune peau épaisse et une fourrure dense, les blessures sérieuses et même mortelles ne sont pas rares. Une fois son territoire acquis, le mâle doit le défendre jusqu'à la fin de la saison.

Il ne peut donc plus aller se nourrir en mer ettraverse une période de jeûne (près de soixante-dix jours pour le lion de mer de Nouvelle-Zélande) durant laquelle il puise dansses réserves de graisse. Les femelles viennent à terre deux ou trois semaines après les mâles, grosses de l'accouplement de la saison précédente ; ellesmettent bas dans les deux jours qui suivent leur arrivée.

En effet, chez les otaries, les petits naissent environ un an aprèsl'accouplement.

La femelle reste six jours auprès de son petit qu'elle allaite.

Une semaine après la mise bas, la femelle est denouveau en chaleur et s'accouple avec un ou plusieurs mâles.

À partir de ce moment, elle va régulièrement en mer chercher sanourriture et revient sur la grève afin d'allaiter son petit.

Celui-ci deviendra indépendant au bout de quatre à six mois.

Dansnombre d'espèces, la femelle nourrit son petit pendant un an ou plus et celui-ci l'accompagne souvent quand elle retourne sur laplage pour donner naissance à un nouveau jeune à la saison suivante. Une espèce menacée, puis protégée Bien que les plages de reproduction offrent une protection contre la plupart des prédateurs, elles sont totalement inefficacescontre les comportements de l'homme.

Après leur découverte en 1786, les immenses colonies d'otaries à fourrure septentrionales. »

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