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Les oiseaux aquatiques

Publié le 10/01/2015

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droits bas et marécageux ; ils sont tous monogames et nourrissent leurs petits dans le nid », tandis que les espè-ces terrestres sont polyga-mes, « nichent toutes à terre ; leurs petits quittent le nid peu après leur naissance, et prennent d'eux-mêmes les aliments que leur présente ou leur indique leur mère ». L'ordre des palmipèdes sem-ble également défini par la morphologie des pattes, qu'ils ont palmées, d'où leur nom : « Le plus grand nom-bre des oiseaux de cet ordre sont essentiellement organi-sés pour la natation ; ils ont les pieds courts, les doigts antérieurs réunis par une lar-ge membrane, ou bien les doigts garnis latéralement d'une membrane découpée en festons ». Les derniers ordres d'oi-seaux dépeints par Savi-gny dans la « Description de l'Égypte » regroupent les échassiers, dont les ibis, qui font l'objet d'un mémoire séparé, et les palmipèdes, soit deux ordres d'oiseaux vivant à proximité des eaux dou¬ces ou de l'eau de mer. Ces oiseaux, souvent de grande taille, occupent une place importante dans le bestiaire antique : certains étaient sacrés, d'autres objets de chasse, d'élevage et de consom-mation, comme l'attes¬tent les fresques et les bas-reliefs ornés de leurs élégantes silhouettes.

« Les échassiers P armi les échassiers des ri­ vages, Savigny étudie les pluviers, oi seau x migrateurs au bec plus court que la tête et aux pieds longs.

Parmi eux figurent le pluv ier huppé, dont les « plumes effilées du dessus de la tête for ­ ment une huppe que l'oiseau relève à volonté », le pluvian aux pieds cendrés, qui vit à proximité du Nil, et le grand pluvier à collier , très répandu en Égypte.

Ensuite vient le genre van­ neau.

Ce sont des oiseaux mi­ grant en groupes fam iliaux , dont les ailes portent parfo is un éperon et qui font deux fois l'an halte en Égypte le long des côtes et des fleuves .

Parmi cette espèce, le van ­ neau de Villoteau n'apparaî­ trait selon Savigny qu'en Égypte .

Suit le genre héron , au x lon­ gues jambes dégarnies , qui se tient immobile « au bord des eaux, le cou replié sur la poitrine, la tête appuyée sur le dos et presque cachée e ntre les deu x épaules rele ­ vées .

Le héron garde -bœuf, très répandu en Égypte , est s urnomm é par les A rabes le « père aux troupeau x ».

Les ibis font l'objet d'une longue étude séparée, à ca­ ractère mythologique et zoo­ logique .

Puis viennent les chevalie rs : le cheva lier gam­ bette et le chevalier aux pieds verts , qui nichent au bord de l' eau ; le chevalier s y lvain et le Tringa s olitaria de Wilson, si proche du che­ valier sylvain que Savigny doute qu'i l s'ag i sse d'une espèce singulière .

Les palmipèdes C es oiseaux au plumage serr é, lu s tré, « imbibé d'un sac hu ileux et garni près de la peau d 'un duv et épais qui les préserve de l' humidité et les rend plus légers pour flotter sur l'eau » se nourris­ sent de po i ssons, de frai, de coquillages , de vers et par ­ fois de végétaux.

Sav igny re­ marque que de « tous les oi ­ seau x ce sont ceux qui ont le cou le plus allongé propor­ tionnellement à la longueur de leurs jambes ».

Parmi eux, il décrit le genre sterne ou hi­ rondelles de mer, beaux voi­ liers à la queue fourchue et aux ailes très longues « qui se reposent à terre et que l'on voit rarement appuyés sur l es eau x ».

Parmi elles, l'hiron-. »

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