Les oasis du désert égyptien
Publié le 10/01/2015
Extrait du document
«
loin de Kharga, à Hibis, le
temple d'Amon est l'un des
rares sanctuaires d'époque
perse que l'on puisse voir en
Égypte .
Sur ses murs sont
gravés ·les noms des rois Da
rius
I•', Nectanébo et Ptolé
mée Il.
Depuis 1976, l'Institut
français d'archéologie orien-
tale a entrepris de nombreu
ses fouilles dans l'oasis de
Kharga.
En 1988, elles ont
permis de mettre au jour le
«trésor de Douch », des bra
celets, des colliers et des dia
dèmes enfouis dans une jarre
et retrouvés à proximité du
temple antique de la ville.
Dakhla, l'opulente
A
ccessible à partir de
Kharga,
Dakhla est, mal
gré sa petite taille (50 km
d'est en ouest,
10 à 20 km du
nord au sud}, la plus peuplée
des oasis égyptiennes.
Pour
le voyageur qui la découvre,
cette oasis, où
le vert des cul
tures se conjugue au rouge
de
la terre et aux falaises
roses, est une véritable fête
pour les yeux.
Les trois locali
tés - Balat, Mout, el-Kasr -
sont toutes de
fondation an
tique.
A cette époque, Da
khla ne possédait pas de nom
en propre, car elle n'était pas
différenciée de Kharga.
Accidentée
par des monta
gnes, cette oasis a livré une
dizaine de sites occupés au
Pal éo lithique .
Entre 1968 et
1972, des fouilles archéolo-
:, , · , 1 ..
.' ., -
giques entreprises à proximi
té du
village de Balat met
tent au jour une importa nte
nécropole datant de l'Ancien
Empire .
Constituée de cinq
mastabas en briqu
es crues,
elle abrite les sépultures des
gouverneurs de
l'oasis.
Leur
forme,
identique à celle des
mastabas de
la vallée du Nil,
atteste que Dakhla était sous
administration égyptienne
dès la VI• dynastie .
A un kilo
mètre de la nécropole, un
violent khamsin (vent de sa
ble) qui souffla en 1947 per
mit de découvrir les vestiges
de
la Balat antique.
Ces rui
nes constituent les traces de
la plus importante agg lomé
ration urbaine née au 111• mil
lénaire
avant Jésu s-Christ !
Au total, ce sont treize zones
d'habitation et quatre cime
tières qui restent
à explorer
dans l'oasis de Dakhla .
Farafra, la déshéritée
F
arafra est la plus vaste,
mais
surtout la plus isolée
(à 300 km de la vallée du Nil)
et la plus pauvre, des oasis
égyptiennes .
C'est aussi
la
moins peuplée, puisqu 'on n 'y.
»
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