Les oasis du désert égyptien
Publié le 10/01/2015
Extrait du document
«
LE PROJET «NOUVELLE VALLÉE»
Le ·projet « Nouvelle Vallée », presque aussi af!lbiti.eux
que la construction du barrage d'Assouan, voit le ]Our
en 1959.
Il concerne quatre des oasis du désert
Jibyque -Kharga, Falafra, Baharia et Dakhla -, soit au
total 458 000 km 1 et 120 000 habitants.
L'objectif est
de rationaliser l'exploitation des ressources en eau
afin de mettre en culture de nouvelles terres gagnées
sur Je désert.
Des relevés aériens et des études
géologiques permettent de définir la natu_re de~ sols
et d'établir la carte des sources et des points d eau.
Puis les
agronomes sélectionnent les variétés de
plantes Je mieux adaptées aux terres, lesquelles sont
ensuite quadrillées par des canaux d'irrigation.
Aux
3 000 sources et puits existants, dont la profondeur ne
dépasse pas 80 m, sont venus s'ajouter 330 nouveaux
forages, permettant de puiser l'eau à des prof'?ndeurs
allant de 400 à 1 500 m.
Le projet concernait au
départ 3 millions d'hectares, soit l'équivalent de la
superficie cultivable de l'Égypte.
Aujourd'hui, seule
une petite partie du projet a été mise en œuvre.
Les mouvements de population escomptés ne se sont
pas produits, les Égyptiens rechignant à s'insta!le:
dans le désert, bien que Je gouvernement offrit a
chaque fa
mille deux hectares de terre, une maison,
une vache,
un âne et une basse-cour !
thique et que cette histoire
s'est poursuivie jusqu'à
l'épo
que chrétienne.
Un ancien lit du Nil ?
L
es oasis, qui s'alignent sui
vant une orientation
nord-sud, sont - à part
Siouah -situées approximati
vement à 200 km de l'ac tuel
le vallée du Nil.
Pour certains
géologues, elles
jalonne
raient le tracé d'un très an
cien
lit du fleuve.
En effet,
des sources naturelles y jail
lissent en plein désert et l'on
tire l'eau de puits artésiens
atteignant parfois près de
1
OO m de profondeur.
Per
sonne n'a encore pu expli
quer l'existence de ces nap
pes souterraines reposant sur
une couche d'argile imper
méable extrêmement pro
fonde.
S'agit-il d 'une poche
d'eau
remontant à des temps
très anciens
et protégée par
les couches géologiques, ou
d'une nappe de formation
plus récente résultant de l'ac
cumulation des eaux de
pluie .
..
même si, aujourd'hui,
les oasis du désert connais
sent un
climat extrêmement
sec et ne reçoivent que rare
ment des précipitations.
En
revanche, si les vents qui
soufflent très souvent ont
certes provoqué l'érosion des
monuments datant de ! 'A nti
quité, ils les ont également
protégés des outrages du.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les oasis du désert égyptien
- Brève histoire des oasis du désert
- Le désert égyptien berceau de la vie monastique
- Mémoire, histoire et écriture dans l'invention du désert
- L'énergie indispensable à la vie Mare temporaire et dunes de Sossusvlei, dans le désert du Namib, Namibie.