LES MONOCOTYLÉDONES
Publié le 30/01/2019
Extrait du document
Les graminées et les céréales
Les plantes de la famille des Graminae sont les monocotylédones les plus importantes sur le plan économique. L’homme dépend d’elles pour sa nourriture, soit indirectement par l’intermédiaire des herbacées qui poussent dans les pâturages où paissent les bêtes d’élevage, ou bien du maïs dont on nourrit les volailles, soit directement dans la mesure où les graines comestibles - froment, seigle, avoine, orge, riz et maïs - servent d’aliments de base à tous les habitants de la planète.
Dans certaines régions d’Afrique et d’Asie, on utilise une céréale à petits grains, le mil, dont les espèces les plus répandues sont le millet et le sorgho. En outre, quelques herbes appréciées pour leur aspect décoratif, comme les herbes des pampas du type Cortaderia, sont également des plantes fourragères.
Le sucre s’obtient à partir de plusieurs plantes parmi lesquelles la betterave. La canne à sucre continue d’occuper une place importante.
Les bambous sont eux aussi des graminées. On voit d’ailleurs en eux l’espèce la plus primitive des plantes de cette famille.
Les plantes grimpantes
Les plantes grimpantes sont peu nombreuses. Il y a pourtant des exceptions au rang desquelles on compte les beaux lys du type Gloriosa. Ils grimpent à des hauteurs considérables à la recherche de lumière en s’accrochant à l’aide de sortes de vrilles situées à l’extrémité de leurs feuilles.
Les plantes de la famille des Dioscoreaceae poussent dans des régions chaudes et humides, mais il arrive qu’on en rencontre sous d’autres climats: c’est le cas du taminier (Tamus commuais) que l’on voit en buissons dans la campagne anglaise. Les différentes espèces d’ignames (famille des Dioscoreaé) se plaisent dans les pays chauds. Selon les espèces, on consomme soit le renflement situé sur la tige, soit le rhizome.
Dr Giuseppe Mazza
Le riz est la céréale la plus répandue dans les régions tropicales et subtropicales. Cette plante à l'épi peu serré, constitué de nombreux petits épillets à fleur unique, est cultivée dans des champs inondés. Sa tige creuse permet à l’oxygène de parvenir jusqu’à ses racines qui sont constamment plongées dans l'eau.
Les fleurs de la plupart des broméliacées ne présentent pas grand intérêt. Mais celles, spectaculaires, de ce Tillandsia cyanea font exception : elles sont très décoratives dans un appartement.
Les orchidées aux fleurs fragiles et extravagantes sont les plantes chéries des botanistes que leur histoire complexe fascine.
Originaire d’Australie, Caledenia heugelii est très représentative de cette famille.
«
Les
monocotylédones
! Les espèces de palmiers les plus répandues A sont celles qui produisent de l'huile telles
que les cocotiers (ci-dessus) et les dattiers.
On exploite les matières premières extraites
de ces plantes.
·
guée par un plus grand nombre de vaisseaux
chez les plantes monocotylédones que chez les
plantes dicotylédones.
La tige de ces dernières s'épaissit et devient
rigide au fur et à mesure de la croissance, de
sorte que ces plantes peuvent atteindre des tailles
relativement importantes.
Ce processus ne se pro
duit pas chez les monocotylédones à cause de la
complexité du système de faisceaux vasculaires
et de l'absence, à l'intérieur de leur tige, de cam
bium (fine couche de cellules génératrices de
bois).
Les monocotylédones sont donc dans
l'ensemble des plantes à bulbes, des graminées
et des plantes herbacées.
Les lys et les palmiers
Chez certaines liliacées -les aloès, les vératres,
les dragonniers et les yuccas, par exemple -, une
forme d'épaississement secondaire des tiges se
produit, si bien que, sans jamais atteindre les
dimensions des dicotylédones, ces plantes peu
vent parfois devenir étonnamment grandes: c'est
ainsi qu'à Ténérif fe (Iles Canaries), un dragon
nier (Dracaena draco), dont on disait qu'il avait
6000 ans environ, avait atteint 21 mètres de haut
lorsqu'il fut irrémédiablement abattu en 1869 lors
d'une terrible tempête.
Les palmiers constituent, avec la famille plus
rare des pandanacées, un groupe de monocoty
lédones comportant des plantes de grande taille.
Mais, alors qu'ils
atteignent les mêmes propor
tions que les arbres et possèdent des tiges de
l'épaisseur d'un tronc, l'absence de couche de
cellules (le cambium) entre le bois et le tissu
conducteur de la sève (le liber) rend tout épais
sissement secondaire impossible.
Leur taille n'est
due qu'à la croissance des cellules déjà exis
tantes.
L'un d'entre eux, le céroxylon; un palmier
à cire des Andes, peut atteindre, voire dépasser,
60 mètres de hauteur , alors que la taille des
autres plantes de ce type n'est guère supérieure à
une trentaine de mètres.
Les palmiers (dattiers,
cocotiers) sont les monocotylédones en forme
d'arbre les plus communs des tropiques.
On en
trouve 2 500 espèces environ dans ces régions où
ils fournissent nourriture et abri à la population
locale.
Lorsqu'une graine de palmier germe, la
plantule met de très nombreuses années à se
développer.
Des feuilles commencent par garnir
la tige dont l'extrémité reste au ras du soL
La croissance en hauteur ne commence que
lorsque la tige a atteint un certain diamètre (qui
varie selon les espèces).
La croissance est ensuite
uniquement verticale et, à l'inverse de ce qui se
passe pour les dicotylédones, l'épaisseur de la
tige reste constante sur toute sa hauteur.
Le palmier doit sa rigidité aux vaisseaux résis
tants dont les faisceaux serrés parcourent le tronc
tout entier .
Le cocotier , Cocos nucifera, en
contient, pense-t-on, jusqu'à 180000 pour une cir
conférence de 30 centimètres.
Les troncs des pal
miers ne portent jamais de branches, excepté
ceux appartenant au genre Hyphaene; leurs
feuilles sont en général divisées en folioles.
Les pandanacées sont des plantes ligneuses et
arborescentes.
Certaines espèces poussent en
Afrique où elles constituent parfois la végétation !
Les
broméliacées sont pour la plupart a épiphytes, c'est-à-dire qu'elles vivent
sur d'autres plantes sans les parasiter.
Le Fascicularia bicolor ci-dessus est
un exemple de plante épiphyte.
principale, mais on les trouve surtout dans les
zones tropicales d'Asie.
Leurs troncs portent des
branches garnies de groupes de feuilles simples;
leurs fleurs unisexuées sont disposées en épis;
elles produisent des baies ou drupes.
Les fleurs et les bractées
Les fleurs de certaines monocotylédones comme
les graminées et les joncs ne sont guère specta
culaires alors que d'autres comptent parmi les
plus belles du monde végétaL
C'est le cas des orchidées qui appartiennent à
l'une des plus importantes familles de plantes à
fleurs.
On ne sait pas s'il faut attribuer à ce
groupe la première place ou la deuxième car le
nombre des espèces qui le constituent varie
selon les estimations.
La plupart d'entre elles
poussant en outre dans des régions tropicales
mal explorées, beaucoup nous sont sans doute
encore inconnues.
Les orchidées se plaisent surtout dans des
zones chaudes et humides et prennent des
aspects très variés, étranges et spectaculaires.
Il
existe également des espèces résistantes qui
poussent à l'état sauvage dans plusieur s régions
d'Europe.
Les orchidées produisent des fleurs qui
ressemblent à des mouches ou à des abeilles.
L' évolution a ainsi doté ces plantes de moyens
propres à assurer la perpétuation de l'espèce en
leurrant les insectes: ceux-ci jouent, en effet, le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓