Les éruptions volcaniques
Publié le 24/08/2013
Extrait du document
Quelques éruptions célèbres :
• VÉSUVE : en l'an 79, l'éruption du Vésuve détruit les villes de Pompéi et Herculanum, ensevelissant les habitants sous les cendres. Cette éruption a coûté la vie à l'auteur latin Pline l'Ancien et a été décrite par son neveu Pline le Jeune, d'où le nom donné au type éruptif.
• MONTAGNE PELÉE (Martinique) : en 1902, les coulées pyroclastiques ravagent Saint-Pierre, ne laissant que quelques rares survivants (un prisonnier et quelques marins).
• GUNUNG AGUNG (Indonésie) : 1963.
• MONT SAINT HALENT (État de Washington, États-Unis) : 1980.
• MONT UNZEN (Japon) : en 1991, l'éruption cause la mort de Maurice et Katia Krafft, célèbre couple de volcanologues français.
«
leur température, elles enflamment par contact forêts, habitations, réservoirs d'essence et autres produits pétroliers.
Elles brûlent également les poumons des hommes et des animaux qui les respirent.
Quelques éruptions célèbres : • VéstM: en l'an 79, l'éruption du Vésuve détruit les villes de Pompéi et Herculanum, ensevelissant les habitants sous les cendres.
Cette éruption a coûté la vie à l'auteur latin Pline l'Ancien et a été décrite par son neveu Pline le Jeune, d'où le nom donné au type éruptif .
• MONTAGNE PELÉE (Martin ique ) : en 1902, les coulées pyroclastiques ravagent Saint-Pierre, ne laissant que quelques rares survivants (un prisonnier et quelques marins).
• GUNU NG AGUNG (Indonésie) : 1963.
• MONT SAINT HELENS (État de Washington, États-Unis) : 1980.
• MONT UNZEN (Japon) :en 1991 , l'éruption cause la mort de Maurice et Katia Krafft, célèbre couple de volcanologues français.
PRINCIPALES ZONES À RISQUE
Depuis 1600,Ies éruptions ont tué près de 280 000 personnes .
Rien que depuis 1980 , on dénombre 31 ooo morts .
La plupart des victimes n'ont pas péri dans les laves ou sous les coulées pyroclastiques, mais des suites de l'éruption (famines ou inondations en raison de lahars ou de tsunamis).
Aujourd 'hui, au moins 500 millions d'individus vivent à portée d'un volcan actif.
Entre 1600 et 1982 ,1es zones les plus meurtr ières ont été les suivantes : Indonésie .
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160 783 morts Cara ·1bes .
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30 761 morts Japon ..........
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Islande .......
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Amérique centrale Méditerranée ..
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Philippines .....
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Papouasie-Nouv .-G.
Autres .........
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19240 morts 9368 morts 5445 morts 3982 morts 3 700 morts 3477 morts 2111 morts Dans ce triste palma rés, l'Indonésie occupe une place exceptionnelle (près de 70% des victimes).
Sur les 1 500 volcans actifs, 128 sont en Indonésie, parmi lesquels plusieurs «assassins» potentiels tels le Merapi, le Kelut I'Agung.
etc.
Principale cause : l'urbanisation effrénée.
Les pentes du
Mer11pi (Java), trés fertiles , hébergent plus de 1 million d'Indonés iens; or, ce volcan a déjà explosé plus de soixante fois depuis 1548 ...
PHÉNOMÈNES ASSOCIÉS AUX ÉRUPTIONS
LES LAHAIS En milieu tropical, lorsque des pluies abondantes accompagnent une éruption explosive, elles lessivent les flancs dévastés du volcan, provoquent des glissements de terrain, entraînent le débordement de rivières.
D'énormes
coulées de boues se forment, semblables à un flot de béton liquide : les l11h11rs .
Ils peuvent parcourir jusqu'à 100 km, recouvrant villes, terres cultivables, forêts, routes et ponts, occasionnant de sévères dégâts économiques, faisant barrage au fond des vallées et provoquant des inondations.
À mesure que les lahars s'éloignent du volcan et déposent leurs sédiments, ils perdent en force.
Les lahars peuvent également se former quand les laves ou les coulées pyroclastiques liquéfient d'importantes quantités de glace (calottes neigeuses, glaciers) présentes sur les sommets (exemple: le Vatnajokull , en Islande).
lES TSUNAMIS Un glissement de terrain ou une coulée pyroclastique heurtant l'océan sont comme une claque qui peut faire naître une onde de choc.
Cette onde prend la forme d'une vague se déplaçant sur des milliers de kilomètres à 1 000 km/h.
À mesure que la vague approche des côtes et que l'eau devient moins profonde, son amplitude augmente jusqu·~ atteindre 30 ~ 40 m de hauteur.
Elle forme alors un tsun11ml (mot japonais signifiant «vague de port ») capable de pénétrer sur plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres.
En 1883, un tsunami né de l'éruption du Krakatoa (Indonésie) a fauché plus de 36 000 personnes sur les iles de Java et de Sumatra.
Et c'est probablement un autre tsunami, provoqué par l'éru ption du Santorin, il y a 3 400 ans, qui a ravagé les côtes de Crète et amorcé le déclin de la brillante civilisation minoenne .
PRINCIPAUX PRODUITS DES ÉRUPTIONS VOLCANIQUES
• Sous le simple effet de la gravité, les cendres se déposent par strates (des plus lourdes aux plus légères) qui, en se solidifiant, prennent le nom de
«tuf».
Après l'éruption du Vésuve, en 79, la ville romaine de Pompéi s'est trouv ée ensevelie sous 6 m de tuf.
Dans le cas des coulée s pyroclastiques, leur vitesse rend impossible un dépôt des matériau x par ordre de poids, si bien qu'elles prennent des allures de béton; les coulées les plus volumineuses sont nommées «ignimb rites».
• La composition des roches volcaniques inclut souvent de gros cristaux, témoins du séjour dans la chambre magmatique.
Les basaltes (roches les moins acides) sont de couleur noire; ils contiennent des minéraux pauvres en silice, telle l'olivine.
Les andésites sont des roches intermédiaires, plus grises et très riches en plagioclase.
Les rhyolitrs sont les
roches les plus acides, car riches en silice; plus claires, elles contiennent beaucoup de quartz.
Très visqueuses, ces rhyolites se figent souvent avant d'avoir cristallisé, d'où un aspect très vitreux (obsidienne).
Comme elles sont également riches en gaz, on y aperçoit de nombreuses bulles.
Les pierres ponces en comptent même tant qu'elles flottent sur l'eau .
longues à retomber (plusieurs années parfois ), se comportent comme de petits miroirs à l'éga rd des rayons du soleil.
qu'ils renvoient en parti e vers l'espace .
En 1991 , l'érupt ion du pjnlltubo (Philippines ) a montr é que
ces nuages acides font le tour de la Terre et ont donc un effet planétaire.
Conséquence : recevant moins de chaleur, l'atmosphère se refroidit.
Bel exemple du phénomène :en 1815, l'éruption du Tambora (Indonésie) fit chuter les températures moyennes de 0,7 •c.
En plein juillet l'Europe et l'Amérique du Nord furent frappées de gelées et de tempêtes de neige.
Si bien que l'année 1815 fut surnommée «l'année sans été».
Plus terrible encore, il y a de cela 73 500 ans, l'éruption du loba (Indonésie) aurait fait chuter la température de 3 à 5 •c en moyenne .
Néanmoins, il n'est pas encore établi que le volcanisme puisse être à l'origine de glaciations.
N'Y A-T-IL DES BuPI'IONS QUE SUl NOS CONIINEJII'Sl
• Non.
Au fond des océans, les volcans sous-marins sont à la fois infiniment f--------------1 plus nombreux (de 10000 à ...
LES AVIONS AUSSI Le 23 juin 1982, un Boeing 747 volant à plus de 12 ooo m au-dessus de l'Indonésie fut le premier avion de ligne à pâtir d 'un nuage éruptif : celui du trés actif Galunggung .
En pénétrant
réacteurs, où règne une température de 1 300 •c.
cendres et poussières volcaniques fondirent et collèrent aux ailettes des réacteurs .
Le volume d'air parvenant jusqu 'à la chambre fut alors réduit de 10%, ce qui suffit pour asphyxier les moteurs.
L'appareil a dû redescendre à 4 600 m .
dans un air plus dense, pour pouvoir relancer ses réacteurs .
Aucune parade n'étant possible , les avions de ligne sont donc condamnés à éviter les nuages volcaniques.
1 million, selon les estimations) et plus actifs, notamment au niveau des dorsales océaniques.
Ils sont aussi beaucoup plus difficiles à observer et ne présentent pas le même degré de danger pour les humains.
• Les autres planètes solides du système solaire abritent des volcans.
Sur Mars, le volcan Olympus Mons, avec ses mensurations de colosse -22 km d'altitude et 500 km de diamètre -est connu comme le plus imposant du système.
mais il est éteint En revanche, en 1979, les photographies de la sonde Voyager 1 ont révélé que lo, satellite de Jupiter, recèle des volcans actifs.
PEUT-ON PRÉVOIR LES ÉRUPTIONS?
• Techniquement il est impossible d'empêcher les éruptions volcaniques : on ne peut que se contenter de les fuir.
En revanche, on cherche désormais à
QUE FAIRE EN CAS D'ÉRUPTION? 1-------------1 Surtout ne pas chercher à profiter du
INCIDENCES SUR LE CLIMAT
Les plus grosses éruptions volcaniques peuvent refroidir notre planète pendant un ou deux ans.
Non à cause des cendres expulsées dans l'atmosphère (en quelques semaines.
celles-ci sont ramenées au sol par les vents), mais en raison des émissions de dioxyde de soufre.
Si cet élément volatil, abondant dans le magma , parvient jusqu'à la stratosphère (de 12 à 50 km d'altitude) à l'occasion de l'éruption, il forme, une fois mêlé~ l'eau, des gouttelettes d'acide sulfurique.
Ces dernières, très
spectacle (les nuées ardentes sont extrêmement rapides).
Avoir de côté des lampes électriques avec des piles de rechange, une radio, une trousse de premier secours, des aliments, un ouvre-boîtes non électrique , de bonnes chaussures.
Porter des vêtements longs pour éviter les brûlures par cendres .
Mettre des lunettes couvrantes pour se protéger les yeux .
Respirer à travers un masque, à défaut un morceau d'étoffe (lors de l'éruption du mont Saint Helens , plusieurs personnes sont décédées aprés inhalations de cendres) .
Mettre à l'abri les véhicules à moteur à essence .
LES DIX ÉRUPTIONS LES PLUS MEURTRIÈRES
1815 : TAMBORA (Indonésie).
92 ooo morts (famine).
188l : KRAKATOA (Indonésie), 36417 morts (tsunami).
1901 : MONTAGNE PELÉE (Martinique) , 29 025 morts (nuage de cendres).
1985 : RUIZ (Colombie), 25000 morts (coulées de boues) 1791 : MONT UNZEN (Japon), 14300 morts (effondrement tsunami).
178l : LAx1 (Islande), 9 350 morts (famine) 1919 : KELUT (Indonésie), 5 110 morts (boues) .
1881 : GALUNGGUNG (Indonésie), 4011 morts (boues) .
16J1 : VÉSIM (Italie) , 3 500 morts (boues , laves).
les prévoir.
La prévention est d'autant plus importante que les pertes humaines et économiques causées par les volcans sont en augmentation constante.
• Les éruptions volcaniques sont des phénomènes progressifs; on peut donc en pister les signes précurseurs .
Les séismes.
De nombreux séismes sont immédiatement suivis d'éruptions , ce qui a pu laisser penser que l'enregistrement par des sismographes permettraient d'anticiper l'éru ption volcanique.
En fait cela n'est pas systématiquement vrai (une étude sur 71 séries de secousses telluriques l'a constaté dans 58% des cas seulemen t).
En 1980, lors de l'érupt ion du mont Saint Helens, des scientifiques sont morts accidentellement pour avoir attendu des signaux sismiq ues précurseurs qui ne sont jamais venus.
Le gonflement des flancs du volcan.
L'ascension du magma épaissit souvent la silhouette du volcan.
À l'aide d'appareils sensibles, on peut mesurer les changements dans la déclivité et les nivellements en différents points des pentes.
La mesure régulière de l'écarteme nt entre deux points de part et d'autres des failles est aussi employée.
Le réchauffement de la roche.
Les satellites capables de prendre des photographies dans l'infrarouge enregistrent la répartition de température à la surface du volcan.
Un réchauffement interne, perceptible sur les clichés, peut
des et des gaz libérés par le volcan , que l'on peut analyser par prélèvement ou par sonde automatique.
L'absence de pronostics 100% fiables peut entraîner des mesures de sécurité jugées inutiles par les décideurs politiques et économiques .
En 1977, le comportement menaçant de la Soufrière, en Guadeloupe, a conduit au déplacement préventif de 70 000 personnes dur~nt trois mois; finalement, l'éruption n'a pas eu lieu..
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