LES ECAILLES - Règne animal
Publié le 02/02/2019
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Les écailles de la queue de l’iguane ont des épines osseuses pour le protéger des attaques.
plumes représentent un développement évolutif des écailles; pour une part, elles commencèrent à assurer une meilleure isolation contre le froid. Au cours de leur évolution, les futurs oiseaux grimpèrent dans les arbres, devinrent bipèdes, et leurs écailles se transformèrent en plumes. La peau de certains insectes, notamment les phalènes, se rapprochent de l’écaillure, tandis que leurs plumes sont recouvertes de belles écailles irisées.
Les mammifères
Chez les mammifères, le pangolin et le tatou à neuf bandes possèdent une armure composée de plaques osseuses recouvertes d’écailles et imbriquées les unes dans les autres. Le pangolin se nourrit de termites et de fourmis qu’il capture avec sa langue protractile (qui peut s’étirer vers l’avant) vermiforme et gluante. Dans l’archipel indonésien, pangolin signifie «rouler sur soi», une attitude qu’adopte cet animal en cas de danger.
Les écailles du pangolin résultent de l’agglomération de poils qui, lorsque l’animal s’enroule sur lui-même, se redressent sous l’action des muscles peauciers. Avec leur pointe et leur bord tranchant, les écailles constituent un système de défense efficace en se chevauchant. Chez le tatou, elles forment des bandes qui entourent le corps de l’animal. Cette carapace osseuse est doublée d’un épiderme corné formant trois boucliers dont les deux derniers sont séparés par un nombre variable de plaques articulées. On distingue donc le tatou à trois, six ou neuf bandes.
Qu’il s’agisse de petites plaques ovales recouvrant la peau d’une épinoche, de la carapace de la tortue ou encore de poils agglomérés comme chez le pangolin, les écailles ont constitué au cours de l’évolution l’un des systèmes de protection les plus efficaces de la nature.
LE SAVIEZ-VOUS?
• Le lézard armadillo, ainsi appelé du fait de sa ressemblance frappante avec le mammifère du même nom, se protège en s'enroulant complètement comme une boule et en plongeant la queue dans sa bouche.
• Chez les vertébrés, les côtes ont pour fonction de contribuer à la respiration. Ce n’est pas le cas chez la tortue, car elles sont soudées à la carapace. La dilatation et la contraction de la poitrine est assurée par des muscles spéciaux.
• Chez les reptiles, certains serpents tels que le cobra royal mesurent plus de 9 m, et le gecko lui atteint seulement 3 cm. Même chez les crocodiles, on note des différences importantes -9m pour le crocodile marin et le gavial, 1,7 m pour le crocodile nain.
• Les insectes ne possèdent pas de véritables écailles, mais sont protégés par une carapace cireuse qui rappelle l’écaillure.
• La queue sans poils de la souris et du rat est pourvue d’un revêtement écailleux.
• Les écailles épidermiques des reptiles sont fréquemment rejetées au cours de la croissance (exuvie ou mue des serpents).
«
Les
écailles
chèz la tortue-luth de mer, dont l'épiderme ne
forme pas d'écailles.
Il est constitué de sept
plaques osseuses qui ont l'aspect d'un cuir épais,
ce qui lui donne une plus grande mobilité.
Si les tortues montrent parfois un développe
ment parfaitement achevé de leur écaillure, tous
les reptiles, du crocodile du Nil friand de gros
mammifères au minuscule gecko, possèdent une
peau dure, cornée, dépourvue généralement de
glandes de sécrétion.
Chez le crocodile, l'armure
d'écailles cornées est associée à des plaques der
miques, qui ont su s'adapter au cours de millions
d'années, et répondre ainsi aux besoins de
chaque animal.
Chez les serpents, les écailles sont
solidement associées au derme et servent à facili
ter ses déplacements.
Les oiseaux et les insectes
Chez les oiseaux, les pattes et les pieds garnis
d'écailles sont révélateurs de leur évolution.
Le
plus vieux fossile d'archétype d'oiseau est l'ar
chéoptéryx.
De la taille d'un corbeau, il présentait
des caractéristiques propres aux reptiles, mais son
corps et sa longue queue étaient recouverts de
plumes.
Les os qui préfigurent les ailes actuelles
des oiseaux étaient soudés.
L'archéoptéryx était
arboricole et pratiquait probablement le vol
plané.
De composition chimique similaire, les ! Le boa A émeraude
possède des écailles
lisses et régulières,
qui lui permettent
de se glisser sans
difficulté entre
les branches.
� Les écailles
du pangolin
proviennent de
l'agglomération
de poils, et assurent
sa protection contre
les prédateurs.
Ce pangolin se déroule
et quitte sa position
défensive pour se
protéger.
�
Les écailles de la queue de l'iguane ont des
épines osseuses pour le protéger des attaques.
plumes représentent un développement évolutif
des écailles; pour une part, elles commencèrent à
assurer une meilleure isolation contre le froid.
Au
cours de leur évolution, les futurs oiseaux grimpè
rent dans les arbres, devinrent bipèdes, et leurs
écailles se transformèrent en plumes.
La peau de
certains insectes, notamment les phalènes, se rap
prochent de l'écaillure, tandis que leurs plumes
sont recouvertes de belles écailles irisées.
Les mammifères
Chez les mammifères, le pangolin et le tatou à
neuf bandes possèdent une armure composée de
plaques osseuses recouvertes d'écailles et imbri
quées les unes dans les autres.
Le pangolin se
nourrit de termites et de fourmis qu'il capture
avec sa langue protractile (qui peut s'étirer vers
l'avant) vermiforme et gluante.
Dans l'archipel
indonésien, pangolin signifie «rouler sur soi", une
attitude qu'adopte cet animal en cas de danger .
Les écailles du pangolin résultent de l'agglomé
ration de poils qui, lorsque l'animal s'enroule sur
lui-même, se redressent sous l'action des muscles
peauciers.
Avec leur pointe et leur bord tran
chant, les écailles constituent un système de
défense efficace en se chevauchant.
Chez le
tatou, elles forment des bandes qui entourent le
corps de l'animal.
Cette carapace osseuse est
doublée d'un épiderme corné formant trois bou
cliers dont les deux derniers sont séparés par un
nombre variable de plaques articulées.
On dis
tingue donc le tatou à trois, six ou neuf bandes.
Qu'il s'agisse de petites plaques ovales recou
vrant la peau d'une épinoche, de la carapace de
la tortue ou encore de poils agglomérés comme
chez le pangolin, les écailles ont constitué au
cours de l'évolution l'un des systèmes de protec
tion les plus efficaces de la nature.
LE SAVIEZ-VOUS?
• Le lézard armadillo, ainsi appelé du fait de sa
ressemblance frappante avec le mammifère du
même nom, se protège en s'enroulant complè
tement comme une boule et en plongeant la
queue dans sa bouche.
• Chez les vertébrés, les côtes ont pour fonc
tion de contribuer à la respiration.
Ce n'est pas
le cas chez la tortue, car elles sont soudées à
la carapace.
La dilatation et la contraction de la
poitrine est assurée par des muscles spéciaux.
• Chez les reptiles, certains serpents tels
que le cobra royal mesurent plus de 9 m, et
le gecko lui atteint seulement 3 cm.
Même
chez les crocodiles, on note des différences
impor tantes- 9 m pour le crocodile marin et le
gavial, 1,7 m pour le crocodile nain.
• Les insectes ne possèdent pas de véri
tables écailles, mais sont protégés par une
carapace cireuse qui rappelle l'écaillure.
• La queue sans poils de la souris et du rat
est pourvue d'un revêtement écailleux.
• Les écailles épidermiques des reptiles sont
fréquemment rejetées au cours de la crois
sance (exuvie ou mue des serpents)-.
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