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Les dicotylédones (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Le règne végétal comprend près de trois cent mille espèces dont la majorité sont des dicotylédones. Ces plantes à fleurs possèdent à la germination deux petites feuilles transformées en organes de réserve, les cotylédons. L'observation et la description des plantes remontent à l'Antiquité. Regroupées d'abord selon des critères empiriques de ressemblance (aspect des feuilles et des fleurs) ou selon leurs vertus thérapeutiques, les espèces sont aujourd'hui réparties en classes, ordres et familles grâce à l'analyse de leur structure florale et de leur composition chimique, aux résultats des numérations chromosomiques et des expériences génétiques. Néanmoins, la systématique moderne tient toujours compte des classifications botaniques traditionnelles. L'Anglais John Ray (1627 - 1705) fut le premier à distinguer monocotylédones et dicotylédones, c'est-à-dire les végétaux supérieurs dont l'embryon possède une seule ou bien deux feuilles épaisses contenant des réserves (amidon) nécessaires à l'alimentation de la plantule pendant la germination. Les monocotylédones, dont les graminées et les liliacées constituent des familles représentatives, et les dicotylédones, telles que magnoliacées, protéacées, solanacées et primulacées restent les divisions fondamentales au sein du vaste groupe des angiospermes (plantes évoluées qui se sont développées au tertiaire et au quaternaire, possédant des fleurs et des graines protégées par une enveloppe).

« autres.

Ces fleurs irrégulières sont dénommées zygomorphes (famille des Papilionacées, famille des Labiées...). Une fleur simple est généralement composée de sépales (dont l'ensemble constitue le calice), de pétales (qui forment la corolle),d'étamines (éléments reproducteurs mâles) et d'un pistil (l'organe reproducteur femelle comportant l'ovaire, le style et le stigmate).L'ensemble des étamines forme l'androcée, les parties qui composent l'organe femelle constituent le gynécée. Les fleurs portant à la fois étamines et pistil sont hermaphrodites, mais il existe des fleurs à sexes séparés, dites dichogames : desfleurs sans étamines (femelles), ou sans pistil (mâles).

Si les fleurs mâles et les fleurs femelles sont sur la même plante, on parled'espèce monoïque ; si elles sont sur des plantes différentes, l'espèce est dite dioïque.

La reproduction des plantes dépend de cescaractères morphologiques et des agents qui interviennent dans la pollinisation. La pollinisation La fécondation d'une dicotylédone a lieu grâce à l'apport de l'élément mâle, le pollen, sur l'organe femelle.

Les grains de pollen secollent sur le stigmate, se développent et donnent naissance à de longs tubes qui descendent jusqu'aux ovules renfermés dansl'ovaire.

Le transport du pollen sur les stigmates (pollinisation) connaît des modalités biologiques très diverses.

Le vent et lesinsectes sont les agents pollinisateurs les plus courants.

Ils assurent la fécondation croisée des végétaux : les grains de pollen d'uneplante sont déposés sur le stigmate d'une autre.

Du point de vue génétique, ce système est préférable à l'autofécondation.

Pouréviter de recevoir leur propre pollen, certaines espèces aux fleurs hermaphrodites retardent la maturation des grains de pollen oucelle du stigmate ; ainsi, lorsque le stigmate est mûr, le pollen de leurs étamines a déjà été disséminé.

La cléistogamie est un casparticulier d'autofécondation chez les fleurs de certaines violettes.

Pendant la fécondation, la fleur reste close ; lorsqu'elle s'ouvre,elle a atteint le stade de fruit, avec des rangées de graines bien en place.

Ce système de reproduction rapide pendant la périodede croissance est complété par une fécondation croisée destinée à enrichir le patrimoine génétique. Les plantes dont la pollinisation est assurée par le vent sont dites anémophiles.

L'anémophilie caractérise les espèces quiproduisent du pollen en abondance.

La majorité des dicotylédones sont des plantes entomophiles, c'est-à-dire pollinisées par lesinsectes.

Quand l'insecte se pose sur une fleur pour butiner le nectar, les grains de pollen s'accrochent à son corps ; il lestransporte ensuite à son insu sur le pistil d'une autre plante.

Afin d'attirer les insectes, les végétaux ont recours à l'odeur,perceptible à quelques centaines de mètres ; la couleur des pétales est aussi un stimulus puissant et très différencié, chaque insectese dirigeant vers la couleur qu'il préfère.

Quelques plantes complexes de la famille des orchidées, comme les ophrys, misent sur lemimétisme de leur fleur : celle-ci prend la forme et l'aspect poilu d'un insecte femelle et attire ainsi la mouche ou le bourdon mâle.L'insecte, dérouté par ce déguisement, s'imprègne de pollen avant de quitter l'orchidée pour une autre corolle trompeuse. Bon nombre de plantes entomophiles sont zygomorphes : la fleur comporte une ou deux pièces modifiées, habituellement despétales qui s'ouvrent vers l'extérieur et forment une sorte de plate-forme permettant aux insectes d'"atterrir".

La colorationparticulière de ce pétale labié (en forme de lèvre) ou des pétales soudés agit comme un signal d'appel sur l'insecte.

Pendant qu'ilcueille le nectar, les étamines se penchent légèrement et lâchent alors leur poussière jaune sur son dos. Les plantes aux belles fleurs La famille des Renonculacées comporte environ 1800 espèces de plantes très répandues.

Hormis les espèces cultivées pour leursqualités décoratives, les renonculacées sauvages sont communes dans les zones humides, un peu ombragées ; certaines d'entreelles, comme le souci d'eau, se sont d'ailleurs bien acclimatées dans les jardins campagnards.

Les renoncules ont en général cinqpétales et un grand nombre d'étamines.

On connaît quelques beaux genres sylvestres comme le Cimicifuga, répandu sur lecontinent nord-américain, l'hépatique et la clématite sauvage des forêts européennes.

Les aconits, les ancolies et les anémonessont largement cultivés dans nos jardins.

Un certain nombre de renonculacées sont des plantes vénéneuses, que les animauxévitent de brouter : l'aconit, par exemple, originaire d'Europe continentale, fut introduit en Grande-Bretagne comme un poisonfacile à dissimuler dans un verre de vin. La famille des nénuphars (nymphéacées) comprend de belles plantes qui poussent sous un climat tempéré ou tropical.

Ellesfigurent parmi les premières dicotylédones apparues sur terre et possèdent un nombre très variable de sépales et de pétales.

Onreconnaît les espèces tropicales à leurs immenses fleurs qui s'ouvrent au-dessus de l'eau au bout d'un long pédoncule ; il s'agitd'une adaptation aux fluctuations fréquentes du niveau des eaux dans les régions chaudes aux pluies torrentielles.

Les nénupharsoriginaires des zones tempérées fleurissent à la surface de l'eau dont le niveau reste stable.

Le lotus, avec ses merveilleux pétalesroses, est la fleur sacrée des bouddhistes.

Le lotus bleu d'Égypte ( Nymphaea caerulea ) figurait déjà sur les bas-reliefs il y a 3500 ans.. »

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